| Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène. |
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| "Pile je gagne, Face tu perds ... ok ?" {Matthew} | |
| Auteur | Message |
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{Morgan Faust}
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| Sujet: "Pile je gagne, Face tu perds ... ok ?" {Matthew} Mer 17 Mar - 18:23 | |
| La science est un jeu dont la règle du jeu consiste à trouver quelle est la règle du jeu. [François Cavanna] Il y a des jours comme ça où l’on se dit qu’on aurait mieux fait de rester couché bien au chaud sous sa couette, tant l’impression que quelque chose d’affreux va vous tomber sur le coin du nez à un moment ou à un autre. D’autres fois, vous vous levez au contraire très vite, avec la sensation que la journée va être merveilleuse, et que le temps splendide qu’il fait dehors ne pourra vous apporter que des bonnes choses, car après tout, une bonne journée n’a jamais fait de mal qu’aux dépressifs suicidaires pessimistes, ce que, heureusement pour moi, je ne suis pas.
La journée avait commencé dans l’optique de la deuxième option. Le temps était ensoleillé, magnifique, et la température ambiante froide à souhait. De quoi enrhumer tous les abrutis du palais qui se collaient à toutes les sources de chaleur d’habitude, et étaient donc très mal préparés. Remarquez, c’est une idée comme une autre pour éliminer quelqu’un : vous l’habituez au chaud, et vous le tuez par un bon gros rhume.
Quelle mort à la con quand même ...
Enfin bref, là n’est pas le sujet qui nous intéresse, puisque vous vous en doutez fortement, cette histoire ne serait pas racontée si j’avais passé la journée tranquillement assise derrière un piano, en train de jouer une mélodie imaginaire. Non, ce serait bien trop simple.
Cet idéal de journée fut détruit par l’apparition aussi soudaine que surprenante de mon père qui me fit arrêter immédiatement la musique, avec une retenue de soupir agacé. J’avais pourtant demandé qu’on ne me dérange pas ... Debout, bien droit dans l’encadrement de la porte, il semblait légèrement nerveux.
« Morgan, on demande à te voir. - Désolé, père, je n’ai pas le temps. »
Sans rien écouter d’autre, je recommençais à jouer, fermant les yeux pour me couper du monde extérieur, tandis que mon père commençait l’un de ses habituels discours barbant (et totalement sans effet sur moi) sur le fait que ce monsieur était important, que je ne pouvais pas refuser sur un coup de tête, etc ... Il me semblât qu’il prononçait le nom de ce mystérieux inconnu qui commençait à envahir grandement mon espace vital sans même être présent, mais trop occupée à enchainer mes doubles et triples croches, cela me passa loin, très loin, au-dessus de la tête.
« ... gan ? Morgan ! Tu as écouté au moins ce que je viens de dire ? »
D’une oreille seulement, vous l’aurez remarqué. Mais je me voyais mal lui répondre cela en direct. J’avais tout de même du respect pour lui, malgré le fait que je joue de la musique alors qu’il tente de m’inculquer des principes. Je lui aurais bien dit d’envoyer l’autre voir ailleurs, mais mon image de jeune fille modèle, parfaitement éduquée, sensible à souhait et tellement fragile ne collerait pas du tout avec ça. Mon père se laissait souvent prendre, laissant ainsi filer quelques petites rébellions ... comme celle de l’instant. Enfin, il ne faudrait pas que ça dure trop, ou tout tomberait ... C’est pourquoi j’arrêtais à nouveau de jouer et me tournais vers lui, rouvrant les yeux pour le regarder.
« Ecoute, je suis vraiment très occupée. Dis-lui de repasser à un autre moment, là j’ai à faire. D’ailleurs il faut que je file maintenant. »
Et sans attendre un mot de plus, j’attrapais un manteau et passais devant lui en coup de vent sans m’arrêter et en lançant juste un « Désolée » très sincère – après tout, c’était sur lui que ça retomberait surtout, pas sur moi - avant de disparaitre au détour du couloir avant qu’il ait pu dire autre chose que mon nom.
Sauf qu’il n’allait sans doute pas en rester là, en témoignent les bruits de pas que j’entendais derrière moi alors que je descendais les escaliers. Hum ... vite, trouver vraiment quelque chose à faire.
