Jamais mieux servi que par soit même [PV]

On n’est jamais mieux servi que par soit même,
Enfin, c’est ce qu’ils disaient…
[PV Peter]

Lizbeth Weader, ce nom vous dit-il quelque chose ?

Probablement pas puisqu’il n’appartient aucunement à une princesse de la famille royale ni même à un bon parti de la haute société. Au contraire, la jeune Lizbeth en était bien loin de toutes les belles demeures entourées de magnifiques jardins. Pourtant, elle en intéressait plus d’un et certain auraient probablement payé une certaine somme pour ne l’avoir qu’à leur service exclusif. Elle n’était pas particulièrement belle, juste unique en son genre si l’on pouvait dire. Malgré cela, rien n’y faisait et la gamine demeurait libre comme l’air, ne prenant que les commandes qui l’arrangeaient, d’une politique ou d’une autre, capable de tout quitter si on lui proposait mieux ailleurs.

A danser comme une funambule au grès du vent, on prend le risque de glisser un beau matin…

Un beau matin d’automne par exemple où une simple cotisation ne suffit plus pour détourner l’attention. On lui apporte alors en main propre un document lui signifiant qu’elle allait avoir l’honneur d’accueillir chez elle un voyageur doté d’un don, dans le but premier d’assurer sa sécurité et au besoin, de réaliser les basses besognes dont elle ne souhaiterait plus. Quelqu’un qui allait l’obliger à rester ici en somme. Le genre d’honneur dont elle se serait bien passée en réalité, même comme cadeau de la part d’un quelconque chef de clan.

Durant les deux jours qui ont suivi cette nouvelle plus ou moins inattendu, Lizzy avait réfléchi aux pour et aux contre que cela impliquait. L’avantage premier, c’était qu’il pourrait peut-être lui être utile pour diverses courses par exemple. N’avait-elle pas du renoncer à cette pierre que gardait les shiveras jalousement dans leur terre et qui lui avait coûté une petite fortune au marché noir? Petite fortune qu’elle avait entièrement fait repayer au client, bien entendu. Mais, si elle avait pu y aller elle-même, les intérêts auraient été bien plus attrayants.

De plus, tout voyageur était doté d’un don si l’on en croyait les explications fournies qu’elle n’écoutait qu’une fois sur deux. Liz’ ne savait guère si celui-ci en avait un intéressant de super pouvoir. Et, autant dire que s’il s’agissait de faire pousser des arbres fruitiers il ne ferait pas long feu par ici. Hors de question de voir une serre réduire à néant le moindre bijou de technologie de son antre. Surtout qu’elle devait le nourrir et lui trouver un logement…enfin, normalement, et donc, qu’il allait lui coûter une certaine somme d’argent. Alors, ce voyageur avait tout intérêt à les valoir.

De plus, durant deux jours entiers, la brune n’avait pas pu se concentrer sur ses plateformes de patin qui avaient pourtant grand besoin d’un petit passage dans son atelier afin d’en réviser l’adhérence à l’air. A la place, cette histoire l’avait contrainte à travailler sur un projet à très court terme, mais, dont elle se félicitait intérieurement de la réussite, car, cela ne pouvait que fonctionner bien entendu…

…

La jeune femme travaillait d’ailleurs encore dans la boutique arrière lorsque le son d’une porte coulissante se fit entendre et qu’un voyant dans un coin de la pièce s’alluma. Rangeant son tournevis dans la poche arrière de sa salopette bleue marine, la miss se tapa les mains l’une contre l’autre pour en ôter la poussière et se présenta au comptoir où apparemment on l’attendait déjà.

Sans aucune gêne apparente, Lizbeth s’accouda au comptoir et le jaugea du regard. Il était plutôt jeune, pour ne pas dire qu’on lui avait envoyé un gamin. Lizzy avait beau savoir qu’elle n’était que très très secondaire, cela avait quand même quelque chose de vexant de se voir surveiller-protéger par un garçon plus jeune que soit, et pas vraiment du type plus musclé qu’un robot TbY-6.

