Ataraxia
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Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.
 
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 The one who was dancing in the dark ~

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AuteurMessage
{Park Chae Hye}
Terrienne.
Terrienne.
Park Chae Hye

Messages : 10
Date d'inscription : 05/05/2010
Localisation : 404 Not Found. ~

Feuille de personnage
Relations:
Inventaire:

The one who was dancing in the dark ~ _
MessageSujet: The one who was dancing in the dark ~   The one who was dancing in the dark ~ EmptyJeu 6 Mai - 23:46



«I want to reconcile the violence in your heart
I
want to recognise your beauty's not just a mask
I want to exorcise the demons from your past
I want to satisfy the undisclosed desires in your heart
Undisclosed Desires . . . »


Just a . h u m a n . p r i n t ;
.




The one who was dancing in the dark ~ Mhrsib

Her & her Original Life
.

Nom: Park. 『박 』 Magnolia. Subtile ironie pour une roses aux pétales noircies et aux aiguilles si acérées de porter le nom d'une délicate fleur blanche.

Prénom: Chae Hye. 『채 혜 』Bien née. On dit que nos coeur se cachent derrière nos mots :ce prénom est certainement la retranscription de l'affection. Il est comme imprégné par un parfum de douceur fade: l'amour ?

Sexe: Elle est infâme. Non, c'est une femme.

Âge: « Pays Imaginaire, attends-moi ! ».Chaque jour elle se lève pensant à un miracle. Peut-on vraiment rajeunir ? Apparemment non, toujours ces 19 années qui lui collent à la peau. Pas une de moins.

Date de naissance: 21 mars 1991. Le froid hivernal s'estompe enfin. Le printemps reprend ses droits.

Lieu de naissance: Séoul 『 S o u t h . K o r e a 』


Her & her Unknown Life
.


Date d’arrivée sur Ataraxia: Septembre 2008. Le temps court, court et ne s'arrête pas. Le temps court, court et ne l'attend pas.

Clan : Némésis. Ainsi soit-il.

Capacité & limite:


P h o e n i x . T e a r s ;

    Le phénix renait toujours de ses cendres, c'est bien connu. Béni ou maudit à ne jamais connaître le goût de la mort. Mais il est une autre légende qui court sur lui. On dit que ses larmes pourraient soigner n'importe quelles blessures, qu'un seul contact avec le sang, suffirait pour guérir les plaies les plus profondes et meurtrières.

    Ainsi c'est son don, ainsi c'est sa malédiction. Elle porte en elle le fardeau de l'éternel force. Malheureusement pour vous : les larmes de phénix se méritent. Elle ne pleure pas sur simple commande. Seule une affliction toute particulière est capable de la faire pleurer et de lui accorder cette capacité. Il faudra de la patience pour récolter quelques unes de ces gouttes d'eau salées aux propriétés extraordinaires. Mais le manque est grand. Et la convoitise immense. Une fois récolté vous aurez le liquide le plus précieux en votre possession. Qui ne serait pas prêt à accomplir n'importe quelle folie pour arracher quelques larmes au phénix des temps modernes ? Tout le monde voudrait pouvoir percer le secret de l'immortalité. Coûte que coûte

    Le phénix n'est pas un dieu. Les miracles n'existent pas dans ce bas monde. Comme partout ailleurs il y a des règles qu'elle doit respecter. Elle doit être en contact avec le sang, les hémorragie internes n'appartiennent donc pas à son domaine de guérison; la plaie doit être saine, c'est à dire qu'aucun débris de lame ou de balle ne doit résider dans le corps de la victime, car la blessure serait belle et bien refermée, mais il y aurait toujours la présence de corps étrangers dans l'organisme de la victime, ce qui à longue, pourrait la tuer.

    Le phénix est un dieu traitre. Elle peut donner la vie et la reprendre aussi facilement. Si par malheur vous arriviez à votre dernier souffle, que ce soit la faute d'un accident ou d'une maladie, une seule larme effleurant vos lèvres pourrait vous sauver. Mais tout ce paye. Tel un zombie vous dépendrez de ces larmes, condamné à en boire régulièrement, telle une drogue. Mais si un jour, il vous arrivait de ne pas pouvoir vous en procurer: votre cœur cesserait de battre à jamais. Mais ceci doit rester secret, personne ne connait les vertus extrêmes des sanglots de l'oiseau légendaire. Pas même le phénix, elle-même.


Groupe : Voyageur. Ou esclave malgré elle...



Just a . f a k e . c h i m a e r a ;
.

The one who was dancing in the dark ~ Xbwg15
Le reflet du miroir:

    « Juste une bulle de savon, une goutte d'illusion. »

    Et le miroir se brisa de part en part. Lentement glissant le long de ses longs doigts squelettiques son sang d'un rouge profond se répandit sur le sol parmi les débris de cristal. Et là tel un éclair qui transperce le verre, elle aperçu son reflet fragmenté en millier de petits morceaux. Une image d'une clarté limpide. Son regard fut irrémédiablement attiré par cette longue chevelure rose artificielle, en bataille, qui tombait en cascade jusqu'au niveau de la cambrure de ses reins. Le symbole du reniement ultime de sa patrie et de ses origines. Elle ne supportait pas de se rappeler d''où elle venait. Après tout les souvenirs blessent. On ne sait jamais ce que l'on a tant qu'on ne l'a pas perdu. Ainsi, elle avait réalisé. Trop tard. Perdue dans ses pensées les yeux dans le vague, elle scrutait le cristal brisé souillé par le mince filet de sang qui s' écoulait de sa blessure. Mais les meurtrissures les plus visibles ne sont pas forcément les plus profondes. « Dis-tu te souviens comment c'était avant ? ».

