| Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène. |
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| Une chimère peut en cacher une autre [Mat] | |
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{Lyïa Astan Lyandrïa}
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| Sujet: Une chimère peut en cacher une autre [Mat] Lun 31 Mai - 19:27 | |
| ‘Je ne me souviens pas d'avoir jamais été fatigué par le travail. En revanche l'oisiveté m'épuise complètement.’ Sherlock Holmes, Le Signe des quatre (1890) Ouïe : Souffle du vent dans les rosiers. Clapotement des poissons dans le bassin. Froissement des pages que je tourne.
Odorat : Rose, mes rosiers blancs et rouges en pleine floraison. Orange, notre oranger nain qui commence à donner ses premiers fruits. Epice et menthe, le parfum de marc.
Gout : Rien.
Tact : Chaleur de NeShä contre moi. Douceur du papier que je tiens entre mes mains. Moelleux du fauteuil sur lequel je suis assise.
Vue : Notre jardin en floraison : les rosiers sur les murs, le plafond de verdure et le bassin aux poissons. Marcs, assis sur une chaise à mes cotés. Un bout de ciel, couvert de petits nuages blancs. La journée avait pourtant bien commencée. Levée, douchée, enfin habillée à 8h, j’avais profitée de la voiture de mon maître, qui se rendait à un rendez-vous du coté du ministère, pour aller faire mes premières visites de la journée. Un noble Némésis qui avait été malade toute la nuit, une petite fille de la haute-classe adratée avec un peu de fièvre…Rien de très angoissant au tout début. Puis je m’étais rendu chez mes patients moins riches : je n’avais pas ma propre voiture, et me déplaçait donc comme tout le monde : les transports en commun, et la marche à pied. J’avais cependant l’avantage de bénéficier de toute la place que je voulais, la présence de mon hybride géant formant –je ne sais pourquoi- un cercle vide autours de nous. Un vieillard en train de mourir de vieillesse, un jeune homme qui avait fait une mauvaise chute, et une femme enceinte que je surveillais, le tout fut expédié avant 11h. Autant dire que j’avais à présent du temps devant moi. Avec la fin des grandes épidémies de l’hiver, et le retour d’un temps assez clément, j’aurai dans les prochains jours tout le loisir de m’occuper de moi et mes connaissances. Enfin, de moi surtout. Ou plutôt, c’était là ce que je prévoyais. Mais mon maître ne l’entendait pas de cette oreille. Et aussitôt que je remis les pieds à la maison, j’eu la surprise d’y trouver Marc Omoura, mon professeur de médecine, qui m’y attendait. Après une séance ragot-papotage, il me tendit un livre, m’envoya m’assoir dans le jardin, et s’attela à la dure tache de réparer à manger. Mon maître était encore absent, occupé avec un interlocuteur que je ne connaissais pas et autours duquel il faisait beaucoup de secret. J’adore les livres, les vrais, en papier, avec une belle couverture décorée. Des objets d’art, contenant des histoires, des connaissances… Je conservai partout avec moi un exemplaire d’un petit livre à couverture de cuire, aux pages dorées. C’était un ouvrage étrange, venant, selon mon maître, d’on ne savais où. C’était l’histoire d’un homme menant des enquêtes, se déguisant souvent. Alyster et Marc trouvaient qu’il me ressemblait, surtout u niveau de la manie de se métamorphoser pour partir en quête de savoir. Comment s’appelait-il déjà ? Ah oui. Sherlock. Drôle de nom. Mais j’avais appris à admirer ce personnage, et même à tenter de raisonner comme lui. Sa logique était parfaite. Je surpris un regard réprobateur du médecin. Zut, l’autre livre. Je me replongeais dans la lecture passionnante – on y croit-des mécanismes d’apprentissage chez l’enfant, et de en quoi cela influençait son développement. C’était encore un manuscrit d’un des auteurs que suivait Marc, un chercheur frustré et renfermé, mais prometteur. Par contre, c’était barbant. Bon, ce n’était pas tout, mais j’avais d’autres choses à faire. Abandonnant le plaisir d’une lecture ‘normale’, je tournais les pages, photographiant d’un seul regard les phrases inscrites sur le papier.! Une fois le livre achevé, je me levai, jetai à mes poissons dans le bassin au fond du jardin trois morceaux de pain – enfin, quand je dis poissons, ce sont des créatures allongées avec nageoires, dents et plumes, qui peuvent voler autours du bassin. Ce furent mes premières expériences, un instant d’émotion je vous prie- et regagnai la maison. Trempant un doigt démesurément long dans la sauce parfumée que mon professeur préparait, je m’installai en tailleur sur le comptoir qui nous servait de table et attendit. Les premières questions fusèrent : « Les étages du cerveaux ?-Télencéphale, diencéphale, mésencéphale, métencéphale, myélencéphale. -Chez l’embryon ?-Prosencéphale, Mésencéphale, Rhombencéphale. -Les aires du cerveau ?