« Je suppose que tu es le fameux voyageur tant désiré… »

L’ironie perçait dans sa voix, c’était un fait certain et elle ne s’en cachait pas. Il la dérangeait durant sa discussion hebdomadaire avec Weelo, son ordinateur après tout. Et, jamais il ne fallait l’interrompre dans une conversation avec Weelo, cela ne faisait que la rendre un peu plus froide. Bien qu’ici, tout ce qu’elle faisait, c’était tâter le terrain, la tester en somme cette nouvelle machine vivante qu’on lui avait envoyé de façon autonome et que l’on nommait habituellement voyageur.

« Bien. Pour moi tu n’es rien de plus qu’un paria que je vais devoir héberger à mes frais, donc, donne moi une seule bonne raison de te garder ? »

Après tout, c’était aussi simple que cela non ? Elle s’arrangeait pour l’éliminer, ou pour le renvoyer, elle n’avait pas encore lu les petites lignes du contrat après tout, s’il ne lui convenait pas, et le tour était joué. Ensuite, il y aurait alors deux solutions envisageables dans l’immédiat :
- la première et non des moindres, le petit oiseau mécanique pourrait recommencer à voler de-ci de-là sans se soucier de rien n’y personne,
- la seconde, on lui en renvoyait un à chaque fois pire que le précédent jusqu’à ce que l’un des deux partis se lassent de ce manège idiot.

Se relevant légèrement du comptoir, l’étrange demoiselle tendit sa main vers le garçon qui avait franchi sa porte, lui accordant un sourire froid :

« Lizbeth Weader. » se présenta-t-elle enfin comme le voulait la coutume bien qu’elle sache pertinemment qu’il devait déjà le savoir d’une façon ou d’une autre.
Après tout, il connaissait déjà son adresse et si cela se trouvait, bien d’autres choses encore qu’elle rechignait à imaginer.

