Une rencontre... Surprenante [Isma]

Peter était un parfait petit jeune homme, digne de la classe moyenne de Némésis. Il en portait donc les tenues en ce faisant discret. Peter était habiller en ado moyen : les tenues de Némésis sortant parfois tout droit de l’univers de stars Wars ou du 5émé élément, actuellement, le jeune homme portait les chaussures « spéciale » de son rang de voyageur, de couleur blanches, elle reprenait l’esthétique des converses tout en étant légèrement plus hautes et plus ouvertes pour le mouvement de la cheville, l’avant était donc plus large, come s’il elle n’était pas complément fermer. Le pantalon du jeune homme, lui aussi noir, était de haute qualité, le style de Némésis était flagrant, la sobriété combiné a divers instrument bizarre, le haut de sa tenue était blanc et sans manche. Le col était montant et rigide mais ne collait pas son cou. Ouvert sur l’avant comme un col V, il semblait un peu rigide et des bandes plastiques transparentes affichaient par intermittence des couleurs différentes... Combien de fois c’était-il amusé à faire tourner en rond les gardiens des bâtiments en sortant un bon « Liiloow Dallas Multipass… Multipass… ». Mais bon là, actuellement, dans sa tenue de film de Science fiction, il avait autre chose en tête, il visitait la ville. Près d’un an qu’il était sur Ataraxia, comme ce nommait cette planète, et il n’avait jamais quitter le quartier futuriste de son « clan » après avoir étudier la géographie de la ville sur les Holo-plans de sa « caserne » comme on appelait cette chambre près du dortoir de militaires sous testostérone qui occupait le reste du bâtiment, il avait décider de visiter le quartier administratif, n’osant pas encore trop s’avancer dans les bas quartiers, comme les appeler avec dégouts les rares personnes qu’il avait côtoyer. Peter avait bien compris que depuis qu’il était là, les quelques missions qu’il avait effectué n’était que des tests, il cherchait donc sans trop savoir quoi a travers la ville. Les chercheur privés de Némésis lui avait dit qu’il était le seul et unique être humain à avoir était « transférer », mon cul ouep... Pourquoi ce contenter d’un super héros quand on peut en avoir deux pour deux fois le prix ?
Au gré de ses courses a pied aux environs de 150km/h, il s’arrêtait, acheter des fruits étranges sur les marchés et dans les commerces, les rangeait dans un sac en bandoulière et repartait en courant, faisant attention a ne pas paraitre trop… Rapide.
Il évitait de courir quand il rencontrait trop de monde, quand il n’y avait qu’un ou deux passant il se permettait même la folie de les frôler.
Arrivant près des bâtiments administratifs, celui-ci ce rendit vite compte qu’il ne pourrait plus en faire autant. Il y avait bien trop de monde, de chercheur, de chimère de défense et ce genre de chose. Peter était partit pour visiter le hall du Ministère de l’Architecture. Il en abandonna bien vite l’idée quand il vit les contrôles d’identité des miliciens… La fausse carte de Peter ne valait pas un clou… C’était sans doute un cadeau de son clan pour qu’il n’aille pas faire quelque bêtise…
A une heure plus calme il aurait pus courir a l’intérieur du bâtiment sans que quiconque s’en aperçoive, mais il était tard dans la journée et les employés rentré chez eux. Le flot l’empêchait de prendre de la vitesse.
Ce fut pour cela que maintenant, alors que toute les lumières de la ville sont allumer, que la nuit reprend ses droits, le jeune homme assis dans l’herbe en mangeant des pommes. Maintenant que tout le monde était partit… Ou presque, il se décida à visiter le bâtiment. Après tout… Il y avait bien marqué « entrée Libre » quelque part non ? Non ?

Le jeune homme s’accroupit, refit ses lacets et, s’élança. Il fit voler une botte de terre derrière lui par l’afflux brusque de vitesse. La vitesse augmentait en même temps que le souffle sur ses yeux. Il fallait qu’il pense à investir dans des lunettes intégrales… Pas dans les carreaux optique antitout de Némésis. Après quelque seconde, la pointe de vitesse atteinte, il freina, avant même d’avoir franchi les portes, bon il allait quand même toujours a près de 900Km/h, en freinant maintenant, il arriva s’arrêter sur le mur en face de l’entrer sans trop de casse. Apparemment le bâtiment était toujours ouvert au publiques, comme l’attestait une mamie avec une sorte d’appareils photo qui agitait son badge d’identité sous le nez d’un soldat qui, après quelque secondes la laissa entrait dans le bâtiment.
Pete avait les yeux en l’air, regardant la beauté du lieu s’en vraiment y faire attention, ce contentant de développer une culture des différentes architectures au cœur de cette ville. Sentant une présence prés de lui, il sortit de son sac un fruit, croqua dedans, laissant le gout super étrange dans la bouche. En sortant un autre, il le tendit à la personne, bien avide de démarrer une conversation qui pourrait lui en apprendre plus sur cette ville. Machinalement il parla de sujet léger :

-Bonjour, c’est la première fois que vous visitez ?