-Frontal, fonctions motrices, psychiques et psychomotrices. Pariétal, fonctions sensitives. Temporales, fonctions auditives. Occipitales, fonctions visuelles. » Et ainsi de suite jusqu’à ce que l’ensemble du livre y soit passé. D’ici-là, le déjeuné était prêt, et nous n’attendions plus que mon maître pour passer à table. Celui-ci arriva 5 mn après, et nous pûmes manger tous les trois. Heureusement pour moi, il était de bonne humeur, et se mit à parler longuement de choses et d’autres avec Marc, ce qui me permit de me servir à peine et de manger encore moins. C’était plus fort que moi, j’adorais la nourriture de Marc, la nourriture en général même, mais je n’avais pas faim. Raison pour laquelle ma balance restait rangée, car cette idiote prévenait automatiquement mon médecin dés que je perdais le moindre kilo. Toute occupée à étaler consciencieusement la sauce sur le bord de mon assiette, je ne compris qu’en retard les projets de mon maître pour l’après-midi. « Quoi ? Je vais OU ? -Je t’emmène chez un … confrère qui pourra, j’en suis sur, t’apprendre beaucoup. J’ai déjà demandé à Silipps de te préparer Kiratane, qui t’accompagnera au moins jusque là-bas. Je compte sur toi pour bien te tenir. »Après avoir supplié en vain Alyster de me donner plus d’informations sur ce mystérieux nouveau mentor, je me mis à réfléchir. Il n’était pas sur de lui ce matin, c’était sans doute l’homme qu’il avait rencontré aujourd’hui. Un homme donc, car maître portait toujours ses chaussures noires lorsqu’il allait voire une femme. Bref coup d’œil à ses pieds : elles étaient brunes. Il portait une chemise blanche, une veste noire, un pantalon noir. Classe et élégant, c’était quelqu’un de haut-placé, au moins un égal. Ce qui nous laissait haute-classe, ministre, chef de clan, ou famille royale. Il pourrait m’apprendre quelque chose, c’état un adratée. Pas de poussière sur son pantalon, la rencontre avait eu lieu dans un endroit propre, pas de plis sur sa veste, il ne l’avait pas ôté, la rencontre avait eu lieue dans un endroit officiel –bureau, salon, café- ou à l’extérieur. Bon, cela donnait déjà pas mal de renseignements. Je vis Silipps, la chimère préférée de mon maître, une sorte de croisement entre un singe et aigle, sortir de ma chambre, accompagné d’un Kiratane habillé pour une fois proprement et simplement. Un simple pantalon noir, et un manteau de la même couleur. Je me levai alors de table, et tout en allant vider la charpie de mon déjeuner dans la poubelle, je formulai une demande vestimentaire à mon NeShä : une combinaison noire, sans manche, un peu décolletée mais sans plus, très moulante, qui mettait en valeur ma silhouette très fine. Je mis mes bottes militaires, pas très classes mais effroyablement pratiques, une veste kaki et tendis la main vers mes pistolets, négligemment jetés sur un fauteuil. Mon maître me fit alors signe que je pouvais oublier cette idée saugrenue, et je laissai là mes armes. Et bah quoi, on peut plus se méfier maintenant ? Mon sac atterrit sur mon épaule droite, et tout en me contemplant dans la porte du lave-vaisselle, je fis prendre mes cheveux une teinte brun-roux. Je coiffais mes mèches coupées au menton ce matin avec mes doigts, et enfin je fus prête. Un bisou à Marc, et je bondis jusqu’à l’ascenseur, accompagnée d’Alyster. Celui-ci me regardait, mi-souriant, mi-méfiant. Mais de qui se méfiait-il ? Moi, ou mon futur illustre maître ? Nous gagnâmes la voiture, et il me conduisit tout droit au quartier X. Il semblait décontracté, alors que plus ça allait, plus je devenais tendue. Ce n’est pas que j’étais timide, ça non, mais même la curiosité qui me dévorait n’arrivait pas à me faire oublier une certaine appréhension. Plutôt que de me laisser gagner par la panique, je contemplais les rues…Enfin, nous étions arrivés. Après un créneau à faire vomir un cochon à la diète, il m’éjecta de la voiture, attrapa S qui tentait de rester dedans, à croire que lui aussi n’avait pas envie de découvrir ce que cachait cette maison, et nous planta tous les deux devant la porte. Qui s’ouvrit. J’allais brillamment supplier mon mentor de ne pas m’abandonner là, lorsqu’une silhouette massive émergea de l’immense bâtisse…
Dernière édition par Lyïa Astan Lyandrïa le Ven 4 Juin - 16:35, édité 1 fois |
| | | {Matthew Khan Hortsman} Admin
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| Sujet: Re: Une chimère peut en cacher une autre [Mat] Mar 1 Juin - 21:16 | |
| Alyster… Un ancien élève de matthew, enfin un de mes anciens élèves… enfin m*rde on se comprend ou tout du moins je me comprend. Un amoureux du savoir comme beaucoup parmi nous, mais qui ne choisissait pas de l’appliquer de la même manière que nous autres… c’était dommage d’ailleurs… un pareil gâchis… Remarquez l’assommer, le passer sur la table d’opération et faire quelque retouche dans son cerveau pour le remettre dans le droit chemin pourrait avoir son utilité… mais je doute que ça le rende vraiment efficace… Si il souhaitais s’illustrer dans la médecine c’était son choix, mais pour ma par ma voie était toute autre, et pour en atteindre l’objectif ultime j’avais besoin d’acquérir le pouvoir… Enfin chacun sa vie, et chacun choisi sa destiné, et la sienne n’avait aucune chance d’entraver la mienne ce qui n’en faisait pas un ennemi… tant mieux d’un certain point de vue.