    Tout le monde sait à quoi ressemble un couloir dans un collège. A un grand champs de bataille, à un capharnaüm où on se bouscule, on parle, on rit, on cri, où l'on essaye de se frayer tant bien que mal un chemin. Et là parmi la foule d'élève qui grouille telle une immense fourmilière, une petite ombre, légère, presque invisible aux yeux des autres s'avance d'un pas discret, la tête baissée. Rare sont ceux qui la remarquent, rare sont ceux qui, l'ayant remarqué, ne se presse pas de la dévisager en riant. Sur son passage, elle entend les échos des moqueries et les bribes de phrases blessantes: « petite », « pâle », « démodée », « squelettique »,« affreuse », « repoussante ». Cachées derrières ses grandes lunettes de vue et ses livres de cours, les yeux rivés sur ses chaussures usées, la jeune fille accélère le pas. A quatorze lorsqu'on ne s'assume pas c'est insupportable mais quand les autres non plus c'est invivable. Un malaise permanent. Il lui faut sortir. Elle étouffe. Le vent frais s'engouffre dans le petit escalier de service extérieur. Ses longs cheveux d'ébènes légèrement ondulés flotte lentement dans l'air. Tel un rat elle se terre dans l'ombre d'un recoin tout en écartant sa longue frange qui lui cache la quasi totalité de ses yeux. Elle ne veut pas qu'on la regarde. Elle ne veut plus faire face aux moqueries. Du haut de l'escalier, elle domine la cours du regard. Elle observe toutes ces filles belles, grandes, tellement sûre d'elles même. Au fond, sans même se l'avouer, elle avait toujours admiré les personnes qui savaient capter l'attention de tous. Ils sont beaux, populaires, parfois intelligents, remarqués et sans doute remarquables. Tout ce qu'elle n'était pas. Tout ce qu'à ce moment encore , elle ne pensait jamais être. Détournant le regard, elle voit son reflet dans une vitre. Ôtant ses lunettes, elle s'observe un instant. Ce teint pâle, ses cheveux d'un noir corbeau qui lui cache la moitié de son visage, ses yeux en amandes typiquement asiatique, son regard brun obscur soulignés par de profondes cernes, ses lèvres gercés, son corps frêle, presque décharné. Ils ont raison. Tu es repoussante. Les larmes brouillent sa vision. Tout devient flou. Et le souvenir repart à nouveau dans les profondeurs abyssales de son esprit.

    Le rideau rouge se lève. Les trois coups retentissent. Une nouvelle comédie va se jouer. Les acteurs sont déjà présents sur la scène de la vie comme chaque jour, au même endroit, à la même place. La sonnerie du lycée retentit. La porte battante du couloir principal se met à grincer et s'ouvre violemment. Les regards se tourne vers la nouvelle arrivante et s'en détourne automatiquement. Non , pas elle, elle n'est pas fréquentable. Les gens s'écartent et n'osent croiser son regard. Elle est effrayante, c'est une délinquante. L'adolescente balaye les lieux de son regard outrageusement maquillé de noir. Le noir symbole de deuil. Juste un battement de cils alourdis par le mascara et les élèves fuient comme des rats. Les lèvres ne bougent pas et pourtant on pourrait presque entendre leurs pensées. Il faut vraiment être dérangée pour se teindre les cheveux en rose. Elle dérange par son aspect physique. Toujours le même teint blafard, ces cernes qui creusent son visage. La couleur brune de ses yeux est désormais masquée par le bleu translucide de ses lentilles de contact, qui lui donne sans nul doute un air plus qu'étrange. Depuis quand une coréenne peut posséder des yeux d'un bleu aussi tapageur ? On dirait un alien .Elle s'avance, d'un pas décidé trainant sa silhouette fluette, quasi efflanquée. Un coup de vent et elle semble pouvoir s'envoler dans les airs comme une vulgaire feuille de papier. Anormal. Son tee-shirt déformé, trop grand frôlant ses genoux et laissant apparaitre une de ses épaules, son jean serré, troué et lacéré et enfin ses hauts talons qui claquent sur le carrelage trop brillant de l'établissement: l'élégance ne fait pas partit de son vocabulaire. Elle laisse à chacun une sensation étrange, comme si tout son corps était en réalité un être mort. Sans vie,juste une marionnette tirée par quelques ficelles. Cette jeune fille au corps mince et frêle laisse transparaitre une certaine beauté froide, si on peut encore appeler cela une « beauté ». On préférera sans doute le mot « caractère » ou « assurance ». Elle marche toujours la tête haute. Intouchable. Indétrônable. Alors que sa constitution fait d'elle une jeune femme vulnérable, son comportement ne donne aucunement cette impression . Conquérante. Un esprit fort dans un corps faible. Mais on doit avouer que son mode de vie plus que dépravé n'as pas arrangé son cas: alcool, tabac, drogues , médicaments à haute dose. Elle s'est détruite, attendant la fin de son calvaire. Ce n'est pas une poupée. Ce n'est pas une princesse. Perchés sur ses talons qui la grandissent de quelques centimètres, sa démarche est lente, chaloupée. Les gens la regardent enfin. La seconde sonnerie retentit tous se pressent comme des moutons vers les salles de classes. Tous, sauf elle. Le froid hivernal lacère son visage. Elle tire une cigarette du paquet du bout de ses fines lèvres . La fumée s'envole, ses pensées également. Son regard factice se perd dans le brouillard gris et impur. A nouveau les ténèbres reprennent leur droit. L'image se trouble. Tout est gris, tout est terne. Le bal masqué de la réalité recommence enfin. La musique reprend. C'est la fin des souvenirs.