Le jeune homme n’avait même pas pris la peine de se retourner. Il c’était contenter de s’exprimer de façon correcte dans cette langues très bizarres, n’ayant pas pris de dico Anglais-Ataraxiens en cours de transfert. Il tenait toujours le fruit dans la main attendant que l’inconnu€ s’ne saisisse. Il était près à attendre, souhaitant des renseignements s’en allez les querir chez les miliciens. Puis, reprenant un reflexe malheureux de terrien, il lança le dicton le plus connu de l’histoire de l’humanité, qu’ici personne ne comprendrait

-An apple a day, keep the doctor away…

Après avoir lançait cette banale phrase, il s’adossa a une des colonnes de cristal et attendit une réponse, sans trop s’avoir de qui ni de quoi. Il tourna alors la tête vers l’inconnu(e)

Elle l’avait fait ! Bon dieu… elle y était arrivée… elle avait réussit à trouver ce putin de quartier administratif ! Et toute seule comme une grande, mesdames et messieurs ! Bon, oui elle avait errait un peu partout comme une âme en peine. Oui elle avait galérer. Mais quand on est aveugle et qu’on sait dire 5 mots en ataraxien qui ne concernent pas des termes de combat, c’était plutôt pas mal non ? Si la voyageuse ne venait pas de se taper prés de 5heures de marches dans un état de semi cécité après avoir échappé plusieurs fois à la mort, aux gifles et chutes en tout genre, elle en aurait fait une hola de joie pour célébrer sa toute puissance. Mais vu son état de fatigue, la lassitude et les courbatures lui donnaient d’avantage envie de s’assoir dans un coin, elle fera la hola plus tard.

Une fois que son master l’aurait retrouvé et qu’elle aurait pu avoir une bonne douche, là… pas de problème pour faire une danse de la victoire, parce que pour l’instant… la jeune demoiselle faisait peine à voir. Recouverte de poussière, trainant des pieds, un mal de crane lui vrillant le crane et provoquant chez elle ronchonnement, Ismael avait déjà vécu de meilleurs jours. Si la pompom girl avait put se voir dans un miroir, elle en aurait fait une syncope…Mais son taux de sex apeal n’était pas le vrai problème (c’était un détail tres important, certes ! mais pas le principal). L’objectif c’était maintenant d’éviter les regards insistants que les membres de la garde lui jetaient depuis quelques temps… Même pas besoin de voir pour pouvoir sentir cette observation constante. A ce qu’elle savait de l’organisation de la ville et la carte spatiale qu’elle avait dans le crane à force de tourner en rond… elle devait être dans les environs du gros arbre qui servait de ministère de l’architecture. Encore un truc qui sert à rien dans ce bled. Ce n’était pas le meilleur coin mais la voyageuse pourrait enfin demander son chemin sans trop de difficulté pour se rendre au golem de l’armée et là bifurquer sur les terres de Shivera en suivant l’une des routes principales pour tenter d’atteindre les terres du domaines … au bas mots elle en aurait pour encore une bonne dizaines d’heures sans prendre en compte les possibles attaques de bestioles ou juste la faim qui venait lui prendre l’estomac. Ce qui ne tue pas rendant plus fort, Ismael mangerait en rentrant… après le douche… et après avoir dormit durant 14h sans pauses… après avoir enguelè Tael de trainer autant. Un sacré emploi du temps !

Posant sa main sur la surface de l’arbre, la jeune dut en faire le tour pour trouver enfin l’entrée, trebuchant de nombreuses fois sans pour autant demander de l’aide. Elle s’en sortirait seule bordel ! Elle allait y arriver comme une grande… Et c’est donc une demi heure plus tard qu’elle réussit à trouver l’entrée après avoir compris difficilement qu’il y’avait un temple (genre chevalier du zodiaque, pensa t’elle avec amusement) devant l’entrée. Ha bin oui quand on voit rien, la topographie d’un lieu aussi étrange que ce ministère était difficile à imaginer… Réussissant à entrer dans le hall… Ismael resta silencieuse, cherchant comment se présenter sans risquer de trop attirer l’attention sur sa personne. C’est surement parce qu’elle avait l’esprit ailleurs qu’elle n’eu pas tout de suite une réaction lorsqu’elle entendit la voix masculine lui parler. Aucunes réactions non plus en entendant les mots à la consonance si nostalgique pour elle. Elle se contenta de prendre le fruit qu’elle avait sentit (quand on a faim et qu’on est aveugle, les sens deviennent de vrai atout pour trouver de la nourriture) et mordit dedans avec joie avec une rapidité étonnante. La bouche pleine, elle avala, l’air béate, sa première bouchée de nourriture depuis bien longtemps avant de répondre, d’une voix trainante caractéristiques des adolescents anglais.

“Oh mec! Que dieu te benisse… j’avais tellement fin avec cette saloperie de journée » et fit quelques pas, reprenant une autre bouchée avant de stopper net.
Se retournant soudainement, ses yeux laiteux grands ouverts de surprise et avalant tout rond… la jeune fille se mit à toussoter, les larmes lui montant aux yeux. Avec la surprise… voila qu’elle était en train de s’étouffer. Un monstre géant ne l’avait pas tuè, deux chimeres non plus. C’était un fruit qui allait réussir à venir à bout de la voyageuse. sa craint vachement comme mort ma puce !