Il m’avait abordé, croyant parler au fils de son ancien mentor… il fut d’ailleurs assez surpris de constater que j’étais bien son ancien mentor… enfin en partie… Puis que je n’étais pas que ça… mais bon il n’avait pas vraiment besoin de le savoir ça. A vrai dire je doute que le fait que j’ai transplanté mon cerveau l’ait vraiment surpris… par contre le fait que j’ai réussi à en multiplier les cellules, un peu plus à mon avis… surtout que j’ai sus faire en sorte qu’elle s’agence parfaitement (ou presque, mais ça non plus il n’a pas besoin de le savoir) avec mon ancien encéphale. Enfin bon toujours est-il que la conversation fut agréable, il semblait avoir encore progressé, tant mieux pour ces patients, par contre c’est pas vraiment ça qui allait aider les murs de la villes a tenir… enfin comme il avait coutume de dire « Il y a assez de monde qui s’occupe de l’extérieur » pas faux en un sens… Après avec les nouveaux problèmes libéré par les lubies des clans à mon avis on serait jamais assez nombreux. Enfin chacun son point de vu après tout… mais j’étais peut être plus au courrant des emmerdes récentes que lui… plus en contact avec les ombres de la villes aussi.
Enfin bref la conversation finit par tourner apprentissage… Il fut déçu de savoir que je n’avais pas d’apprenti à l’heure actuelle… à vrai dire j’avais d’autre soucis en tête, par contre lui en avait une et peinait quelque peut a lui trouver de nouvelle choses à apprendre visiblement… oui je connais les môme gênomodifié (j’en étais un n’oublions pas) et ça progresse rudement vite ces bestiole, alors quand en plus on a un métier qui nous permet difficilement de faire des recherche, ils apprennent beaucoup plus vite que nous découvrons après tout… hum… prendre son élève en stage ? pourquoi pas… après tout j’avais du temps a perdre ces derniers jours, et pas d’idée de chose a tester, et puis revoir mes talents de professeur pouvait aussi avoir son intérêt si jamais le post de ministre venait à m’être ravi à un moment ou un autre… après tout chacun d’entre nous sait que ce genre de post peut vite se voir attribuer un autre propriétaire.
Bref je n’avais pas mis trop de temps a accepter, après tout peut être qu’en prime je pourrais détourner sa visiblement talentueuse apprentie de la voie de la médecine pour la pousser sur quelque chose de plus… Utile à la majorité dirons nous… bien que je doute fortement de pouvoir briser les années d’idéologie que Alyster avait du lui inculquer… qui ne tente rien n’a rien à vrai dire. Vous me direz Alyster a bien su se défaire des mon idéologie… mais la subtilité vient du fait que nous n’ayons pas vraiment eut la même vie lui et moi… si je me souciais des autres je serais encore dans la rue après tout… lui grosso modo il avait démarré au même rang que celui ou il était actuellement… Bref… nous fixions une dates, et je lui dis de m’amener sa chère protégée et l’affaire fut entendu… Je me dit à cet instant qu’il devait être vraiment préoccupé pour me faire autant confiance… je n’étais pas vraiment le plus fiable des hommes et il était rare que je n’ai jamais une idée derrière la tête… Bien que pour le coup je n’en avait pas vraiment si ce n’est peut être ce micro espoir de lui retirer son apprentie.
J’étais tranquillement assis dans le salon, en m’intéressant à l’un des nombreux « jeux » de logique et puzzle qu’on pouvait trouver en ataraxia… On pourrait se demander l’utilité de ce fait… mais il faut bien avouer que bien des fois, faire travailler l’esprit et la logique était le meilleur moyen d’avoir de nouvelles idées, ou de concevoir un véritable plan d’action. Ici le but était s’assembler diverse créatures capable de faire des liaisons les unes avec les autres, afin de former la structure la plus haute possible… l’exercice était relativement compliqué, dans la mesure ou le nombre de créature étant limité, il fallait parfois créer des trous dans la base de la structure pour pouvoir progresser. Bref… je m’évertuais a augmenter encore en taille lorsqu’on frappa à la porte… Je me désintéressais de mon occupation pour inspecter ma tenue… Un simple pantalon noir relativement serré, ainsi qu’un Chang pao (vêtement traditionnel chinois) court et serré, avec cependant des manches larges, pour ne pas qu’elles se tranchent sur mes lames d’avant bras. Je portait aussi des bottes sans talons, relativement courtes, bien qu’a l’intérieur de chez moi, étant donné que l’urgence pouvait me faire sortir a tout moment je préférait rester chausser. Dominus alla ouvrir la porte tandis que Durga débarrassait la table de ma précédente occupation, je ne lui avais pourtant rien demandé… toujours désagréable qu’il se prenne pour ma mère à ranger tout ce que je laisse traîner…j’entendis la voix grave de Dominus accueillir nos invitées.