Peter avait rendez vous, rendez-vous d’affaire, de son affaire, ou plutôt de sa vente. Il avait soigneusement choisi ses fringues dans la caserne, sous le regard moqueur de ses chiens de garde qui « veillaient » sur lui. Il avait opté pour le summum de la simplicité. Le jeune homme était donc en chemise noire, manche soigneusement remonter jusqu’aux coudes, assorti d’une cravate blanche d’une propreté sans nom. Son pantalon était qu’en t’a lui, aussi d’une blancheur éclatante, c’était un pantalon en toile simple, sans fioriture si ce n’est les poches arrière noires corbeaux. Etant donné son don, Peter avait choisi de délaisser les chaussures des hauts dignitaires, celle en cuir qui n’aurait jamais résisté à une course, optant plutôt pour une des deux paires « offertes » par les hauts fonctionnaires de Némésis. Les textiles était tellement résistant que pour faire ses chaussures, ils avaient du utiliser une découpeuse laser, le genre de matos qu’on ne trouve pas entre toute les mains. Ce faisant, il décida de partir au point de son rendez vous, courant a travers la ville aux cotés des véhicules individuelles, les dépassant a toute vitesse tout en évitant les collisions. Cela était assez risquer en soit mais, il était en retard, il n’avait plus fait de nœud de cravate depuis le (quatrième) mariage de sa tante, et encore, c’était un nœud simple, la le jeune homme avait tapé dans le mile, un demi-Windsor juste pour le look du nœud plat…
Mais vous me croyais sincèrement qu’en j’écris ça ? Pete avait fait un demi-Windsor car c’est un de ses nœuds révolutionnaires avec lesquelles on ne peut pas étrangler… Réviser vos classique quoi… La strangulation par cravate c’est jamais sexy…
Il finit enfin par arriver devant ce qui semblait être un atelier… Chouettos, au moins n’essayerai-on pas de l’analyser a cœur ouvert avec une clé a molette. L’espérait-il. Cependant, avant de rentrer dans l’atelier, le jeune homme téméraire mais pas courageux, attacha son taser à sa cuisse et, une matraque dans son dos, il avait pris du matos au cas où son futur proprio lui demande des preuves de ses talents. S’étant entrainer, le jeune homme savait pouvoir frapper une cible a une centaine de kilomètre par heure sans être trop blesser, juste quelque fourmis dans les bras au pire des cas… c’est a dire si la cible ne bougeait pas d’un poil et encaisser tout le choc… Ce qui était clairement impossible… Enfin… L’espérait-il.
Il poussa alors la porte de l’atelier. Faisant tinter la petite clochette de l’accueil qui faisait tellement kitch dans cet atelier… Il s’attendait a tout, au vieux barbu a barbe, au geek tordue qui lui aurait demander d’être son amie, a la vielle peau libidineuse un peu tordue mais la… Pire que tout, pire qu’un chihuahua de Beverly Hill teint en rose… Une GAMINE, une affreuse petit gaminette de vingt ans tout au plus, recouverte de cambouis lui faisait face… Il ouvrit la bouche pour lui demander à voir son patron, le géniale inventeur quand, cette femme (si l’on peut appeler femme ce qui dépasse le mètre soixante…) l’interrompit, elle lui demanda alors s’il était le voyageur…
Bon ok Peter avait comprit, cette fille était un peu stupide, mais alors juste un peu, le genre de demeurée géniale… Si elle était au courant ce devait être elle le merveilleux inventeur, inventeuse en l’occurrence, donc géniale, mais demeurée… Qui aurait l’idée saugrenue de demander aux premiers venues dans sa boutique s’il n’est pas un secret d’état furieusement garder secret par tous les clans d’on très peu de gens on connaissance… C’est un peu comme si les États-Unis avaient demandé a Einstein si c’était bien ça la nouvelle bombe super géniale censé tout péter… Mais qui donc a branché le mégaphone ? Donc demeurée. Au demeurant une très jolie demeurée mais une demeurée quand même, aussi il lui répondit par l’affirmative dans un ataraxien maintenant presque dénué d’accent.

-Hum c’est exact… Cependant pas très malin de le crier sur tous les toits… Vous savez que je ne suis pas censé exister…

Sincérité, un, Diplomatie, zéro. Aussi qu’en elle enchaina sur le registre financier, il tiqua. Il était clair qu’elle ne devait pas lire les petits caractères elle… Ou alors que Némésis soit à l’ouest… Cependant l’option un l’emportait, aussi quand il lui répondit, ce fut avec respect, un respect qui n’était ni provoqué par la réputation de cette jeune femme, ni par ses armes, vu qu’elle ne semblait pas armés. Cependant, sa réponse était respectueuse. Toujours brossé dans le sens du poil, pas besoin d’ennemies quand on a des amis qui vous implantent des bombes crâniennes.

-Excusez moi Mademoiselle, il doit s’agir d’une erreur, je suis loger a la Caserne de l’armée de Défense, nourri par elle et, moi mon boulot c’est vôtre sécurité, et les missions que vous me confierez… La seule contrepartie n’est que mon salaire, qui est très faible, 2000axia/mois… Mais je dois connaître vos allées et venues. Je sais que ce n’est pas très honnête de la part du clan de vous faire surveiller.

Peter était quelqu’un d’honnête, contrairement au clan. Ce qui en soit voulait dire qu’il n’admettait pas de faire suivre un génie… Mais quand on est un mini Hiroshima, son avis on s’en moque assez souvent… Cependant, l’esprit de Peter était pour dire toujours la vérité. Aussi, il s’essaya a la diplomatie, ce qui, dans le cas présent, consister à ne pas trop regarder la poitrine de sa chef :

-Peter Stark, don, Super Vitesse.