    « Un mirage sans visage, un oiseau dans sa cage »

    Les années ont passées, et ce, tellement rapidement. Elle voyait dans les débris du miroir son alter égo, comme un souvenir lointain. La vison de sa propre personne il y a encore quelques années disparu rapidement. A nouveau elle se retrouvait face à elle même. Plus féminine sans doute mais toujours la même allure. Ses cheveux toujours plus roses, plus long. Son maquillage autour des yeux toujours trop exagéré. Ses mensurations fluettes. On dit que la beauté n'est que passagère, fragile. Elle est une courte tyrannie. Mais il semblerait que l'éphémère ne réside seulement que dans son regard artificiel. L'océan de ses prunelles semble tumultueux, au plus profond de son cœur une pluie sans fin semble la bercer d'une triste monotonie. Et pourtant, ses larmes semblent prisonnières au plus profond de son être. Le feu au fond de son regard s'est éteint il y a bien longtemps, laissant un vague souvenir au goût de cendre comme les dernières braises mourantes d'une chaleureuse réminiscence. Cependant elle ne porte plus ses lentilles. Ses yeux sont restés tels quels depuis ces deux dernières années, depuis son arrivée dans cette cité inconnue. Comme si ses lentilles étaient restées collées sur sa rétine laissant cette couleur bleue azurée, tâchée par quelques points de teinte brune. Mais sa vue ne s'est pas améliorée pour autant, elle porte souvent des lentilles, ou dans certains cas plus rarement, de grandes lunettes carrées à la monture noire. Elle regarda le sang qui coulait sur le bout de ses ongles impeccablement manucurés. Être présentable, c'était d'une importance capitale. Elle savait ô combien l'apparence physique influençait l'opinion des gens. Elle ne voulait plus être mal vue. Mais cette période de sa vie lui colle encore inlassablement à la peau. Son caractère de garçon manqué transparait dans sa démarche, ses manières, ses gestes.

    L'acceptation de soi est un long chemin, très long chemin. Tellement long qu'elle n'en n'est encore jamais venu à bout. Sa petite taille d'environs un mètre cinquante-huit la complexe. Sa maigreur quasi cadavérique la complexe. Ce teint trop pâle la complexe. Ses yeux bridés la complexent. Comment une jeune femme aussi inhibée peut être belle. La beauté passe par l'abnégation de soi. Laide. Son visage tout entier dégageait un certain dégoût face à ce reflet. Impossible de cacher ses sentiments. Trop expressive. Elle ne sait cacher ni sa haine, ni son affection, ni sa fureur, ni son mépris, ni son admiration, ni sa répugnance, ni son attirance, ni sa joie, ni sa peine. Elle ramassa alors les derniers morceaux de verre sur le sol et jeta les derniers souvenirs de son ancienne émanation comme la photo d'une mauvaise réminiscence, d'une personne qui nous as blessé et qu'on veut tué en l'oubliant.



Signes extérieurs de superficialité intérieure:
    Une marque qu'elle veut indélibile. Gravée dans la chaire à jamais. Symbole de sa vie nouvelle, de sa vie maintenant passée.Mais ne rêvez pas peu de personne l'ont déjà vu. Il vous sera difficile de l'appercevoir. Seulement trois caractères japonais tatoués à l'encre de chine au creux de ses reins.不死鳥. 【f u s h i c h o u】. Le phénix qui renait de ses cendres. Comme une renaissance qui ne descend de rien. A son image.


Une arme brisée plutôt que des mains nues:
    On dit que l'insolence est l'arme des bien nés. Mais cela ne sufit pas pour survivre dans un monde hostile.Alors il y a toujours le plan B. Celui auquel on ne s'attend jamais. La plupart du temps lorsqu'on la regarde on sourit: il est inconcevable, en regardant ce physique si frêle, qu'elle puisse se défendre seule. Et pourtant un coup elle sait ce que c'est. Elle en a encaissé pas mal. Elle a su ce qu'était la douleur.Elle a été frappé. Et elle a cognée en retour. Toujours plus fort. Toujours rendre à autrui ce qu'il t'as fait subir au centuple. Elle a gagné en force et en mental. Ancienne délinquante. Experte en combat de rue. Le corps à corps ne lui est pas étranger. Elle se promène d'ailleurs souvent avec son stylet, un poignard à la lame traingulaire, d'une finesse exemplaire. Exclusivement conçu pour infliger des blessures profondes, douloureuses et qui ne guérissent pas facilement. Qui a dit qu'elle était incapable de se défendre ?