« Content de voir que vous êtes en formes Alyster… bien que lors de notre dernière rencontre je ne faisais pas la moitié de votre taille, vous semblez toujours en aussi bonne forme que dans mes souvenirs. Vous et votre apprentie êtes les bien venu… vos chimères aussi bien entendu… bien que je doute qu’elles vous servent… Entrez Matthew vous attends. »
Il les invita a entrer, pendant que de mon côté je notait qu’ils n’avait ni employé le mot « maître » ni mon nom de famille… ces deux chimères étaient décidément trop familière… enfin au final j’étais un peu une chimère moi aussi… à noté que je n’avait pas créé Dominus e Durga à cette taille à l’origine, j’avais assemblé des tissus enfantins afin qu’ils se développent et évoluent normalement, s’habituant peu à peu à leur taille, et faire en sorte que tout soit proportionné, en bloquant ou accélérant le développement de certaine partie de leurs corps par moment. Bref je m’assis dans un fauteuil, devant une table basse autour de laquelle se trouvaient plusieurs fauteuil identique, Durga vint s’asseoir à ma droite tandis que Dominus fit entrer nos invités… deux être et deux chimères… un peu léger au niveau des gardes du corps pour me rendre visite… Tu a trop confiance en moi Alyster… j’aurais fait disparaître n’importe lequel de mes adversaires si il osait venir chez moi si peu gardé… heureusement tu n’en est pas un.
« Asseyez vous je vous prie. Besoin de quelque chose à boire ou tu passe juste en coup de vent Alyster? la question s'adresse aussi à vos chimère, et à vous mademoiselle. » |
| | | {Lyïa Astan Lyandrïa}
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| Sujet: Re: Une chimère peut en cacher une autre [Mat] Ven 4 Juin - 19:48 | |
| Ouïe : Respiration des hybrides autours de moi. Bruit de vaisselles qu’on débarrasse.
Odorat : Framboise et rose, mon parfum. Menthe et poivre, celui de mon maître. Fauve, celui de S et Silipps.
Gout : Rien.
Tact : Chaleur de NeShä contre moi. Main de S que je tiens.
Vue : Des chimères, plein. Mon maître. L’Autre. « Oui, oui, je ne passes qu’en coup de vent, en effet, j’accompagnais mon maître… » Ces paroles allaient sortir lorsqu’un léger coup de coude dudit maître m’ôta les mots de la bouche. Et mon souffle au passage. Je lâchai la main de Kiratane, et allai posément m’assoir sur un canapé. Je gardai un œil méfiant sur la chimère qui nous avait ouvert. Gardons notre calme, ce n’était pas parce qu’elle était énorme et effrayante que je devais m’alerter… Elle avait l’air amical. De toute manière, partir en courant et en hurlant ne serait pas très digne. Dés mon entrée dans la demeure de mon nouveau maître, j’avais mémorisé chaque détail, chaque emplacement, chaque objet, mais surtout, et c’était là le pire, chaque effroyable caractéristique de cet hybride. La deuxième chimère, celle qui débarrassait la table –notons au passage qu’il fallait que je demande à l’Autre comment il l’avait dressé, si je pouvais résoudre S à faire mes corvées de vaisselle à ma place ce serait divin-, était toute aussi massive que l’autre. C’était flippant. Je tirai S pour qu’il se place à coté de moi, ne sachant pas si le canapé tiendrait sous son poids euh…un peu trop important, et je me mis en tailleur. A toute allure, je collectais les informations : 1) L’illustre inconnu s’appelait Matthew. 2) Mon maître avait connu les chimères petites. 3) L’illustre inconnu était aussi flippant que ses bestioles. Non, il n’avait pas de queue serpent ni d’ailes dans le dos, mais il me faisait sensiblement penser aux morts-vivants des vielles séries, ou aux vampires des films en noir et blanc. Ses cheveux ont une drôle de coiffure, absolument pas naturelle. Tout comme leur extrémité rouge. Mais le pire du pire, c’est son œil, le seul visible. Tout noir, genre impossible de savoir où il regarde. Brrr, effrayant. Je retins mon attention à nouveau sur une des deux bêtes qui s’était rapprochée. Une sorte de serpent, sa queue donc, me fixait. Très joli reptile par ailleurs. Il faudrait que je m’en procure un un jour. Je le modifierai quelque peut, et ce serait un compagnon charmant. Et je lui donnerai un cerveau capable, à lui. S s’interposa doucement entre la créature et moi. Ce n’est pas mignon, cette volonté de me protéger ? Mais en voyant mon maître bavarder gaiement –si on peut appeler gaieté ce sentiment de