Pete était toujours en plein milieu du hall, sans doute ne savait-il trop que faire. Il avait tenté d’engager la conversation avec une personne près de lui. Tenter, c’était bien le mot juste une phrase, juste une puta*n de phrase qu’elle avait dit et il hallucinait déjà… L’aurait-on piégé avec des fruits hallucinogènes ? Non, il en avait mangé toute l’après-midi. Tout a sa réflexion, il laissa la jeune fille s’étouffer sans intervenir. Elle lui… BON DIEU… Elle avait parlée anglais !! Pete se mit à remercier, tous les dieux qui lui passait par la tête, ainsi il envoya des remerciements à bouddha, dieu, Allah, la grande architecte et le type qui fait en sorte que les tartines de confiture tombent toujours du coté confiture… Prit d’un élan frénétique, il effectua une boucle dans le grand hall en courant, puis retournant a son point de départ, il en profita pour donner une violente tape dans le dos a cette femme. Au moins ne s’étoufferait-elle plus. Il lui répondit alors en anglais, d’une voix totalement châtié et sans aucune joie :

-Putain de bordel de merde de bon sang d’bois ! Tu parle anglais ! Hallelujah ! Mais… Tu euh… T’es… terrienne ? Comme moi..?

Peter avait un sourire indescriptible sur le visage, pourtant je vais m’y essayer. Le jeune homme souriait d’une oreille à l’autre, presque au sens propre, on aurait pu compter 32 dents sans lui écarter les mâchoires. Le sourire freedent du jeune homme s’adresser a la jeune fille, lui ne s’étant pas encore rendu compte que cette même jeune femme était aveugle. Il lui semblait évident a ce moment là que son clan lui avait menti, bien qu’il le soupçonnait fortement, une anglaise venait de le lui confirmer… Pourtant un doute persisté dans l’esprit de Pete, et si… Et si si cette jeune femme n’était pas celle qu’elle paraissait… Et si c’était un piège des malades amateurs de modification corporel… Et si les écolos suspect du clan Shivera s’en mêler… ?
Pourtant, tout cela passa au dessus de la tête du jeune homme, il lui semblait que l’accent britannique de cette jeune femme était trop parfait, que son ton de voix était trop naturel, pour que cela ne soit que tromperie et fourberie… Pourtant le jeune home était connu pour être parano… Bah après tout quand on est loger dans une caserne et que les seuls personnes au petit-déj sont des militaires surentrainer qui tueraient Bambi sur ordre… Les liens étant difficiles à tisser, il se méfiait. Il avait raison après tout… Avec sa chance, la jeune femme qui venait de son monde (cela lui semblait obligatoire à présent) serait sans doute une tordue qui mangeait des yeux de chatons mariné pour le diner…
Cependant, la seule chose qui lui passa par la tête fut sa stupide sincérité. Il venait de révéler à la première venue qu’il n’était pas de cette planète… Au moins l’avait-il fait en anglais au cas où, cette jeune femme comme de par hasard, n’aurait su dire en anglais que la phrase qu’elle venait de dire.

-Mais euh… Pourquoi journée de merde ? Il t’est arrivé quelque chose ?

La jeune femme n’étant sans doute pas plus vielle de plus de 5ans que lui, il la tutoyer. Ce faisant, le jeune home remarqua quelque chose du coin de l’œil. Il venait de montrer un peu... trop sa joie… Semblait-il, 5 soldats de sécurité était en train de ce dirigé vers l’endroit d’où provenait le bruit. Peter était au courant qu’il n’était pas très discret mais généralement, il pouvait s’enfuir en courant, mais la, ce n’était pas le cas. Pas qu’un bloc de ciment lui enserrait les chevilles hein, juste que cette jeune femme, qui lui paraissait de plus en plus aveugle, était bien trop intéressante pour qu’il l’a lâche. Hors de question de quitter l’endroit s’en en avoir appris plus. Aussi, il l’attrapa par le poignet et se dirigea vers le bureau centrale, ou se trouvait normalement des hôtesses. Il passa par-dessus le bureau, tout en continuant de tirer la jeune femme. Il ne s’avait pas si elle arriverait à passer sans dommage. Mais il fallait profiter du fait que les soldats ne sachent pas ou ils se trouvaient pour s’abriter… Pour sûr il aurait l’air louche auprès de la jeune aveugle, mais hors de question de lâcher la seule personne avec qui on peut parler anglais depuis presque 1an.

La grande lumière au bout du tunnel, si éblouissante et pourtant d’une douceur et d’une pureté sans nom. Ma petite maman et mon petit papa… ne pleurez pas… je suis enfin là où je dois être. Quelques anges nu volant autour d’elle, riant, chantant et dansant la gigue venait l’accompagner dans son dernier grand voyage. La… la gigue ?Non mais même morte je refuse de danser la gigue… c’est totalement ridicule comme danse ! et puis vous avez vu comment vous êtes fringué ? Bande de vicieux, espece de… L’un des angelots la regarda alors avant d’éclater d’un rire tonitruant à fort accent allemand :