J’arrivais dans le hall, plein comme à son habitude. Parfait, ça le ralentirait. Seul problème, ça me ralentissait aussi, et une main finit par attraper mon bras, m’obligeant à ma retourner. Tiens, ce n’était pas mon paternel, mais un de ses mercenaires, qui me demanda (ou plutôt m’ordonna) d’une voix ferme de le suivre. Il ne haussa pas le ton, cependant, ce dont je lui fus reconnaissante, ne voulant pas attirer l’attention. Cela dit, en cas d’yeux observateurs, je ne suis pas sûre que j’eu été la plus grande perdante ... Dans tous les cas, il était hors de question de le suivre. Surtout sans le ‘s’il vous plait’.
« Je ne peux pas vous suivre, j’ai un autre rendez-vous. »
Bon, la première excuse qui m’était passée par la tête était sortie. Maintenant, trouver un volontaire désigné pour jouer la victime innocente. Et la trouver vite, car avec le haussement de sourcils qu’il faisait je devinais qu’il ne me croyait pas. Il n’avait pas réellement tort, certes, mais il pouvait faire un effort tout de même, j’étais tout à fait crédible. Sans doute la raison de son doute d’ailleurs.
• Tiens, lui il a une bonne tête. •
Je me frayais un passage jusqu’à un homme sans âge qui me paraissait avoir un statut social assez élevé pour que mon histoire tienne la route, et ayant l’immense avantage de ne pas être trop entouré par la foule. J’hésitais tout de même un instant à quelques pas de lui lorsque je le reconnus : le ministre de la Recherche. Pas le meilleur pigeon à attraper, ça ... zut ... Bon, qui ne tente rien n’a rien, après tout. Je me lançais, décidée à jouer le tout pour le tout. Au pire, je gagnais un rendez-vous avec un inconnu ...et peut-être une réputation à améliorer auprès du ministre. Au mieux : à moi la liberté !
Lorsque je fus suffisamment près de lui et que le mercenaire fut suffisamment près de moi, je me retournais vivement, le fusillant du regard, ce qui le laissa – en apparence tout du moins – totalement placide, mais eu l’avantage de le faire s’arrêter. Tant pis pour lui.
« Je vous ai dit que j’étais occupée. Êtes-vous donc sourd ? J’ai actuellement rendez-vous avec monsieur Hortsman, ici présent, veuillez dire à celui qui veut me voir de revenir plus tard, je serai alors disposée à le rencontrer. »
Stupeur dans le camp adverse qui regarda longuement l’homme derrière moi dont je ne préférait pas imaginer la tête. Chaque chose en son temps. Avec un peu de chance en plus, l’autre serait du Clan Adratée et le respecterait encore plus ... Ne restait plus qu’à espérer ...
« Est-ce vrai monsieur le ministre ? »
... qu’il me croit. Raté. Je me retournais pour faire face à celui qui peut-être, sans doute, bref, qui je l’espérais me sauverait ma fin de matinée, lui lançant mon regard de comédienne le plus désespéré. Limite s’il n’y avait pas écrit « aidez-moi » en plein milieu des pupilles ...
• Pitié, faites qu’il dise oui ... •
Dernière édition par Morgan Faust le Dim 21 Mar - 19:48, édité 1 fois |
| | | {Matthew Khan Hortsman} Admin
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| Sujet: Re: "Pile je gagne, Face tu perds ... ok ?" {Matthew} Jeu 18 Mar - 20:45 | |
| « Non, malheureusement. »
Je relevais les yeux vers mon interlocuteur… il n’était jamais vraiment évident de faire face à la famille royale… Ces membres pouvaient être ou non dans les grâces du roi et du coup les conséquences des réponses que nous leurs apportions pouvaient être magnifique ou désastreuse… En fait dialoguer avec un membre de cette famille c’était un peu comme jouer à la roulette russe… mais tout seul, parce qu’on était sur de prendre la balle si jamais elle arrivait… Heureusement pour moi face à ce membre la je savais exactement à quoi m’en tenir…
« Cela reste ennuyeux, même avec vos talents il n’y à donc aucun moyen d’accélérer le processus ? »
C’était un compliment ou une insulte ? Sacré bonne question… Un reproche je pense, mais bon il devait savoir que si moi je ne me sentais pas de le faire, personne n’en serait capable dans toute la cité… tout du moins pas sans prendre nombre de risque inconsidéré.