Faut-il faire de moi ce que je ne suis pas ?:
    «C'est de ta peur que j'ai peur. »

    Petite fille craintive deviendra grande. La fillette constamment cachée dans les jupes de sa mère a disparu depuis bien longtemps. Qu'est devenue cette enfant timide qui avait peur de tout, même de son ombre ? Envolée, dissipée, et ce pour toujours, ou peut-être pas. Les peurs enfantines peuvent resurgir n'importe où, n'importe quand. La moindre faille pourrait lui être fatale. Cette jeune fille au caractère effacé, facilement influençable, manipulable, qui se laissait faire sans rien dire: elle semble n'avoir jamais existé désormais. C'est la fin. Elle en avait décidé ainsi il y a maintenant quelques années. Trop de souffrance, trop de moqueries et tout ça pour rien. Elle ne voulait plus être regardé comme la fille étrange du fond de la salle à qui on n'ose pas parler de peur de voir sa réputation ruinée. Mais un changement est-ce toujours pour le mieux ? Si au collège on ne faisait que très peu attention à elle, au lycée on la reniée. Personne ne veut avoir à faire à une fille de mauvais genre, n'est-ce pas ? Une délinquante quoi qu'elle fasse restera toujours une délinquante. On ne parle pas à ces gens là. On ne les regarde pas dans les yeux. On ne devient pas amis avec des personnes comme celles-ci. La vie est faite ainsi. Elle est injuste pour les gens qui ne savent pas comment faire pour s'intégrer.

    Elle a été laissé sur le bas côté et les seuls qui ont bien voulu d'elle n'étaient pas forcément les plus fréquentables. Au contraire. Au départ ils étaient tous comme elle. Un peu perdu, un peu exclu. Ils ont tous mal tourné. Elle a été entrainé dans une spirale infernale, dont ne peut ressortir sans aide. Mais personne n'est venu à son secours. On l'a laissé se noyer petit à petit dans un lac d'incompréhension et de fureur. Et là encore personne n'a rien dit, personne n'a rien fait. Pas un a daigné le petit doigt pour elle, pas un a seulement pensé à la remettre à sa place rien qu'une fois. C'est sans doute cela dont elle a manqué d'attention. Si elle n'a jamais vraiment été expressive d'un point de vue sentimental c'est sans doute qu'elle n'a pas eut assez d'exemple. La mort de son père lorsqu'elle avait quatorze a chamboulé sa vie et sa famille. Plus rien n'a été comment avant, plus rien ne le sera sans doute. C'était bien plus qu'une crise d'adolescence. C'était son mal être profond qu'elle avait tenté d'exprimer en criant. Mais pourtant personne ne l'a entendu car en réalité personne n'était là pour l'écouter.

    « Dans le doute frappe plus fort. »

    Elle n'a jamais reçu qu'un seul conseil dans toute son adolescence : « si tu ne peux pas exprimer tes sentiments alors frappes. » C'est ce qu'elle a toujours fait. Frapper. Encore et encore. Frapper. Jusqu'à épuisement. Frapper. Jusqu'à que cela devienne un acte banal. Frapper. Jusqu'à ce qu'on la comprenne. Frapper. Jusqu'à ce qu'on perçoive enfin ses sentiments. Frapper. Elle a vécu pratiquement toute son adolescence sous le signe de la violence avec une seule maxime en tête: « Si ça résiste, frappe. Si ça résiste encore, frappe plus fort. Si ça résiste toujours, arrête, c'est un mur. ». Sauf que têtue comme elle est, même face à un mur, elle n'a jamais sût s'arrêter. C'est dans son caractère, d'essayer encore et encore, sans jamais s'arrêter. Jusqu'à atteindre son but. Mais quel était donc vraiment son but ? Elle voulait qu'on la remarque simplement, qu'on lui prête un peu d'attention. Elle ne voulait pas être considéré comme une moins que rien, une incapable. Pourtant à force de créer des problèmes c'est ce qu'elle est devenue. Elle avait beau hurler qu'elle détestait tout le monde, au fond c'était elle qu'elle exécrait le plus. Et c'est toujours vrai aujourd'hui. A chaque tournant de sa vie, elle a voulu changer. A chaque tournant de sa vie, elle a raté. Petite, elle était turbulente, elle a voulu changer pour faire plaisir à ses parents : elle a fini par devenir la fille transparente. A son adolescence, elle a voulu qu'on fasse attention à elle, que sa famille s'occupe d'elle : elle a sombré dans la délinquance. Et maintenant ? Seul l'avenir nous le dira, mais il est difficile de se débarrasser de ses mauvaises habitudes. Elle frappe toujours autant. Elle a toujours autant de mal à exprimer ses sentiments. Finalement à dix-neuf ans, même si son égo refuse de l'avouer, c'est encore une gamine qui a besoin qu'on prenne soin d'elle.

    Traverser les océans. Au clair de lune, s'échapper de la citadelle. Devenir reine des marécages. Sortir de sa cage. Danser au son clair des grillons. Être prise dans un tourbillon. Impossible de l'arrêter. Collectionneurs, n'essayez pas d'emprisonner cette oiseau rare dans une volière car il vous sera impossible de la garder enfermée. De toute façon, elle n'est pas du genre a rester captive. Elle veut sentir le vent lui balayer le visage. Entendre les voix de la population qui s'entremêlent dans une cacophonie de sons, de couleurs, d'odeurs et de diversité. La solitude physique ne lui convient guère. Liberté, liberté chérie. N'essayez pas de la raisonner. C'est une fonceuse, une vraie. Elle n'en fait qu'à sa tête. Insolente. Si elle a décidé qu'elle ne vous obéirait pas alors, croyez-moi sur parole, elle ne le fera pas. Mais cette insolence cache beaucoup de choses. Elle cache l'essentiel.