Pete, ne faisait pas trop dans les fioritures, cependant, il sourit de toute ses dents biens droites d’anciens porteur d’appareil dentaire et, commença a ce demander ce que cette jeune femme voulait au juste, était-elle comme ces serials-shoppeuses terriennes qui achetaient, regardaient et, laisser au fond d’un placard… LIBERTE ! Pensa Peter, même s’il savait qu’il y avait peu de chance pour que son souhait ce réalise :

-Oh ! Tant que j’y pense, je n’effectue pas de missions en dehors de la ville, et je n’ai pas de papiers…

Peter tournait autour du pot, il espérait que cette femme comprenne qu’il avait besoin de faut papier. Puis, le jeune homme remarqua un étrange objet sphérique noir avec une fente dégageant une lumière bleutée bien particulière :

-Serait-ce un générateur ARK de 6eme génération ? Je croyais qu’il n’était pas encore disponible du fait de leurs extrêmes puissances ?

Les générateurs ARK était des variateurs gravitationnelle, celui de 6eme génération avait la taille d’une bille et s’allumait en dorée avec des runes en cas d’utilisation, assembler sur une tenue, il faisait varier l’attraction gravitationnelle, vous permettant de marcher au mur, ou de construire des patins anti-Gravité qui sait…Peter tentait d’impressionner son employeuse, lui le fan de culture futuriste sur Terre avait de très grande connaissance des technologies de Némésis, même s’il n’en faisait pas part a la premiere discution habituellement, seulement, cette fois ci, cela lui sembla important.

Courir…sauter…voler…liberté…

La jeune fille était en train de réfléchir à tout ce qu’un don de super vitesse pouvait impliquer lorsqu’elle fut brutalement tirée de ses pensées par la mention d’un mot qu’elle ne connaissait que trop : « générateur ». Par réflexe, Lizbeth ramena automatiquement ses yeux sur la petite sphère que Peter montrait du doigt, et un léger sourire apparu sur ses lèvres pour seule réponse.

Bien qu’elle du se faire violence pour ne pas céder à ses pulsions de némesis en puissance et donc pour ne pas débuter une explication complète à propos de cet objet, de ce qu’on lui attribuait habituellement comme rôle et de ce que elle, elle comptait en faire après quelques réglages supplémentaires, Liz’ arriva à se contenir de façon à ce que seule une légère lueur trahissant une touche de respect, ou d’amusement ?, ne se reflète dans son regard. Si le fait qu’il adoptait jusqu’ici un ataraxien presque parfait ne l’avait même pas effleuré alors qu’il ne s’agissait pas de sa langue natale mais de quelques bribes de phrases qu’il avait du apprendre sur le tas au fur et à mesure, le fait qu’il connaisse le nom de ce si petit objet la faisait tilter efficacement.

Il en fallait peu à une mécano de son genre pour être heureuse, voir se faire manipuler… mais, pas si vite tout de même.

Rapidement, la sphère atterrit dans une des nombreuses poches de sa salopette et ce fut d’un ton détaché qu’elle esquiva la dernière question :

« Tes papiers, ce n’est pas mon problème. »

D’accord, elle n’avait pas lu les petits caractères qu’on lui avait demandés, pas plus que les gros d’ailleurs. Mais, dans aucun des documents donnés, Lizbeth ne se souvenait avoir vu qu’il fallait régulariser l’existence de personnes dont, comme Peter l’avait si bien dit plus tôt, la nature même ne devait pas être connu de tous. Il n’avait qu’à s’arranger avec d’autres supérieurs, ce n’était pas ses affaires, non ?

Finalement, la jeune femme qui l’observait toujours, nullement gênée de le dévisager ainsi, se retourna afin de se hisser sur le comptoir. Un brin curieuse, voilà ce qu’elle était. Mais, d’une curiosité scientifique. Ainsi, après avoir contrebalancer ses jambes de l’autre côté, se retrouva-t-elle assise, face à lui un bref instant. Elle était plus petite que lui si elle se levait, mais, cela ne sembla pas la marquer réellement, puisqu’elle sauta du comptoir dans la seconde qui suivit.