« Disons que je pourrais l’accélérer, voir même le mener à terme en un temps record, cependant, les risques de perte de contrôle avant l’arrivé à sa majorité sont trop grand et je préfèrerait éviter que cela arrive… »
Un claquement de langue de sa part m’informa que ma réponse l’irritait… cependant la suite me rassura… Au fond je me doutais bien qu’il ne me forcerait pas à faire quelque chose d’inconsidéré… c’était moi l’expert et pas lui, et contrairement à certain de ses prédécesseur il savait ranger son impatience de côté… et ça c’était totalement bénéfique à mes projets… Bien que je ne me risquerais pas à tenter de le duper… Me faire des ennemis n’était certes pas gênant… cependant l’élite de la ville ce serait assez ennuyeux…
« Bien vous pouvez disposer monsieur le ministre, tant que le projet kraaj se déroule sans aucun problème je m’en remettrais à votre avis… »
Et c’est ainsi que je put enfin échapper à la désagréable présence de ce jeune homme au cheveux rouge… Habituellement j’aimais bien les conversations qu’il pouvait avoir parce que je m’en tirais toujours avec une douzaine d’idée de projet quelconque, mais je doit avouer que les rapport d’activité étaient quelque peu ennuyeux… Enfin je présume qu’il faisait ça pour le principe après tout nous étions déjà en avance sur la planning… restait à attendre les prochaines livraisons que nous devait le clan shivera, la par contre cela ne dépendait pas de ma compétence, et ce n’est pas à moi que le roi irait demander des explications si un retard venait.
Je quittais donc Loki, et Hallion, ainsi que le bouclier du roi et un membre des ailes dont le noms m’échappait… en même temps c’était un peu le minimum en ma présence je présume… Hallion car il ne quittait pas le roi d’une semelle, le bouclier parce que c’était le protocole, et le membre des ailes pour s’assurer que je ne mentais pas.
Enfin bon… redescendre les cinq étage du château était quelque chose de fastidieux… mais plus agréable que le fait de les monter en fait… Toujours est-il qu’une fois arrivé en bas je pris le temps de faire une pause… Après tout c’était assez fatiguant tout ça… J’entendis alors mon nom prononcé par une voix féminin non loin de moi… le début des ennuis ? Probable… mais bon je n’étais pas vraiment à un ou deux problèmes près dans mon existence… La suite fut plus problématique… Comme je l’ai dit parler avec la famille royale c’est un peu comme jouer à la roulette russe… et la on venait de me poser l’arme entre les mains et on me l’avait soigneusement appliqué sur la tempe… et M*rde nous y voilà… Si je répondais non je me faisait à coup sur une ennemi dont j’ignorais encore l’identité puisque je ne l’avais pas regardé… en effet le fait de vérifier l’identité de la personne ayant un sois-disant rendez vous avec moi m’aurait fait perdre toute crédibilité. Bon si je disais oui j’étais partis pour démarrer le jeu de la roulette pour une durée indéterminé… remarquez vu l’attitude de Loki envers le reste de la famille royale je n’étais pas forcément le moins bien placé si jamais conversation il y avait.
« Et bien oui sinon je n’aurais pas pris la peine d’attendre ici n’est ce pas ? n’oublions pas que j’ai autre chose à faire que de rester flâner dans les alentours en général, enfin peut être n’est ce pas vraiment le cas des gens comme vous qui n’avez qu’a surveillé des gens coincé dans l’endroit le plus sécurisé de la ville, mais je suis légèrement débordé de travail en quasi permanence voyez vous, votre simple tentative de retenir cette chère demoiselle m’en ayant d’ailleurs fait perdre une certaine quantité.»
La voix m’avais semblé plutôt juvénile c’est pourquoi j’avais utilisé le terme demoiselle… de toute manière au cas ou je me serait tromper aucune femme ne s’empressera de corriger la faute n’est ce pas ? Je pris d’ailleurs le temps de me tourner vers mon « rendez-vous »… Aie…. Décidément les ennuis s’accumulaient… la nièce du précédent roi, membre notable de notre clan, avec une influence plutôt moindre sur loki(comme tout le monde Hallion exclu de toute manière) ce qui m’arrangeais pour le coup.