    « Je suis une funambule suspendue dans la brume... »

    Un peu perdue dans une foule d'anonyme sans visage, elle avance comme une petite chose incertaine. Elle essaye tant bien que mal de se frayer un chemin dans la vie. De passer l'éponge une bonne fois pour toutes sur ses anciens déboires, d'être une personne comme les autres. Mais il semblerait que même le destin soit contre elle. Le sort s'acharne. Encore ici c'est une étrangère . Rejetée. Exclue. A croire que sa vie est faite ainsi. Alors il a bien fallu trouver un moyen, se construire un mur, un rempart, pour ne plus être blessée, pour ne plus être brisée comme auparavant. Ainsi si on ne la connait pas bien, ou qu'elle ne souhaite pas se dévoiler, elle paraîtra froide, méprisante. Elle sera peu loquace et c'est à peine si elle daignera vous regarder. Un effort en trop pour elle. Mais bien entendu ce n'est qu'un masque qui parfois se fissure. Si un jour, il arrivait par hasard, que vous trouviez le moyen d'ébranler ce mur, il se pourrait que vous soyez surpris. La jeune femme froide est en fait bien capricieuse et immature pour son âge. Elle veut tout et tout de suite. Elle veut. Elle prend. Elle jette. Un peu comme une enfant avec un jouet. Un peu la tête en l'air, toujours en train de rêver en chantonnant. Cette fille ne rassemble à personne. Après tout elle a gardé son âme d'enfant. Même si sa fierté l'empêche de l'avouer elle croit aux histoires stupides de contes de fées : « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ». Oui, finalement, elle a toujours voulu une vie semblable à celles des héros dans les films ou les contes pour enfants. Finalement, prise entre deux instances de vie, elle a toujours voulu le premier rôle, tout en sachant qu'elle serait à jamais le personnage secondaire. Celui qui n'a pas d'histoire, ni de fin heureuse, celui qui accompagne le héros et qu'on abandonne une fois qu'on n'en n'a plus l'utilité. Le personnage de l'ombre dont tout le monde ignore l'existence.

    La confiance est une chose qui se mérite et elle ne l'accorde pas à tout le monde. Si elle voit en vous quelqu'un de potentiellement fréquentable, il se pourrait qu'elle arrête de jouer la fille en apparence dédaigneuse et méprisante: c'est la première phase qui débute. J'espère que vous êtes fin prêt. Imaginons, elle cherche en savoir plus sur vous, à savoir s'il elle peut vous ranger du côté des « parasites », « des intérêts personnels » ou alors des ce qu'elle appellerai ironiquement « des personnes dignes d'attention ». C'est alors que la partie la moins drôle débute pour vous, elle va vous pousser à bout. Non ,vraiment, dans les retranchements les plus profonds de votre personnalité. Jusqu'à tant que vous craquiez. Jour. Nuit. Peu importe. Il se pourrait même que vous découvriez certaines facettes de votre comportement que vous ignoriez jusqu'à présente. Elle est prête à tout pour voir vos limites. Tour à tour bavarde, insupportable, enfantine, sans gêne, bruyante, bien trop curieuse, moqueuse. Quoi qu'il arrive, elle vous rendra fou, fou, fou. Jusqu'à temps qu'elle se lasse ou qu'elle ait sa réponse à sa question initiale. Dans ce cas, nous sommes face à trois possibilités : en premier lieu, elle ne vous aime pas et vous retombez dans l'ombre, elle continuera alors à vous ignorer comme au début. Dans un second cas, vous n'êtes pas très intéressant mais vous pouvez lui être utile d'une façon ou d'une autre : elle entretiendra une relation amicale, mais pas totalement sincère. Dernier cas, elle vous apprécie : félicitation votre vie va devenir un enfer.

    «... Je marche sur le fil de tes peurs. Je titube, je bascule. »

    Elle parle mal et jure beaucoup. Un peu sentimentale. Pas délicate pour un sous. Elle châtie ceux qu'elle aime, sans leur dire. Elle ignore ceux qu'elle déteste. Frappe quand c'est nécessaire et même quand cela ne l'est pas. Une fois qu'elle vous a accordé sa confiance, c'est pour toujours. Il lui est impossible d'être loyal envers un groupe dont elle ignore les réelles intentions, mais elle peut s'attacher à une personne en particulier sans l'avouer. Sachez qu'une fois qu'elle est à vos côtés, vous pourrez toujours compter sur elle. C'est ce qu'on apprend dans la rue pour survivre : la loyauté. Elle est étrange. Hypocrite quand il faut. La tête sur les épaules. Avec ses défauts, ses qualités. Elle est comme tout le monde. Malgré tout, malgré tout ça, les gens ne la perçoivent pas comme elle est. Les apparences suffisent. Mais pourtant, pour connaître une fille aux multiples facettes comme elle, les apparences sont plus que superflues. Plus on creuse, plus sa personnalité se dévoile, s'affine, s'épure. Il se pourrait même qu'avec beaucoup d'efforts vous vous attachiez à ce petit bout de femme pas tout à fait adulte. Finalement c'est sans doute pour cela qu'elle essaye de se cacher: elle ne veut pas qu'on la retienne. Elle ne veut pas être aimé, sans doute parce qu'elle est bien trop maladroite pour apprendre à donner ce sentiment en retour.