« Ils me font rire tout de même…payer pour être surveillée… Enfin… »

Le ‘enfin’ signifiait à lui tout seul le ‘ais-je vraiment le choix ?’ qui lui brûlait les lèvres. En plus, il lui apprenait qu’il ne pouvait pas quitter la ville. Il ne servait donc pas à tant que cela. Et sa lazulite alors? Elle allait devoir aller l’acheter comme tout le monde de ce fait?
Saleté de clan…qui payait les frais nécessaire de ce jeune homme malgré tout…disons donc : saleté de clan trop attentionné ?

« Tu permets ? »

Sans plus de cérémonie, la brune lui saisit la main et posa deux doigts sur le creux de son poignet, comme si elle observait celui-ci. Pourtant, elle ne pourrait en aucun cas juger de sa musculature avec des méthodes pareilles. A ce moment là, probablement du-t-il ressentir le même genre de piqûre légère que la pique insipide de l’embout d’un cure dent. Mais, cela était tout. Pourtant, Lizbeth n’avait pas les ongles assez longs pour avoir pu l’écorcher, cela gênait son travail après tout ce genre d’esthétisme idiot. Cela ne ressemblait pas non plus à de l’électricité statique involontaire. Et pour cause, il ne s’agissait que d’une puce qui s’implantait dans le corps. Elle avait pour avantage de ne réagir qu’à sa seule voix, et de ne s’implanter que sur une seule personne. Avantage qui était donc aussi un désavantage malgré son travail acharné de ses deux derniers jours. En cas de problème, s’il se révélait que Peter n’était pas aussi clair sur ses intentions qu’il voulait le faire paraître, ou refusait d’effectuer un ordre, une décharge électrique de plus ou moins grande envergure, lui parcourrait le corps. Bien entendu, la miss ne le lui expliqua pas. Il s’en rendrait compte bien assez tôt…ou peut-être pas ? Après tout, pour l’instant, Liz’ n’avait aucune raison de s’en servir.

« Ton pouls est régulier, comme si tu n’avais pas vraiment couru… »

Aussi rapidement qu’elle lui avait pris, ses mains lâchèrent le poignet de Peter et avant qu’il n’ait pu faire la moindre revendication, la demoiselle s’était éloignée par là où elle était venue afin de récupérer un objet apparemment d’une grande valeur pour elle puisqu’ils se trouvaient dans une boîte visant à le protéger des chocs et de la saleté.

« Tu aimes cela pourtant non ? »

Cela…Courir, évidemment. Hors de question qu’elle lui montre son atelier tout de suite pour le vérifier. Il y avait bien trop de choses précieuses à ses yeux pour laisser quiconque y entrer, même pour tester une vitesse de plus ou moins grande envergure. Après tout, super vitesse c’était assez subjectif comme terme. A la place, par cette simple phrase, Lizzy l’invitait à la suivre. Les belles phrases pleines d’enjolivures et cajoleries ce n’étaient pas vraiment son truc mais les ordres directs non plus apparemment.

« Weelo, code 0.1.0, puis F2. » dit-elle à la cantonade en poussant le pauvre garçon sans même le toucher vers le monde extérieur.

Autrement dit, l’ordinateur allait devoir gérer la vidéo qu’il venait de prendre puis fermer l’atelier.

« Bien mademoiselle. » répondit mécaniquement une voix aux intonations presque masculine à sa demande.

Arrivée dehors, elle ne lui laissa pas le temps de prendre connaissance de la fermeture des portes puisque le sac avait déjà disparu et elle avec. Etrange. Il allait lui falloir prouver qu’il connaissait la ville… et rapidement.
Tic-tac...Tic-tac... le chrono tourne.