« Bien mademoiselle Faust je vais mettre votre retard sur le coup de la gêne occasionné par cet énergumène c’est pourquoi je ne vous en tiendrais pas rigueur… mais que cela ne devienne pas une habitude. »
Bon si avec ça le serviteur ne se barrait pas bien gentiment je ne pouvais pas faire grand chose d’autre à part une exécution sommaire… Remarquez je doute qu’on en arrive la, mais sait-on jamais… certain savent être insistant… au pire je pense que les menaces de représailles sous entendu étaient assez visible pour que je les mettes immédiatement à exécution au prochain dérangement inopportun. |
| | | {Morgan Faust}
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| Sujet: Re: "Pile je gagne, Face tu perds ... ok ?" {Matthew} Ven 19 Mar - 22:37 | |
| Au poker, ce qui compte, ce n'est pas le jeu que tu as en main mais le jeu que ton adversaire se figure que tu as. [Bernard Werber] Stop ! Pause ! Attendez deux minutes, là ... Il a dit oui ? Il a accepté de marcher ? Alors, soit je suis géniallissimement superbe comédienne au point de le mettre de mon côté, soit il a un truc derrière la tête. Enfin, quoi qu’il en soit, il se met de mon côté contre l’autre abruti, et ça ne peut que m’arranger. C’est pourquoi alors que l’autre ne contenait pas son étonnement, moi je me retenais parfaitement, jouant l’énervement de quelqu’un qui savait depuis le début qu’elle avait raison.
« Bien, vous êtes convaincu ? Maintenant, veuillez partir. »
Ma voix avait été sans appel, même si je devais tout de même faire moins menaçante que l’homme derrière moi. En tous cas, le mercenaire dut comprendre puisqu’il s’éloigna, même si je le sentais hésitant. Je ne savais pas qui voulait me voir, mais il devait vraiment être collant ... Je n’étais que plus contente de pouvoir l’esquiver. A moi la liberté !
Après avoir remercié ce cher ministre tout de même. Parce que sur ce coup là, il venait tout de même de se montrer ultra sympa. Même si ce ne serait peut-être pas gratuit. Allez savoir avec ces gens-là, rapiat comme ils sont ... Ce qui fait que pendant que je parcourais gracieusement (avec toute la dignité et la royauté dont je suis faire preuve, à savoir : beaucoup) les quelques pas qui me séparaient de lui, j’imaginais déjà tout ce que je pourrais lui dire pour ne rien lui devoir comme faveur, tout en restant la gentille innocente et fragile petite princesse toute mignonne ... Tout un art, j’en conviens.
Une fois arrivée, je m’inclinais bien bas. Après tout, c’était un rendez-vous dont je n’avais pas précisé le type, et vu ce qu’il avait laissé entendre par ses paroles, c’était moi qui était attendue, non l’inverse. Autant le jouer correctement : s’excuser, montrer beaucoup de respect ... et filer dès que possible.
« Veuillez m’excuser de mon retard, soyez certain qu’on ne m’y reprendra plus. »
Je me relevais, tête cependant encore un peu baissée, comme si j’étais sincèrement désolée. Alors qu’en fait je ne souhaitais qu’une seule chose : partir. Filer d’ici aussi vite que possible ...
J’ai toujours eu un instinct bien développé. Dans la famille royale, si vous voulez survivre, il faut savoir non seulement jouer avec votre notoriété (entre savoir occuper le devant de la scène et savoir vous faire oublier) mais aussi savoir tout simplement survivre aux tentatives d’assassinats qu’on ne manquerait de vous faire connaitre. C’est pourquoi non seulement j’arrivais à pressentir les regards posés sur moi (et parfois j’avais l’intuition de quelque chose allait m’arriver. En général, dans ces cas là, je bougeais. N’importe où, mais ailleurs) mais aussi à deviner les intentions des gens. Et là, mon sixième sens ... m’indiquait que mon gêneur n’était pas vraiment parti et n’avait fait que s’éloigner, continuant à porter des doutes sur les faits qu’on lui avait mis devant les yeux. Si même la parole d’un ministre ne suffisait pas ...