«Fou n’etes pas sencore preteung Madmoiselle » Et avant que la voyageuse puisse répliquer quelque chose sur la stupidité de la scène et les incohérences flagrantes avec la bible, un soudain coup l’éloigna de la lumière et des angelots, la ramenant sur Khalis et lui permettant de ne pas mourir aussi facilement dans un lieu où elle aurait fait tache. Oui… un cadavre dans le hall d’un ministère sa faisait toujours mauvais genre. Reprenant une grande inspiration, la jeune métis allait presque oublier la raison de son étouffement, trop heureuse d’avoir échappé à la gigue paradisiaque… c’était sans prendre en compte la voix masculine qui se remit à parler en anglais avec un accent américain à couper au couteau. Un yankee sur Ataraxia ? Mais c’est la suite d’un indien dans la ville là. Quoi que peut importait l’origine ethnique de ce mec, la joie et le bonheur de rencontrer un de ses camarades voyageurs était bien trop tenace pour s’assombrir sur quelques principes de compétition inter-nation. Un voyageur donc… comme elle et les autres qui devaient vivre dispatché sur la planète. Mais de quel clan était-il ? Pas de Shivera.. un shiverain ne s’amuserait pas à frapper aussi fort la garde du corps du chef de la sécurité. Il ne restait que les no-life ou les savants fous, si elle croyait les dires de son Master. Peut être l’accent allemand était il un signe divin pour l’aider dans cette question ? Ce qui était sur c’était que ce mec possédait autant de discrétion qu’un hippopotame au trot dans un magasin de porcelaine. Il est fou de parler aussi fort ou quoi ?.

Oui oui… c’était de la mauvaise foi pure et dure comme seule Ismael peut faire preuve dans ce genre de situation. Car ne venait elle pas de lui répondre sans se soucier des conséquences ? N’avait elle pas mangé une nourriture qui n’avait pas été vérifié par une quelconque personne ? Honte et déshonneur pour elle et ses réactions pitoyables qui avait conduit à la découverte de son statut et vu sa tenue… de son clan si ce garçon avait un minimum de jugeote et d’observation. Vu comment il gigotte dans tous les sens et vu comment il parle, ce petiot va pas faire long feu… et moi avec !

La métis s’apprêta à lui répondre de se taire sèchement et de partir d’ici rapidement pour éviter qu’on ne les remarques, la voyageuse se fit soudainement tirer comme un vulgaire sac de patate (mais sac de patate sensuel s’il vous plait…. Rester digne, toujours ! Peu importe la situation présente). Sauf que bin… sensuel ou pas, un sac de patate aveugle reste un sac de patate aveugle… et c’est de justesse qu’Ismael réussit à accompagner le geste de ce si bruyant camarade, évitant de se manger un bureau de taille assez conséquent, en très joli bois et finement ouvragé à ne pas douter. Du travail de chez moi ça ma petite dame .
Résumons un peu : un mangeage de bureau pour rouler bouler derrière après s’être légèrement assommée avec + une tentative d’étouffage avec un fruit… sa faisait beaucoup pour une première rencontre. j’accepte de tuer seulement au deuxième rancard, chanceux va. La voyageuse ne savait pas vraiment comment elle avait réussit à ne pas se fracasser le crane, un reste de ses entrainements surement ou juste une chance de coc… une sacrée chance.

« Bordel !Je peux savoir pourquoi tu essaye de me tuer mec ?» Siffla entre ses dents la jeune fille, passant une main sur son front où une petite bosse n’allait pas tarder à faire son apparition.

« T’es au courant que je vois que dalle ? Tu pourrais prévenir… »

Perdue dans ses grognements à voix basse, Ismael bougea légèrement les jambes pour s’assurer que rien ne soit cassé. Une des dagues de jet coincée dans sa botte avait légèrement entaillée sa peau et c’est d’un doigté agile qu’elle ôta l’arme, grimaçant sous la petite douleur.

« Master va me tuer en voyant mes blessures… bon dieu mec… oui j’ai eu une journée de merde et c’est pas en me mangeant un meuble que sa va s’améliorer. Je peux savoir ce que tu fous dans le bled administratif ? T’es en mission ou ton maitre est dans le coin ? »

Jouant avec sa dague de jet, la jeune fille se contenta de fixer droit devant elle… ne sachant pas vraiment où se trouvait son camarade.

Peter avait trainé la jeune fille littéralement et quand en était venu le temps et bien… IL était passé sur le bureau, avant de se jeter sous le dit bureau. Donc oui, on peut bien le dire, il était passé sous le bureau, tirant la femme, qu’il savait aveugle à présent. Le jeune homme vit qu’elle l’avait suivi… Bon ok… Il l’avait trainé mais maintenant que les gardes commençaient à s’activer, fallait quand même bien faire quelque chose. Aussi il la positionna avec lui sous le bureau. Ils passés aisément sous le meuble en bois noble. C’était un de ses gigantesques bureaux d’accueil sphérique qui prenne tous les milieux des halls, généralement remplie d’hôtesse. A cette heure tardive les hôtesses étaient partit… Comme presque tous le monde… Après tout il n’y avait plus que des gardes sous testostérone…
Le jeune homme détailla la jeune femme… Qui était assez canon pour une sotte en soit… Le jeune homme était ravi de voir une rosbeef sur cette planète de dingue et de malades. La jeune fille lui parla. D’une voix assez suave… Sauf qu’elle l’engueuler. Comme quoi LUI il avait essayé de la tuer ELLE ! Lui qui aurait tout donné pour pouvoir lui parler un peu, lui demander si elle était partit depuis longtemps de la Terre, si elle savait comment rentrer… Après tout même une londonienne qui passe ça vie sous la pluie doit savoir comment elle est venue… enfin… Il espérait…