décontraction visible par ses muscles détendus, ses pupilles serrées, ses doigts croisés et son souffle profond- je me dis que je ne devais vraiment pas avoir peur. Enfin, ce genre de chose ne se contrôle pas... Matthew, en revanche, était plus difficile à cerner. Le fait que je ne puisse discerner ses yeux en était une cause, le fait que je ne le connaissais pas encore en était une autre, qui m’empêchait de lire en lui comme en mon maître. Mais ça viendra, un jour, je saurais ! En observant les chimères dont il s’était entouré, je devinais qu’il était soit très puissant, soit menacé, soit parano, soit tout à la fois. Mais je gardais un problème existentiel : quel âge pouvait-il bien avoir ? Parce qu’il faisait peut être 30 voir 40 ans –ma jeunesse me rendant difficile de donner un véritable âge aux adultes-, mais si mon maître avait connu ses chimères, et si lui et mon maître se tutoyaient, et si moi je n’en avais jamais eut connaissance, c’est que leur rencontre date d’il y a plus de 15 ans (2mois 25jours). Et qu’ils se connaissent bien. Et cela lui donne au moins 45 ans. Et donc je n’arrivais à rien. Je décidai donc d’oublier ces efforts de calculs, qui bien que très agréable, me donnent des mal de crâne épouvantables lorsque combinés à la foule des perceptions qu’impose un nouvel environnement. Je n’avais toujours pas dit un mot. Mon maître s’interrompit alors, et me lançant un regard qui me disait « ait l’air aimable, arrête d’essayer de décoder chaque centimètre de cette pièce et soit polie » prit congé de notre Hôte. Il embarqua son hybride avec lui, et m’abandonna seule, avec S et ces trois étranges personnages. Essayant de prendre un air assuré, je me tournai vers mon nouveau mentor. « Vous avez travaillé avec Alyster ? Il n’a rien voulu me dire, avec l’âge il aime de plus en plus les secrets…Je ne sais pas qui vous êtes pour lui, mais alors j’ai eut beau le tanner, il refuse de me donner des informations sur vous. Et d’ailleurs, quel âge avez-vous si ce n’est pas indiscret ? Parce que vous faîtes nettement moins vieux que lui, mais il me semble que c’est trompeur. Et je veux bien un jus de fruit si vous en avez. »J’ajoutais à cette …prise de contact un sourire des plus charmeur qui généralement convainc tout individu de sexe masculin comme féminin d’obéir au moindre de mes ordres, et décroisai mes jambes. Et puis je croisai à nouveau le regard du serpent. Pur réflexe, je mimai un grognement –mon coté bestial, je ne sais pas…-et détournai le regard pour cette fois atterrir sur l’autre chimère. Bon, ce n’était pas gagné. Je me levai, et vint me poser juste devant S, qui se tenait debout. Je le sentais tendu, et chose bizarre cela me fit l’effet inverse. Sa présence avait quelque chose de réconfortante. Je sentais NeShä tout contre moi, présence totalement pacifiste, mais cela me rendait plus sure de moi de savoir que je n’étais pas seule avec ces trois là…Enfin, s’ils n’étaient que trois. Matthew semblait tout aussi proche de ses chimères que moi…Mais cette pensée me fit venir une nouvelle question à l’esprit en même temps qu’un sourire malicieux s’étalait -sans ma permission, précisons le- sur mes lèvres : « Au fait, comment dois-je vous appeler ? Matthew, c’est un peu familier non ? » |
| | | {Matthew Khan Hortsman} Admin
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| Sujet: Re: Une chimère peut en cacher une autre [Mat] Dim 6 Juin - 0:30 | |
| Un spécimen intéressant que mon ancien élève avait eu la bonne idée de me ramener au final… à vrai dire je me désintéressais assez vite d’alyster… je l’appréciais… mais comment dire, il ne méritait pas autant mon attentions autant que sa « création », je m’excuserais peut être du terme, mais il fallait reconnaître que nous modelions nos disciples à la manière qui nous arrangeait… Bien que je m’étais un peu raté dans le cas d’Alyster… un de plus parmi là longue liste des mes expérimentations… Enfin il restait quelqu’un de brillant c’était déjà ça que je n’avais pas raté. Après pour le reste… je pense qu’il valait mieux que je me concentre sur sa chère disciple si je voulais obtenir du résultat. Je dois reconnaître qu’il l’avait bien choisit… et je ne parle pas du physique… Mais plutôt de cette habitude qu’elle semblait avoir de systématiquement tout analyser… Chose que je n’allais bien évidemment pas lui reprocher.