« Je me sens observée, c’est assez désagréable. Je suggère que nous poursuivions notre conversation plus à l’écart ... loin des oreilles et des yeux indiscrets ... »
Me rapprochant un peu plus et baissant la voix, prenant bien garde de ne pas faire de mouvements qui auraient pu être mal interprétés – je ne tenais pas à finir en charpie pour une geste déplacé. Les personnes hauts-placés ont parfois quelques réflexes malheureux ... Surtout lorsqu’ils n’ont pas besoin de se faire passer pour totalement inoffensif. Et lui, déjà qu’il ne paraissait pas inoffensif, alors qu’est-ce que ça devait être ... - je rajoutais quelques mots en précision.
« Et puis comme cela, si ma présence vous gêne, je pourrai partir sans avoir besoin de me justifier ... A moins que vous n’acceptiez de m’accorder un peu de votre précieux temps ... ce qui serait pour moi un plaisir immense, et un honneur non moins important. »
Puis je souriais, comme si venais de parler de quelque chose de relativement secret (et étant du clan Adratée tous les deux, on ne pouvait pas manquer de "secrets" à raconter) histoire que l’autre énergumène ne se doute de rien.
La vie de star est vraiment épuisante parfois ...
Et bizarrement, l’envie d’avoir vraiment un rendez-vous avec cet homme commençait à poindre. Après tout, c’était un guide ... un guide ! Le top du top pour le clan Adratée. Un peu comme si une princesse rencontrait son prince charmant ... Non, bien sûr que ce n’était pas mon prince, vous avez vu sa tête ? Non, sérieux. Mais dans l’idée ... C’était quelqu’un de vraiment très important. En plus, il était ministre de la Recherche. Si quelqu’un pouvait m’aider, ce serait sûrement lui ... |
| | | {Matthew Khan Hortsman} Admin
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| Sujet: Re: "Pile je gagne, Face tu perds ... ok ?" {Matthew} Dim 21 Mar - 0:52 | |
| Joli jeu… calme et subtil, rien qui ne laissait présagé de la violence dont la chère enfant savait faire preuve… Soyons franc bien que je ne l’avais jamais montré ouvertement, j’avais fait pas mal de coup bas dans l’ombre pour que Mademoiselle Faust accède au trône… je la savais fervente biomancienne et la voir sur le trône ne pouvait que servir mes intérêts… Cependant le sort en avait décidé autrement, et je dois admettre que je n’avais pas vraiment à me plaindre, Loki était curieux et entreprenant, il détestait qu’on empêche un projet pour des raisons de prudence(parfois élémentaire), de temps en temps c’était à un point que moi même je me posais des questions sur sa santé mentale… Mais beau le précédent roi n’avais pas vraiment duré très longtemps, et le côté entreprenant de Loki risquait de lui jouer des tours… il serait alors plus prudent que je soit bien vu d’un héritier potentiel du trône n’est ce pas ?
Enfin bref, pour l’avoir observé à l’aide de l’œil pendant un moment, j’étais loin de croire la demoiselle inoffensive. Cependant je la savait aussi assez subtile pour ne rien tenter contre une personne dont elle n’avait pas défini les penchants. Elle s’excusa du retard, comme un enfant de bonne famille s’excuse lorsqu’il arrive en retard à l’un de ses cours, en donnant toute l’impression d’être désolé mais en en croyant pas un seul mot. Puis encore une fois en faisait l’enfant elle me murmura à l’oreille… Bien des choses pourraient être interpréter, cependant nous savions tout deux que seule ma position l’intéressait, et il en allait de même pour moi… après tout n’étais-je pas déjà marié ?
Un peu de mon précieux temps ? Ainsi il y avait encore des gens pour croire que j’étais VRAIMENT occupé ? Bon remarquez c’est vrai qu’au lancement de Kraaj je passais la totalité de mon temps au ministère pour observer le projet, mais ceux qui travaillaient avec moi savait que sitôt que je daignais aller faire mes comptes rendu, c’est que je m’ennuyais déjà mortellement, même lorsque je n’étais pas en haut de l’échelle c’était mes supérieurs qui devaient se déplacer pour obtenir un rapport, ce qui m’avait valut bien des blâmes, la dernières fois Hallion lui même été monté me chercher… Bien que la splendide avancé des travaux satisfit suffisamment Loki pour que même l’épée du roi ne se préoccupe pas de me rappeler les règle élémentaire de politesse.