    Chae Hye. Chae Hye. Quand apprendras-tu qu'on ne vit pas que pour soi. Que l'être humain n'a pas été conçu pour être seul. Que quelque part quelqu'un pense à toi.

Q u al i t i e s:
    Persévérante Excentrique Sociable Attachante Spontanée Sensible Téméraire Curieuse Loyale.

S h o r t c o m i n g s:
    Immature Capricieuse Tête brûlée Irréfléchie Violente Égoïste Naïve Jalouse Rancunière Impatiente Menteuse Méprisante Hypocrite sentimentalement.



She,her,herself & . t h e . o t h e r s ;
.

The one who was dancing in the dark ~ 1esvtx
Rêves, ambitions:
    Elle a tant rêvé, elle a tant espéré, qu'elle a quitté la réalité. Mais ce qu'elle appelle rêve possède un amer goût de regret. Liberté et pardon : voilà ce qu'elle recherche. Un jour elle en est persuadée, elle retournera sur Terre. Un jour elle en est sûre elle sera enfin libéré de cette condition de quasi esclave. Puisque l'Homme est condamné à être libre alors pourquoi pas elle ? Puisque la liberté est donné à tous alors pourquoi pas à elle ? Puisque la liberté est une illusion pourquoi ne peut-elle pas elle aussi y accéder ? Tout ce qui l'entrave devra un jour disparaître, elle a en fait la promesse. Plus de monde étrange et étranger. .Plus de pouvoir fabuleux qui attise les convoitises. . Plus de combats inutiles. Plus de paroles vaines. Plus de chimères creuses. Un jour, elle retrouvera ses racines, elle en ait convaincu.

    Si comprendre c'est pardonner. « Je suis dure. Je suis tendre ». Elle espère qu'un jour sa famille comprendra toutes les erreurs qu'elle a commise.« Et j'ai perdu mon temps ». Qu'elle comprendra qu'au fond ce n'était pas de sa faute.« A rêver sans dormir ». Qu'au fond elle s'était toujours détesté d'avoir fait toutes ces fautes. « A dormir en marchant » Qu'on fond elle les avait toujours aimé. « Partout où j'ai passé. J'ai trouvé mon absence ».Maintenant plus que tout, elle voudrait s'excuser.« Je ne suis nulle part » Maintenant plus que tout elle voudrait être pardonnée. « Excepté le Néant » Car l'erreur est humaine et le pardon transcendant. « Mais je porte caché au plus haut des entrailles ». Il n'y pas un jour où elle ne pense pas à ceux qu'elle a laissé derrière elle.« A la place où la foudre a frappé trop souvent ». Trop de nuits sans sommeil. « Un cœur où chaque mot a laissé son entaille ».Trop d'amertume au réveil. « Et d'où ma vie s'égoutte au moindres mouvements ». Pardon.

Relations:
    Ses relations restent sans doute un point très nébuleux. C'est certainement parce qu'elle ne prend pas cette vie au sérieux. Elle a l'impression de flotter dans un affreux cauchemar avec le sentiment qu'elle va bientôt se réveiller. Ainsi elle essaye de ne pas s'attacher au gens. Même si parfois ça lui ait difficile. En ce qui concerne les clans, à part celui auquel elle appartient, elle ignore quasiment tout d'eux. Les Némésis: ceux qu'elles côtoient donc le plus et ceux, par conséquent, qu'elle connait le plus. Enfin connaître c'est un bien grand mot. Elle en a vu certains, parler à d'autres. On l'a ignoré, on l'a méprisé, elle ne s'est pas gênée pour faire la même chose. Œil pour œil, dent pour dent. Alors elle connait du monde, sans le connaître. Elle a croisé beaucoup de gens sans y faire attention. Ainsi va la vie.

W h a t . a b o u t . t h e m ?

    La famille royale :
      Intouchable. Puissant. Mais pas enviable. Elle ne s'intéresse que très peu aux intrigues politiques. A partir du moment où cela ne la touche pas, il n'y a pas de raison pour elle de s'impliquer .De toute façon qu'est-ce qu'une voyageuse qui n'a pas d'existence propre pourrait bien faire ? Elle ne les jalouse pas franchement : la vie de château ne l'a jamais vraiment attiré. L'argent peut-être un peu. Mais ça s'arrête là. Qu'ils se battent donc pour leur pouvoir. Elle se battra pour sa propre liberté, et ce, toute seule.

    Les différents clans :
      Le pouvoir rend fous chaque être vivant. Il faut croire que même sur une planète différente de la Terre, la règle ne change pas. Elle a mis du temps à comprendre ce qu'il se tramait réellement dans cette cité. Tous ces groupes qui s'opposent de manières plus ou moins explicites, ce n'est pas son problème. Après tout ce n'est pas son monde, ce n'est pas sa guerre. Pour être honnête, elle ne tient pas à son clan. Les Némésis ou d'autres ça n'aurait rien changé pour elle. Mais elle y est obligé, simplement. Pourtant elle doit avouer que depuis qu'elle est ici elle a toujours été impressionnée par la technologie et les étrangetés de ce monde. Il faut parfois savoir s'incliner.




Just a . m e m o r y . o f . a . d e a d . p a s t ;
.

