La Pararius Fletifer
Ou « Fleur Parasite »
Parmi les plantes qui poussent sur Ataraxia, la Pararius Fletifer compte sûrement parmi les plus étranges et les plus terribles.
Cette plante se présente sous la forme d’un enchevêtrement de liane d’un vert foncé et brillant raillé de lignes plus sombres. A l’extrémité de chacune des liane se trouve une fleur dont l’aspect rappelle une tête d’artichaut pourvu d’épines. Lorsque cette fleur s’ouvre, elle se sépare en trois parties et présente un intérieur de couleur rose sombre couvert d’épines suintant d’un poison mortelle.
Poussant dans les cavernes profondes et humides, ces végétaux prolifèrent par centaines, agrippés aux parois rocheuses qui leurs fournissent l’humidité dont-elles ont besoin pour survivre. Très capricieuse en matière d’environnement, la plante est très dure à élever dans d’autres conditions.
Le nom peu flatteur de cette plante lui vient du deuxième mode de vie que l’on lui a découvert. En effet, c’est là ce qui fait la particularité de ce végétaux: bien qu’immobile la plupart du temps, il est capable de se mouvoir à la manière d’un serpent, sa fleur lui servant de « tête », lorsqu’il perçoit la présence d’un être vivant. Sa réaction face au contact d’un corps chaud étranger sera de se détacher de son groupe de liane et d’immobiliser sa victime en s’enroulant autour de ses membres. Sa fleur entreprendra alors de percer la peau de la victime en se servant de ses épines externes pour pénétrer sous l’épiderme, creusant un sillon dans la chair où elle s’installera, s’abreuvant du sang de son nouvel hôte.
Sachant que les plantes communiques entre elles, plusieurs dizaines de plantes peuvent pénétrer la peau d’une victime en une seule attaque. Si un taureau peu survivre à douze de ces parasitages, un humain ou semblable ne peut en général survivre à plus de dix parasitages.
Si la victime survie à un parasitage, elle ne pourra retirer les plantes de son corps sans sectionner le membre parasité, car les racines des végétaux se seront implanté dans ses veines et artères pour y puiser le sang nourricier. Le parasité pourra en revanche tirer profit de cette nouvelle « cohabitation ». En effet, soucieuses de protéger le corps de leur porteur, les plantes réagiront et obéiront à sa volonté mentale, et pourront sous ses ordres sortir une partie de leur corps hors de la chair et attaquer un adversaire si on leur demande.
Notons aussi que le poison présent dans ses épines internes a la particularité de changer de propriétés si la plante ingère certaines graines en particulier. Voici la liste des graines connues pour une telle utilisation:
-graines de pavot : poison soporifique
-graines d'orchidée : guérison d’empoisonnement
-graines de rose noire : paralysie musculaire
-graines de lys : trouble de l’esprit et visions
-graines de perce-neige: euphorie douce, calme la nervosité