Alors d’après vous pouvais je perdre un peu de ce temps que j’avais en abondance pour assurer ma place en ces lieux même si Loki venait à tomber ? Soyons franc : oui c’était effectivement la meilleure chose que je pouvais faire.
« Je dois m’assurer du correct déroulement de certaine livraison au ministère, si mes travaux vous intéresse tant libre à vous de me suivre. »
Un peu de dédain dans le ton… il valait mieux ne pas montrer tout l’intérêt que j’avais pour sa visite, plutôt lui laisser pensé qu’elle était une privilégié, voir même une gêne, et que je lui faisait un grand honneur en la prenant avec moi… A vrai dire malgré les talents de biomancienne de l’enfant, je doute qu’elle ait quelque chose à m’enseigner, près de 60 année devaient nous séparer autant d’année à apprendre, à expérimenter, à lire, qui creusaient le fossé qui existait entre elle et moi. D’autant que j’avais pour ma part déjà l’impression d’avoir créé ma merveille en la personne de Dominus et Durga… le reste n’était que du bonus.
« Remarquez je vais devoir me rendre dans les derniers étages de la tour de l’éveil, aussi je vous conseillerais de ne pas vous perdre, il vous sera impossible d’y accéder sans ma présence non loin de vous. »
Une invitation en bonne et du forme… quel membre du clan refuserait de rentrer dans le lieux de la science même, l’endroit ou se jouaient les dernières innovations technologique d’Ataraxia… le derniers niveau du ministère de la recherche… la ou le roi commande des œuvre ou les autorise, d’ou rien ne sort et ou d’aucune info ne sort, sauf peut être le nom d’un projet mais guère plus… Kraaj était de toute manière bientôt fini ce n’était plus qu’une question de semaine… il m’importait donc peu que quelqu’un découvre son existence maintenant. |
| | | {Morgan Faust}
Messages : 59 Date d'inscription : 22/02/2010 Age : 32 Localisation : Somewhere over the rainbow ...
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| Sujet: Re: "Pile je gagne, Face tu perds ... ok ?" {Matthew} Dim 21 Mar - 19:47 | |
| Les grands ont toujours tort de plaisanter avec leurs inférieurs. La plaisanterie est un jeu, le jeu suppose l'égalité. [Honoré de Balzac]
Plus la rencontre se poursuivait, plus je me posais de questions sur l’homme qui me faisait face, car plus il me surprenait. Je savais que les grands pontes du Royaume (et je ne comptais pas dedans les autres membres de la cour ou de la Famille Royale. Depuis l’arrivée de Loki, nous ne restions au château que parce que nous y avions toujours séjourné et que, selon mon avis, le fait de mettre à la porte du palais les descendants du Roi d’origine aurait provoqué un scandale. Je me fourvoyais peut-être, mais quelque chose me disait que s’il l’avait pu, je serais aujourd’hui serveuse dans un bar miteux des basses classes ... quel déshonneur.) les grands pontes du Royaumes disais-je donc, étaient tous de très bons comédiens. On n’arrive pas à cette hauteur sans un minimum vital de jeu d’acteur et peut-être de manipulation. Non, enlevez le peut-être.
J’avais donc en face de moi non seulement quelqu’un d’extrêmement intéressant, mais qui en plus semblait redoutable dans tous les sens du terme. Il était socialement plus élevé que moi, ce qui faisait que techniquement je n’avais aucun pouvoir sur lui (même pas monétaire, grâce à ce radin de Loki), et en plus il ne semblait pas aisé à tromper. Parce que j’avais beau jouer la parfaite repentie, il semblait s’en foutre comme de sa première chaussure. Bon, d’accord, il savait que tout cela n’était que comédie, mais même comme cela, il aurait du croire que j’étais totalement inoffensive et innocente, or sa manière d’être, son attitude, ne s’accordait pas du tout. Ce qui ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose : il me connaissait mieux que je ne le connaissais. Ce qui, en soit, était totalement intolérable ... Carrément rageant.