Alyster compris d’ailleurs très vite que, quand bien même un échange scientifique puisse être des plus intéressant pour nous deux, je n’avais plus rien à faire avec lui. Il était crée et forgé, mes recherches pourraient peut être lui servir, mais il savait que je ne les divulgueraient pas… de son côté je doute qu’il ait quelque chose a m’offrir… ma science pouvait aider dans la sienne, l’inverse n’était pas forcément vrai par contre, les chimères n’était pas des organisme commun, les recherches effectué sur le corps humains n’avaient pas vraiment d’importance pour développer leurs faculté. A la limite pour les greffes… mais bon ce n’était pas vraiment ma principale activité donc… Bref toujours est-il qu’il finit par partir… il me laissait donc sa protégée… un moyen de vérifier qu’elle ne se détournerait de la voie qu’il lui avait enseigné peut être… Un moyen comme un autre de me montrer qu’il était un meilleur professeur que moi quand il s’agissait de faire passer son idéologie… Sauf que comme je l’ai déjà expliqué, lui et moi n’avions pas le même passé, et donc pas les mêmes mentalités…
Durga le raccompagna jusqu’à la porte tandis que Dominus continuait d’observer la conversation entre la jeune fille et moi même. Elle semblait plus décontracté que ne l’aurait été quiconque en cet instant… remarquez puisqu’elle n’avait pas entendu mon nom de famille elle n’avait peut être pas identifié qui j’étais, ce qui n’était pas un mal, après tout le stress et la peur nuisent souvent aux facultés cérébrales. D’ailleurs elle s’avéra plus bavarde que je ne l’aurait imaginé… Alyster aurait du lui apprendre a réfréner sa curiosité… poser trop de question c’est s’ôter le plaisir de la recherche après tout. Enfin soyons civilisé et répondons lui. Un semblant de sourire apparut d’ailleurs sur mon visage au moment ou elle indiquait clairement qu’elle me croyais plus jeune qu’alyster… comme quoi je l’avais pas si mal retapé ce corps.
« j’ai environ deux fois son âge, et je suis son mentor… enfin je l’ais été, ont peu dire qu’a présent lui et moi n’avons plus vraiment les même intérêts. »
je n’avais aucune raison de m’étaler dans une réponse longue, et je n’avais de toute manière aucune raison de le faire, après tout elle n’avait pas réclamé de détail et quand bien même elle l’aurait fait il n’y avait rien à en dire. J’étais un chercheur, en armement principalement, il était un médecin, nous avions les même moyens, mais pas les même but, c’est pourquoi jamais un seul d’entre nous ne livrera tout ses secrets à l’autre…
« Je suppose que comme lui tu souhaite te consacrer à la médecine ? Si c’est le cas je doute que tu retire grand chose de mes enseignements, ma spécialité reste les chimères et les opérations sur le corps humains, je n’éprouve cependant aucun intérêt a lutter contre la maladie, que cela soit bien clair. »
Tout en disant cela je m’avançais et examinait de plus près la chimère de la jeune fille… premier constat : trop orienté vers la force brute… l’agilité allait manquer dans un combat de créature… La taille passé un certain stade tenait plus du handicap que de l’avantage, l’amplitude de ses coups était plus importante, et sa précision diminué… d’autant qu’a moins de prendre le risque de s’offrir un transplanté comme garde du corps, il devait être d’une inteligence limité, ce qui la encore pouvait s’avérer problématique… J’écoutais la jeune fille parler a nouveau d’une oreille distraite… Durga prit la place de dominus pendant que ce dernier allait chercher la commande de la jeune fille et lui apporter.
« La désignation que vous emploierez n’a aucune sorte d’importance ni pour vous ni pour moi, appelez moi comme vous voulez ça ne me changera pas la vie. Plus important… mise àa part la force brute, quelles sont les armes dont dispose votre création ? griffe ? lame rétractable ? capacité a manier les armes peut être ? »
Je pense que je connaissais la réponse mais mieux valait m’en assurer, c’était après tout un moyen comme un autre d’avoir un aperçue de ses connaissances et de ses talents divers… et cela lui donnerais un début de réflexion pour le vrai problème de la journée… car oui il y en avait un et de taille ma foi : Je n’étais pas prof, je n’avais pas de programme, ni de cours pré fait et je n’avait aucune connaissance des choses mémorisé par mon interlocutrice… ce qui m’amena à poser rapidement la question suivante, sachant que de toute manière nous n’y couperions pas quoi qu’il arrive.
« Souhaitez vous travailler quelque chose en particulier ? je ne suis pas professeur, et mes notes de recherches sont top secrète pour la plupart, donc si vous voulez apprendre quoi que ce soit ici, ce sera en laboratoire en essayant, et non en lisant divers ouvrage. » |
| | | {Lyïa Astan Lyandrïa}
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| Sujet: Re: Une chimère peut en cacher une autre [Mat] Lun 14 Juin - 16:35 | |
| Ouïe : Bruits de pas dans la rue. Porte que l’on referme derrière mon maître. Souffle des hybrides.
Odorat : Framboise et rose, mon parfum. Fauve, celui de S. Autre odeur indéfinissable, celle qui emplit ce lieu.
Gout : Pomme-raisin, mon jus de fruit.
Tact : Chaleur de NeShä contre moi. Douceur des poils de Kiratane touchant mon bras.