The one who was dancing in the dark ~ 1zzqnms

Chapitre I.
D'Adolescence en Décadence.

    Tout ce qui brille n'est pas or. La preuve était sous ses yeux, fixée sur une lourde porte rouge. Rouge sang. Les rayons du soleil matinal se reflétait sur la petite plaque ou s'étendait en toute lettre: « Kim In Soon : psychologue scolaire ». Elle ne voulait pas qu'on la voit rentrer à l'intérieur de cette pièce. On se moquait déjà bien assez d'elle. La fille bizarre du fond de classe. Celle qui n'osait parler à personne. La fille qui n'avait aucun style. La fille incolore. La fille transparente. Elle avait attendu que les couloirs soient désert pour s'y rendre. Et pourtant cette appréhension d'être découverte persistait toujours. Un psychologue, tu as perdu la tête ? Non, ce sont eux qui ont perdu la tête. Tu n'as pas besoin de ça pour aller bien. Pour aller mieux. Elle toqua timidement à la porte. Une voix étouffé lui répondit depuis l'intérieur du bureau. Elle pris sa respiration. Un pied, puis un autre. Une jeune femme élégante aux longs cheveux noirs se tenait devant elle, un sourire faussement accueillant aux lèvres.

    « Et bien tu es venu à l'heure prévue, quelle exactitude. Assieds-toi, je t'en prie. »

    La collégienne s'exécuta en s'asseyant sur une chaise en face du bureau. Les yeux rivés au sol, elle n'osait lui faire face. Pourquoi elle était là au juste ? Elle ne pourrait jamais lui dire tout ce qu'elle ressent de toute façon. S'il le faisait, elle se retrouverai sûrement en hôpital psychiatrique. Enfin c'est du moins ce qu'elle croyait. Quand on a quatorze ans on croit beaucoup de choses, sans doute beaucoup trop. L'atmosphère était lourde. La gêne palpable. Malgré cela elle continuait à lui parler sur un ton calme.

    « C'est assez difficile de parler de cela maintenant. Tu n'es pas obligé. On peut parler d'autres choses, tu peux me confier ce que tu veux. »

    Que devait-elle faire. Parler ou se taire. Elle ne voulait pas parler de son père. Lorsqu'elle fermait les yeux depuis une semaine, la seule image qu'il lui venait à l'esprit était celle de son cercueil presque entièrement recouvert de terre. C'était encore trop tôt. Chez elle, on ne parlait pas non plus. Chaque repas se faisait en silence. Lorsqu'elle croisait les yeux de sa mère ou de son frère aussitôt les regards se détournaient. Il y avait un silence pesant que personne n'arrivait à brisé. Trop de non-dit. Trop de tristesse. Trop de rancœur.

    « Sinon tout va bien au collège ? Il me semble que tu as de très bonne notes, d'après ce que j'ai vu de ton dossier scolaire. Tes amis doivent souvent te demander de l'aide pour faire leurs devoirs. »

    La psychologue laissa échapper un petit rire, presque nerveux. Même elle, était mal à l'aise. Mais la jeune fille n'avait eu aucune réaction. L'adolescente n'avait retenu qu'un seul mot de la psychologue: « amis ». Amis. Amis. Amis. Ce mot ne cessait de résonner dans sa tête. Il finit par s'évanouir petit à petit comme un lointain écho. Elle n'en n'avait pas. On la fuyait comme la peste. On se moquait d'elle. On la jaugeait du regard. Mais on ne devenait pas ami avec elle. Il y avait des limites que la réputation ne pouvait surmonter seule. Mieux vaut alors une bonne côte de popularité plutôt qu'une « amie » étrange. Mais bien sûr, elle n'en n'avait jamais parlé à personne. Cette solitude. Ce rejet. Personne à l'extérieur du collège ne devait savoir. Même à l'intérieur. Ses professeurs ne voyaient rien. Cette psychologue non plus. Encore moins son frère. Ni sa mère. Pas même son père lorsqu'il était encore vivant. Personne. Elle était seule.


    Une heure avait passé. La jeune femme avait continué son monologue. Seulement quelques réponses brèves, des signes de tête avait ponctués son discours. La sonnerie avait retentit. La reprise des cours. La fin du calvaire. Chae Hye s'était levé mécaniquement de son siège. Elle en avait plus qu'assez de cet entretient. Ce pseudo air compatissant la mettait en colère intérieurement. Tout ça ne servirait à rien. La psychologue avait elle aussi quitté le fauteuil de son bureau pour la raccompagner jusqu'à l'entrée.

    « On se revoit donc la semaine prochaine, même jour, même heure, d'accord ? »

    L'adolescente cachée derrière ses grandes lunettes et sa longue chevelure noire avait acquiescé timidement. La porte s'ouvrit: le volt face avec les autres était inévitable. Elle tourna la tête un instant vers la psychologue qui lui souriait en tenant la poignée. La porte se referma, la laissant seule sur le seuil, devant les visages moqueurs des autres élèves. Les murmures jaillirent d'eux même. J'en étais sûr qu'elle était bizarre. Elle a besoin de se faire soigner. Qu'on l'interne directement. Elle avait l'étrange impression d'être tombée dans une arène. Face aux lions sans pitié.


    Vous vous en doutez sûrement la semaine d'après, elle n'est pas revenue.