Il me proposait de l’accompagner au Ministère. C’était tentant, extrêmement tentant. J’avoue n’y avoir mis les pieds que très rarement, juste histoire me documenter sur les dernières trouvailles, ou me renseigner sur les autorisations en vigueurs, et autres choses concernant mes propres recherches qui devaient être d’un niveau ridicule comparées à celles du ministre. En même temps, comme on dit, tout arbre commence gland ... Je vous laisse réfléchir là-dessus pendant que je me penche sur la seconde partie de son discours.
Les derniers étages ... Ceux interdits à tous sauf aux quelques rares qui sont dans les petits papiers du ministre ? Alors là, évidemment que je ne me perdrai pas ! Disons simplement que je prendrai mon attitude de possible Héritière en vadrouille dans un quartier ministériel ... La classe, quoi. Sobre, simple, digne et tout simplement parfaite.
Ais pour l’instant ... Soit je continuais mon jeu – percé à jour par mon interlocuteur – et restais de marbre en acceptant poliment, soit je tentais de semer mon poursuivant en lui donnant quelque chose de croustillant à aller raconter à mon père de façon immédiate, et donc l’obligeant à débarrasser le plancher. Le fait que la salle soit bondée me faisait pencher vers la première option. Après tout, de toutes manières il ne pourrait pas nous suivre une fois au ministère. Cela dit, la deuxième option était délicieusement tentante ...
Ce fut un cri qui me décida (quelle chance j’avais aujourd’hui ... décidément). J’analysais la situation en quelques secondes. La dame dont on venait de prendre un objet quelconque venait de crier. L’attention se porterait tout naturellement entièrement sur elle –sauf peut-être mon observateur de l’autre bout de la salle-, me laissant le champ libre pour agir. Je pouvais également compter sur l’agitation qui ne manquerait pas de suivre (vous savez, l’habituel « Au voleur ! » et toute la foule qui se bouscule pour essayer d’attraper le premier gars un peu louche, donc tout le monde courant après tout le monde, et la garde qui essaie de s’en sortir. Enfin connaissant la garder, il ne fallait pas non plus que j’essaie de compter sur 30 minutes de pause. J’avais au grand maximum 2 minutes pour tout faire. Qu’à cela ne tienne, il ne me fallait pas plus de quelques secondes.
Dès que les regards se concentrèrent en un unique point, je franchissais le dernier pas qui restait entre moi et ce cher M. Hortsman pour le serrer dans mes bras. Ou du moins faire tout comme. A vrai dire, de loin, ça aurait pu passer pour carrément plus ... intime. Mais de près, il n’y eut aucun contact. Même pas un simili. Je reprenais bien évidemment très vite ma place, bien avant que la situation ne reprenne son calme habituel, cependant qu’un homme seul montait les marches discrètement dans l’ombre des piliers ... Youhou ! Gagné. J’imaginais déjà la tête de mon père ... Bah, cela arrive à tout le monde de confondre deux personnes ... ou d’avoir une hallucination. Il y a tellement de choses qui pouvaient expliquer que ce n’était pas moi la personne qui s’était jetée au cou du ministre que je ne pris qu’à peine le temps d’élaborer à ‘avance une explication. Je gardais un sourire implacable de gentillesse et d’innocence outrancièrement fausses devant celui qui me faisait face.
« Bien. Je ne supportais plus ces regards dans mon dos. Maintenant que nous voilà vraiment seuls, je serais très heureuse de vous accompagner dans votre antre ... Je vous suis, monsieur le Ministre. »
Me jeter dans la gueule du loup ... C'était vraiment l'idée. Qui sait ce qu'il y avait là-bas ? Ce qu'il premettrait que je vois ? Car je n'avais aucun doute sur le fait que, sans lui, là-bas je n'étais rien, et que donc il pourrait alors faire de moi ce qu'il voulait. Comme un cobaye par exemple, même si quelque chose me soufflait que de ce côté-là, ça irait, je n'aurai pas trop de soucis. Enfin, on ne savait jamais, mieux valait se tenir sur ses gardes.
S’il savait que je jouais un jeu, ce n’était pas une raison suffisante pour arrêter ici la comédie. Encore trop de monde. Et rien ne dit que j’arrêterais un jour d’ailleurs.
Les Tours de l’Eveil ... Les derniers étages ... Là, ce n’était plus le Prince Charmant, c’était carrément le Prince des Fées ... Niveau supérieur ... voire ultime.
A moins qu’il n’y ait encore une autre surprise derrière ? |
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