Vue : Matthew. S. Les hybrides. Deux fois son âge. Son mentor. Ces mots flottaient dans mon esprit. On a affaire à un retapé, un vrai. Mon maître m’avait vaguement parlé de son propre professeur. Un génie. Un personnage important. Avec des idées très différentes des nôtres. Ce que la suite des ses paroles me confirma. Heureusement d’un autre coté, car j’aurai proprement tué Alyster s’il m’avait désigné un second maître de médecine avant même que j’ai pu tirer de Marc toutes ses connaissances. Bien que son savoir semble infini, surtout dans les domaines des neurosciences humaines, je ne doutais pas qu’un jour j’approcherai son savoir. Mais mes domaines de maitrise se limitaient encore, dans le domaine de la biomancie, aux lignées cancéreuses et à la neurophysiologie humaine et animale. Je les maitrisais parfaitement, menant des recherches plus ou moins fructueuses. Cependant, je voulais apprendre, encore et toujours. Alors un expert en machine de guerre, c’était à la fois tout nouveau et une source de savoir incroyable. Mais la première question arriva alors.
« Kiratane me sert surtout d’élément dissuasif. Je n’ai pas d’ennemis, les seuls ennuis que je rencontre viennent souvent d’un groupe de voleurs ou de petites frappes. La seule vue d’un loup de 3,025m de haut suffit le plus souvent à les disperser. Mais s’ils sont obstinés, il me sert aussi à gagner du temps pour que je réfléchisse…Et une fois que je peux faire usage de mon cerveau, je peux me tirer de pas mal de situations. » Bref sourire à l’évocation de ces situations en question. Lorsque S n’avait pas l’air suffisamment effrayant, il tenait lieu de rempart. Très efficace par ailleurs. Ce qui me laissait le temps de jauger mes adversaires, trouver où frapper pour les assommer d’un coup, ou alors où viser avec mes deux pistolets que je gardais presque toujours sur moi. Les derniers ennuis de ce type que j’avais eu s’étaient soldés à l’hôpital, mais pas pour moi. « C’est pour cela qu’il est grand, massif, et effrayant, ce pourquoi il a ces yeux rouges et des crocs. Pour faire peur, et me servir de bouclier. Sinon, il possède des griffes, évidemment, aux mains et aux pieds. Mais je dois avouer que je n’ai pas cherché à développer plus que ça ses armes. Au niveau des capacités, ce n’est pas un génie, je n’ai pas développé son cerveau pour penser, mais pour augmenter ses zones motrices et sensitives. Le psychique est passé à la trappe. Il maîtrise ses mouvements, ne fera rien tombé à moins que ce soit volontaire, et peut se mouvoir avec une grande sensibilité, sans faire de bruit, sans rien écraser. En contrepartie, il n’a presque aucune initiative personnelle –tu parles oui, comme la fois où il t’a planté, vexé, pour rentrer à la maison sans toi ?-, m’obéit presque exclusivement, et apprend lentement. Comme armement, je l’équipe de fusils d’assaut quand il le faut, c'est-à-dire rarement. C’est tout je crois… »
Une brève incursion se fit dans mon esprit. Faim. Soif. NeShä. Je tenais toujours mon verre de jus dans les mains. J’en aspirais un peu, et senti mon organisme assimiler à grande vitesse les sucres, pour transmettre l’énergie libérée par le lien à mon vetalis. C’est incroyable comment nous nous étions adaptés l’un à l’autre à présent. Il faisait presque partie de moi. Une vague de gratitude me submergea. Il avait toujours tendance à en faire des tonnes. Je le sentis aller chercher dans mon cerveau des informations sur ce que nous faisions. C’est vrai que bien que conscient, il était comme un aveugle sourd muet. Tout ce qu’il percevait, c’était des vibrations, et moi. Mon cerveau. Il vivait à travers moi. Je retournais à la situation. Mon petit monologue terminé, je lançais un grand sourire à S. Qui me tira la langue. Ah, je l’avais vexé…c’était le passage sur son cerveau, c’est ça ? J’aurais peut être du préciser qu’il était susceptible aussi… Lorsque vint ensuite la question de ce que je souhaitais apprendre, je fus un peu prise de court. Il était vrai que normalement, c’était Alyster qui me faisait mes programmes, entre deux consultations. Voila que j’avais le choix. Je fixais un instant mon nouveau mentor. La majorité de mes patients ‘récurrents’, que ce soit mes visites ou à l’hôpital, étaient soi des cancéreux, soi des malades nerveux. Les autres, c’étaient des blessures du quotidien, des maladies que l’on soignait par médicaments. La neurologie et la cancérologie étant mes domaines de prédilection, je doutais qu’il puisse m’enseigner autant dans ces matières que dans d’autres auxquelles je ne connaissais rien. Comme l’art de mêler les espèces avec autant de talent. Je jetais un coup d’œil à ses chimères. Elles étaient parfaitement proportionnées. Si les raccords nerveux entre différents organes ne me posaient aucun problème (j’opérais en transplantation d’organe à l’hôpital tout de même), je n’avais jamais su combiner les structures musculaires et osseuses de différentes espèces. Que ce soit pour créer un bébé qui grandirait, ou directement pour greffer chez un adulte. Je pliais mes doigts démesurés. C’était pourquoi j’avais attendu de trouver un singe avec des composantes osseuses adaptées aux miennes. Pourquoi mes cheveux ne m’avaient posés aucun problème. Ni pourquoi mes yeux avaient appartenus à un serpent géant, qui faisait ma taille. Mais c’était fastidieux. Et long. Et chiant aussi. Et pour la troisième chimère que je voulais posséder, celle dont je dessinais les ébauches dans mes rares temps libre. Un serpent, avec des épines, des souches cancéreuses, et tout un tas de trucs délirants qui n’étaient pas adaptés à son schéma corporel.