-Comment ça MOI j’ai essayé de te tuer ?! Je te signale quand même que l’aveugle n’a même pas embarquer que des gardes commençait à fureter et je ne sais pas toi mais moi juridiquement sur cette foutue planète je n’existe pas si on me trouve ici je suis mort et Némésis niera mon existence…

Peter était toujours sincère. Sans trop savoir pourquoi, il ne souhaitait pas mentir à une compatriote, même si celle-ci ne faisait clairement pas partit de Némésis. A ce qu’il pouvait en juger, elle devait appartenir a Shivera, comme le prouvait sa veste en cuir élégamment noué autour des hanches et les bottes qui faisait ressembler tous les membres de Shivera a des accrocs au Paramilitaire…
Peter se reprit cependant, ce n’était pas le moment de perdre le contrôle. Il aurait pu sauter hors du bureau et ce mettre à courir aussi vite que possible, les soldats n’aurait rien compris et il aurait laissé l’impotente sur le carreau. Cependant comme le narrateur n’arrête pas de le dire, hors de question d’abandonner une terrienne, ami ennemie, potence ou impotente… et la agaçante ou non… Bien que le non était à mettre dans la catégorie irréaliste…

-Bah non espèce d’andouille aux yeux grisâtre… je l’sais que depuis maintenant. Après tout même si tu ne peux pas le savoir c’est le seul moment depuis le début que je te vois de face… Enfin de face… Seulement si tu cesse de regarder un point derrière mon crâne…

Le jeune homme n’essayait pas d’être méchant ou même froid, il était juste sincère, mais toujours un peu trop, comme d’habitude…
Pendant toute la durée de ses discours, il murmurait fort, la voix tremblante insistant sur certains mots. Son accent américain était bien discernable dans ses paroles. Il continuait d’écouter ce que lui disait la jeune femme a un certain moment, elle parlait toute seule a propos de son Maître et de sa journée de merde qui ne s’améliorerait guère en mangeant un meuble… somme toute elle tenait un dialogue de sourd agrémenter d’un discours de folle…

-Comment ça un maitre… Eh ! On n’est plus au temps des soumissions noirs blancs des négriers et tous le tintouin … J’ai pas de Master et je suis la pour visiter, comme les touristes japonais tu comprends ? Si ça peut t’intéresser j’appartiens... entre guillemet, au clan Nemesis. Je gagne 2000axia par mois, me prénomme Peter Stark, suis loger dans la caserne de l’Armée de Défense, je mesure 1m80 pèse 70kilos… c’est fini les questions ?!

Le jeune homme repondait d’un ton badin, sans être réellemnt serieux c’était strictement vrai. Après tout, il s’ne moquait si cette folle allait tout radoter a son Master. En effet, quoi de mieux que de faire connaitre aux gens sont existences pour être tranquille ? Même si Némésis lui ferait sans doute imploser le crâne avant qu’il ait contacté le facebook d’Ataraxia… Tout le temps qu’ils avaient passé sous le bureau, les soldats c’étaient rapprocher des jeunes gens. Ils semblaient les avoirs remarquer… Aussi, les deux n’étaient pas très discrets. Pete sortit son taser, de sa poche et lança à la jeune femme :

-J’espère que ta quelque notion de combat ou alors que tu cours vite.

L’affrontement semblait maintenant inévitable. Les soldats étaient à quelque mètre seulement. Avec armes sortit à entendre la ceinture de leurs tenues… l’acier cliquetait plus librement. Comme si on avait enlevé une arme d’un étui somme toute…
Les agents de sécurité toquèrent sur le bureau. Pete posa un doigt sur les lèvres d’Isma et cessa lui-même de respirer… Espérons qu’ils s’en tiennent là.

Qu’est ce que… quoi ? Minute mon grand qu’est ce qu’il venait de dire ? La respiration de la voyageuse venait de se bloquer dans sa poitrine tandis que son cœur rata un battement. Un salaire ? Pas de maitre ? Courir ou mourir ? C’était quoi ce bordel ? Bon dieu, tout ce passait vraiment trop vite. Elle était rentrait dans cet immense hall depuis même pas quoi… 5 petites minutes à tout casser, et voila qu’elle se retrouvait avec la garde sur le dos, un voyageur payé (c’était surement le plus aberrant de l’histoire), sous une table géante ronde avec quatre pauvres dagues de jet qui se battaient en duel. La voyageuse, si elle se faisait chopper (et il y’avait toutes les chances du monde pour que cela arrive), n’allait pas pouvoir mette un orteil dehors avant des centaines d’années, au moins ! La garde du corps d’un chef de clan prise en flagrant délit de fuite… sa craignait du boudin ! Un flagrant délit de… de quoi exactement ? Fuite ? Attaque de garde en service ? Mangeage de pomme dans un lieu public ? Qu’allait il advenir d’elle si ces horribles créatures mettaient leurs sales mains sur elle, hein ? Pauvre créature recouverte de poussière qui ne cherchait qu’à rentrer dans son terrier pour se blottir contre son maitre, sentir sa chaleur réconfortante et…. D’ailleurs qu’allait dire Tael ?. Peut être qu’il va me punir et me renier, refuser mon existence. Est ce que je vais finir ma vie en prison ? Non ! Une fille aussi mignonne que moi ne peut finir dans un coin aussi sordide… sans prendre douche