« Et bien, si vous le demandez….j’ai encore du mal à créer de vraies hybrides. Il est vrai que j’utilise mes talents avant tout dans les opérations sur humain, entre humains et espèces semblables avant tout. Mais comment avez-vous fait pour mêler toutes ces espèces dans ces deux euh…chimères, sans qu’il y ait de rejet ? De problème d’âge de développement ? De croissance ? C’est génétique ? » Je sentis NeShä remuer très légèrement contre moi. Faim. Soif. Je ravalais un peu de jus, contemplant les chimères. Et S qui faisait toujours la tête. Et enfin mon maître. J’ouvris tous mes moyens de perception. Mes yeux. Mes oreilles. J’allais apprendre. |
| | | {Matthew Khan Hortsman} Admin
Messages : 150 Date d'inscription : 10/09/2009
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| Sujet: Re: Une chimère peut en cacher une autre [Mat] Sam 19 Juin - 22:22 | |
| Je restait sceptique malgré tout ce qu’elle pouvait dire sur son rempart… en même temps vous me direz j’avais l’habitude de traqueur ou de mercenaire génomodifié et surentraîné… peut être pour ça que je ne voyais pas vraiment l’utilité d’une telle créature…après tant qu’elle ne lui avait pas fait défaut c’était tant mieux pour elle mais honnêtement je ne confierais pas ma vie à ce genre d’être…. En même temps je confirais pas ma vie à grand chose mais bon chacun sa façon d’assurer sa sécurité.
Pour ce qu’elle souhaitait apprendre la par contre c’était plus compliqué déjà, car tout apprentissage dispensé a des conséquences, et bien qu’il était plus qu’intéressant qu’elle m’interroge sur l’une de mes spécialité, cela témoignait d’un contraste assez vif avec son maître dont « l’obsession du monstre parfait », comme il disait lui même parfois, n’avait jamais été l’une de ses préoccupation… Pendant une seconde je me demandais si il ne me l’avais pas confié parce qu’elle ne souhaitait plus se consacrer au métier de médecin… mais en fait non, ce n’était pas logique, elle ignorait tout de moi, et pourtant elle avait suivit son maître sans poser de question, c’était bien la preuve qu’elle lui restait soumis d’une façon ou d’une autre, donc non il tenait vraiment à ce que je lui assure un cours… et dans ma grande paranoïa je pense que j’avais compris pourquoi… enfin bon on verra bien.
« Les méthodes pour créer des chimères parfaites varient d’un individu à l’autre, chacun à sa version, ses opinions, et les moyens a sa disposition varient en fonction des connaissance de l’individu. Pour ma part comme une minorité d’individu j’emploi des manipulation au niveaux de l’ADN pour que tout s’accorde parfaitement, cependant je ne pourrais t’apprendre d’une infime partie de mes connaissances sur le sujet, le reste étant de l’ordre du secret d’état. »
Je me demande si elle avait réalisé qui j’étais…. Discuter avec un ministre n’était tout de même pas donné a la première personne venue, et recevoir l’enseignement de ce dernier était encore plus rare… enfin bon à vrai dire pour moi c’était une activité comme une autre bien que plus les motifs de mon ancien élève m’apparaissaient, plus je me dit que j’aurais du refuser l’offre… enfin bon maintenant que nous y étions, autant faire mon travail consciencieusement j’avais plus a y gagner qu’a y perdre après tout.
« Bon nous allons commencer par les bases, à savoir : vérifier ton niveau. Je ne te demanderais pas le nombre de chimère que tu à faites jusqu’à présent, ça ne rimerait a rien, la plupart des chimère n’étant au final qu’un assemblage hasardeux qui a réussi. Je voudrais juste savoir les opérations au tu a effectué sur toi même, celles que tu a fait toi même, ou que quelqu’un à fait selon tes plans. »
comme je l’ai dit une chimère n’est bien souvent qu’un assemblage d’élément qui a mieux marché qu’un autre, on pouvait donc avoir réalisé des choses exceptionnelle totalement par hasard, cependant les opérations que nous infligions a nos organisme étaient tout sauf hasardeuse (sauf pour certain fou) et étaient donc un excellent moyen de s’informer du niveau de son interlocuteur. C’est d’ailleurs pour cela que nombre des biomancien important arboraient avec fierté des greffes plutôt impressionnantes, afin de clairement faire comprendre leur niveau… |
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| Sujet: Re: Une chimère peut en cacher une autre [Mat] | |
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| | | | Une chimère peut en cacher une autre [Mat] | |
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