Devant cette horreur hygiénique, Ismael se força au calme, inspirant doucement. Devant eux, le bruit de pas venait de se rapprocher… « Les forces de l’ordre » n’étaient pas loin. Ce n’était pas le moment de paniquer et surtout par le moment de se faire prendre. Surtout pas maintenant ! Alors qu’elle était si « proche » de retourner sur ses terres. Ismael n’avait pas le droit de se faire capturer. Plus simple… elle ne voulait pas se faire capturer et interroger, de un. Et de deux… c’était pas le moment de se faire avoir alors qu’elle venait de rencontrer un voyageur, une arme quoi… un clebs… qui était payé ! Payé ? Bon oui sa coule de source de payer quelqu’un qui bosse pour vous, mais jamais oh grand jamais Ismael avait put imaginer un seul instant qu’on accepterait de payer un voyageur. Va m’attendre l’autre… On pouvait toujours demander et frapper du pied… un bon coup de pied au derrière devait remettre les idées en place des quelques revendicateurs terriens. Quoi qu’un français pourrait être plus dur à faire taire.

Continuant de laisser parler le jeune homme qui n’avait rien de mieux à dire que de donner son poids (espérait il que la métis lui fasse partager ses mensurations ?), la jeune fille était en pleine réflexion. Le hall était trop grand et bien trop éclairé pour pouvoir s’en sortir aussi facilement par une simple course et les hommes surement très bien armés pour faire face à ce genre de réactions. Que restait il donc comme choix ? Elle ne pouvait pas laisser tomber mais la fuite semblait impossible… quand à rentrer dans le lard… non mais vous l’avez regardé ? Un petit toctoc vint accentuer cette tension… et merde Qu’est ce qu’elle devait faire ? Dire « y’a personne » était à exclure. Rhaaa pourquoi devait elle trouver autant de chose à ne pas faire dans cette situation ?
Il fallait prendre les choses en mains et vite.
Ecoute moi bien… si je me fais prendre je me fais aussi tuer. On se retrouve à la sortie Darling

Non mais solidarité plus tard… pour l’instant c’était d’abord sauver son joli postérieur. Espérant que le voyageur regarderait autre part et que les cheveux sombres pourraient cacher suffisamment son regard, la jeune demoiselle usa une nouvelle fois de son don. Noir et lumière… toujours aussi saisissant comme contraste. Un groupe d’individus : point faible de la formation à gauche. La porte à 10 mètres. Pas de meubles à l’horizon. Pas de fenêtres praticables. Deux escaliers à 15 mètre vers la gauche. Trois câbles partant de sous la table ronde trop lourde pour qu’on puisse l’utiliser ou la balancer… table qui servait pour les hôtesses d’accueil. Pas d’arme. Pas de porte de sortie. La misère totale. La fin des haricots.
Bon. Il ne restait pas d’autre solution…. Cette rencontre allait vraiment couter cher pour la pauvre fille qu’étais Ismael. Il fallait faire vite. D’abord dénouer son pull pour se le mette sur la tête. Ensuite… retirer une des boules d’acide du talon de ses chaussures. Deux dagues de jets dans la main gauche… une veste et une boule d’acide dans la droite. Oki sa va être chaud

Un : faire une sortie.

La main du garde venait de se poser sur la surface de la table... ses genoux se plièrent. Dans cette seconde qui n’échappait pas aux pupilles d’Ismael, la jeune fille lança sa première dague de jet juste au moment où l’homme passait sa tête sous la table, un sourire peu engageant sur les lèvres. Reflexe de soldat obligeant, la seule manière de l’esquiver fut de s’écarter soudainement, de modifier son centre de gravité et de tomber sur les fesses, vers la droite en poussant un petit « Wow » tout à fait compréhensible. Sauf que vers la droite… il y’avait le reste de l’équipe.

Deux : faire une plus grosse sortie

La tache rouge s’agrandit tout aussi rapidement. Le point faible de la formation venait de s’étaler. Sa passe ou sa casse Saisissant sa chance, la voyageuse se dégagea de sous cette table, juste à l’endroit où l’homme c’était tenu quelques seconde avant.
C’était à peine si elle savait ce qu’elle faisait… ce genre de réaction n’avait été vu que deux ou trois fois avec son maitre. C’était encore très aléatoire niveau résultat… mais bon. Sous la surprise des gardes, qui virent surgir les deux adolescents, la jeune fille fit tourner la deuxième dague de jet dans sa main gauche pour la jeter vers le reste de l’attroupement, fonçant à toute vitesse. Le genre de mouvement qu’on ne voit qu’une fois dans sa vie à ne pas douter. La surprise et le projectile devait permettre de gagner un peu de temps. C’était ce qui était prévu….

Couuuuuuuuuuuuuuuurs

Trois : fermer la sortie

Sans se soucier des dégâts et victimes possibles, Ismael balançant la fameuse boule d’acide sur le reste de la troupe. Si ça les ralentit pas… Pas le temps de regarder les dégâts… prenant ses jambes à son cou, la voyageuse ne profita de ce fameux chaos pour se diriger de toutes ses forces vers la porte d’entière, sortie qui était la plus proche. Il ne restait qu’a espérer que son camarade se débrouillerait

Mais quelle andouille… Quelle stupide andouille ! La jeune femme n’avait toujours pas compris qu’en ce la fermant ils avaient UNE chance que les gardes, surement mal payer et qui n’en avaient pas grand-chose à faire d’un peu de raffut... Au moins si cette grande perche était restée planqué les auraient-ils découverts, mais ils els auraient juste jeté dehors un coup de pied à la fesse, mais NOOOOON, la p’tite brune voulait faire son chaud… L’espèce D’idiote… Une cheerleaders… Au moins… Voir le tabouret de la salle de SVT…. Le pauvre garde… Toc toc, Oui ? Pouf une dague dans le nez… ou comment commencer une discutions avec des gardes, pas du tout virile, qui en voulait juste a la photo du Bifdul sur le bureau sans doute… Et elle qui venait plu tôt de dire que si elle ce faisait tuer, il mourrait lui aussi… Elle devait sans doute être attardée, ça devait être ça… Même lui savait que le transfert donnait des pouvoirs… La jeune femme devait donc en avoir… Tout comme lui, avec sa super vitesse qui feraient passer ce gros bill de flash Gordon pour une peau de balle ralentie sur magnétoscope.
Peter vit la jeune femme se lever juste après, le pauvre soldat qui n’avait rien demandé a personne ce trouvait assis par terre, yeux ébahi… Il devait sans doute pas si attendre, ce qui en soit et assez normal. Et heureusement, il n’y a que les aveugles pour lancer des dagues de jet sur les passants au premier rencard, le gens normaux, attendent plus longtemps, après le mariage généralement quoi…

-Non mais tu va pas bien espece de Rosbeef de mes deux ?!!!

Bon… Comme qui dirait… Grillé… Mais aussi, on lui avait rien demandé a cette espèce d’idiote de peaux blanches de Marde ! Bon ok, il devait courir, ce qu’il fit… assez rapidement… L’aveugle se déplaçait assez aisément pour… une aveugle. Peter s’était redresser mais ne courrait pas, il sortit son taser de son sac, le prit a deux mains façon flingues et, commença, cette fois la, a courir. La courte distance ne lui permettait pas de vraiment laisser libre court a sa vitesse, il atteignît quand même une centaine de kilomètres par heure avant de rejoindre la jeune file, juste en courant... Bon récapitulons :
Elle lançait des dagues de jet presque comme une voyante, elle semblait hysterique à courir dans tous les sens
Elle venait par la présente d’ameuter la plupart des soldats qui tournait autour du ministère… Même sur Terre le premier attardé sait qu’un ministère c’est bien garder... Même le ministère de l’écologie est bien garder… Pourtant y’a jamais vraiment grand monde… Et la cette idiote lançait une dague sur un soldat et une… et bien, une boule d’acide semblait-il, sur l’autre groupe de solda Soit. Peter dépassa enfin la jeune femme, l’adrénaline lui donne des ailes apparemment. Il la dépassa et vit un garde du coin de l’œil, son Taser se déclencha, les deux dards partirent vers le garde, se plantant dans son torse. Un bruit électrique ce fit alors entendre. L’homme était couché, la jeune femme sauve… Sauf si elle glissait sur le corps inanimé… Mais encore relier au corps, des câbles électriques. Peter les décrocha de son Taser et les lança en direction du corps. Bien pratique ce truc… Maintenant il réenclencha soudain une cartouche. Il aurait put l’utiliser comme Taser de contact et taper les gardes avec mais son cerveau n’y avait pas encore pensé que ses bras agissait déjà.

-C’est assez vite pour toi ? Mais enfin qu’est-ce qui te prend ? Au pire on aurait du expliquer pourquoi on a de faux papiers… La on est accusable de meurtre, de lancer de divers projectiles, et de tout plein de truc pas sympatoche !

Peter courait maintenant devant la jeune fille, effectuant des tours autour d’elle pour conserver sa vitesse. Bon, il venait aussi de lui révéler son don dû au transfert. Mais elle aussi, les yeux d’Ismael n’était pas comme d’habitude, sans réellement savoir ce qu’il représentait, il était clair que ça capacité toucher a la vision, et pour une aveugle, cela était déjà immense progrès.
Il arrêta de faire les larges cercles autour de la jeune femme et, se dirigea vers la sortie et, avant même que la jeune femme ne l’atteigne, maintenu la porte ouverte, la jeune femme n’avait sans doute pas tout suivit vu la taille du jeune homme et la vitesse de déplacement. Elle sortit donc par la porte ouverte et, le jeune homme commença à la suivre, mais il remarqua soudain un bouton… Un gros bouton… Le genre de gros bouton rouge ou on écrit d’habitude : « Don’t touch it’s for the total annihilation of the world Darling » enfin, ce genre de truc… Mais il décida quand même de taper dedans. Avec la vitesse le verre de sécurité se fracassa, le bâtiment s’ébranla et on se serait crut dans un film de SF avec invasion de virus qui tuerait ta grand-mère… Le bâtiment sembla se placer en quarantaine. Les issues se verrouillèrent peu à peu… Peter se jeta par la sortie, quand un volet blinder genre : « tu m’touche tu meurs » se referma HEUREUSEMENT derrière lui. Bon au moins était-il tranquille. Isma dehors, lui aussi, les gardes dedans… Il s’adossa au mur et parla d’une voix calme douce et enjouée à Ismael :

-Non mais tu te prends pour karaté girl espèce de demeurer ?!! Tu crois que c’était VRAIMENT nécessaire ?!! On est cataloguer a vie la ma grande… Et c’était quoi le truc avec la boule d’acide ?! Tu sais qu’il existe des versions non létales comme celle là ?!

Pete sortit deux sphères bleuâtre de son sac, les boules de gaz somnifère était dans des écrins sécuriser pour évité r la casse accidentelle. Peter ne lâcherait pas de suite la jeune femme… Mais bientôt… On devait avoir passé 23h maintenant.

Et Ismael se mit à rire. Ce n’était même pas une façon d’évacuer son stress ou un rire ironique… c’était un éclat de rire franc comme elle n’en avait jamais eu sur Ataraxia. Un de ces rires qu’on partage normalement entre bonnes copines et qui lui fit monter les larmes aux yeux, couper son souffle et donner quelques crampes au ventre. Un rire incontrôlable, qui réchauffe le cœur et qui surgit sans qu’on puisse s’y attendre.

« Catalogué… à vie ? Mais t’es débile ou quoi ? » Réussit elle à dire entre deux éclats de rires, remettant sa veste avec difficulté. La jeune farfouilla un instant dans ses poches pour sortir deux simples lanières de cuir qu’elle utilisa pour nouer ses cheveux en petites couettes, riant toujours aux éclats dans le silence de la zone administrative. Soudainement insouciante de pouvoir se faire remarquer d’avantage. Quelques larmes glissaient sur ses joues poussiéreuses, brillantes dans la lumière de la nuit, la seule qui permettait de voir quelque chose dans la nuit qui était tombèe depuis bien longtemps et qui provenait uniquement de l’immense ciel étoilé au dessus d’eux et de quelques lampes bleutées disséminées autour d’eux. Au loin, l’horizon brillait faiblement… la zone Nemesis était l’unique autre source de lumière, le reste de la ville paraissant plongé dans le sommeil et l’obscurité, envahit d’un silence réconfortant et trompeur… comme tout par ici. L’air était frais et pur, nettoyé par la pluie et l’orage du début de l’après midi. L’immense arbre qui abritait le ministère de l’architecture était agité par de petites brises et au milieu de ce décor si étrange, la voyageuse se sentait étrangement bien malgré la fatigue, la faim croissante et la migraine qu’elle ressentait. Réconfortée et rassurée juste par la présence d’un compagnon terrien. Heureuse de parler librement… au beau milieu de la nuit, sans avoir pour l’instant d’autres soucis à affronter, même si ils c’étaient insultés depuis le début de leurs dialogue.
Arrivant enfin à maitriser sa crise de fou rire, la métis tapota l’épaule du jeune homme et essuyant les larmes, un sourire triste sur son visage.

« Tu sais… pour être catalogué il faudrait exister mon grand. » Sa voix s’éteignit un instant avant de reprendre, s’avançant sans trop savoir où aller, juste pour mettre un peu d’ordre dans ses idées qui se bousculaient… qui pouvaient enfin sortir sans être limité par son vocabulaire.
« Il faudrait… il faudrait et qu’il y’ai quelqu’un qui nous reconnaisse. Je ne sais pas pour toi… mais moi je n’ai même pas de faux papier à montrer. »

Sa voix avait réussit à rester neutre, sans véritables intonations. La voyageuse semblait juste énoncer une vérité générale ou une leçon apprise par cœur… à grand coup de baffes à en juger par le regard un brin fuyant qu’elle arborait et pas la soudaine crainte qu’elle ressentait une fois redevenue aveugle. Finalement dos au jeune homme, elle leva la tête vers le ciel, imaginant seulement ce qu’elle aurait put y voir

« Si mon maitre apprend que quelqu’un m’a adressé la parole, je peux dire au revoir à ma paillasse et j’irai dormir avec quelques bestioles qui ne rêvent que de me manger. Alors ne t’inquiète pas… on a fait ce qu’il fallait faire. J’ai plus à perdre que toi »

Aucunes traces de remords… l’état de santé des gardes n’avait pas l’air d’inquiéter la voyageuse. Aucunes réactions… aucun mouvement sauf celui de quelques mèches noires qui s’agitèrent.

« C’est quand même pas la première fois que tu vois quelqu’un manquer de tuer une autre personne. Ils sont payés pour mourir… et c’est notre boulot donc… je ne vois pas ce qu’il y’a de mal »

A moins qu’elle ne cherche juste à être rassurée ? Juste un instant… juste un moment de paix ? Mais tant de questions venaient maintenant. Était-il ici depuis plus longtemps qu’elle ? Depuis quand était elle là ? Avait on parlé d’elle aux informations ? Qu’est ce qui se passait là bas ? Est-ce qu’elle était devenue un monstre ? Cette fameuse angoisse de ne plus se reconnaitre dans un miroir… celui de ne plus pouvoir se dire « humain » et d’avoir les mains rouges de sang. Voulait-elle le savoir ?

Ses lèvres étaient entre ouverte, prêtent à prononcer toutes ses réflexions. Mais encore une fois le courage lui manquait.
« Et tu as insulté beaucoup d’autre voyageur depuis que tu es ici monsieur le yankee ? Parce que tu dois etre ici depuis longtemps pour te comporter aussi mal devant une jeune et frêle demoiselle. »

Ok.. la frêle demoiselle venait de peut être tuer quelques gardes mais… bon c’était pour la forme et la formulation !