    Lorsqu'elle a passé le pas de la porte ce soir là, elle savait d'ors et déjà ce qui allait se passer. Elle avait déjà tout imaginer dans sa tête. Une cigarette allumée à la bouche elle a franchi le seuil du couloir. Au moment où elle traversa le salon de la petite maison cossue: ce fut le choc pour tout le monde. Son frère préféra monter à l'étage, apparemment en colère contre la dernière frasque de sa petite sœur . Trop c'est trop. Son beau père impuissant était parti dans la cuisine pour ne pas voir. Sa mère s'était laissé tombée de tout son poids sur le sofa, les larmes aux yeux, essayant vainement d'articuler quelques mots:

    « Mais qu'est-ce que tu as fais à... tes cheveux ? Mais pourquoi tu a fais ça ? Pourquoi tu nous fais ça ? »

    Ce soir là, elle n'eut même pas le droit aux explication de sa fille. Elle sentait que la situation lui échappait. Non cela faisait déjà bien longtemps que c'était comme ça. Échec scolaire. Délinquance. Depuis la mort de son mari il y a deux ans, elle n'avais pas su comment élever sa fille. Elle se sentait coupable, mais elle n'arrivait pas à le dire. Et voilà que maintenant elle rentrait à la maison les cheveux teints en rose. Qu'est-ce qu'elle avait fait de mal ? Elle s'était certes remariée l'année dernière mais elle ne pensait pas que les choses auraient pris une telle tournure. Elle voyait sa fille dépérir. Renter tard tous les soirs. Elle sombrait dans les abîmes de la décadence. Bientôt elle disparaitrait, happée par les ténèbres.


    Le soleil se couchait. Elle ne voulait pas rentrer. Elle tirait quelques bouffés sur sa cigarette déjà bien consumée. La fumée formait une protection opaque autour d'elle. Des bruits de talons qui claquaient fortement sur le trottoir bétonné la firent sortir de sa rêverie mélancolique. Elle entendit des rires aigus se rapprocher d'elle. Soudain une main se posa sur son épaule. Elle ne sourcilla pas, plus intriguée, qu'apeurée. Trois filles se tenaient devant elle. Sur-maquillées. Mauvais genre. Pas vraiment des enfants de chœur. Cherchant plus les ennuis qu'autres choses. Celle qui avait sa main posée sur son épaule s'exprima d'une voix nasillarde:

    « T'aurais pas une clope pour nous ? »

    Chae Hye avait enlevé la main de la fille de son épaule et faisait mine de l'épousseter. Elle tira une fois encore sur sa cigarette , avant de reprendre sur un ton froid tout en recrachant la fumée sur le groupe de filles.

    « Non j'en ai pas, tu vois bien. »

    Tic. Tac. Boum. Elle venait de les provoquer. La bataille pouvait enfin commencer. La fille la plus en arrière s'avança d'un pas déterminé:

    « Tu te fous de notre gueule, là ? On va t'apprendre ce que c'est de te la jouer devant nous. »

    L'adolescente au cheveux rose n'eut même pas le temps de dire quoi que ce soit qu'elle reçu une gifle en pleine face. Sa cigarette tomba à terre, tandis que sa lèvre laissa échapper quelques gouttes de sang. Elle se mordit la langue pour ne rien laisser paraitre. Dans ses yeux un seul sentiment: la colère:

    « Vous savez quoi ? Vous pouvez allez vous faire foutre ! »

    La phrase de trop. Elles se mirent ensuite à deux pour lui tenir les bras tandis qu'une troisième continuait de la frapper sans relâche. Elle fut trainée à terre par les cheveux, sans pouvoir faire quoi que ce soit. Trop faible. Rouée de coups de pieds au sol. Incapable. Elles s'acharnaient en riant. Elle ferma les yeux un instant. Sa respiration se faisait douloureuse. Elle sentait le sang coulé le longs de ses égratignures. Elle s'apprêtait à recevoir encore un coup dans les côtes quand une voix masculine vint les arrêter en pleine action.

    « Qu'est-ce que vous foutez encore là ? Ici c'est pas votre territoire, je vous l'ai déjà dis la dernière fois. Déguerpissez avant que je m'énerve, parce que j'en ais rien à foutre que vous soyez des filles ou non. Ici on frappe personne sans ma permission, c'est clair ? »

    Elles s'étaient stoppées net. Comme refroidies par ce que l'inconnu venait de dire. Toujours à terre, elle ne voyait pas la tête de son pseudo sauveur. Enfin si on pouvait appeler ça comme ça. En réalité, elle savait que c'était pas pour elle qu'il disait ça. C'est juste une question de crédibilité. Chaque délinquant défend son territoire comme il peut, c'est bien connu. La jeune adolescente à terre s'était recroquevillée sur elle-même, pendant qu'une des filles continuait de parler sur un ton mielleux, accrochée au bras de l'inconnu telle une sangsue.

    « Oppa, excuse-nous , on voulait rien faire de mal. C'est cette fille qui se prend pour je sais pas quoi. Elle nous a cherché tu nous en veux pas , hein, oppa ? »

    Il s'était détaché un peu durement de cette étreinte, poussant la jeune fille agrippée à lui contre un mur.

    « In Hee, tu veux me faire plaisir. Rentre chez toi et emmène tes copines avec toi. Je veux plus vous voir trainer par ici. » 

    Apparemment de mauvaise humeur, la dénommée In Hee et ses acolytes étaient reparties sur le champs, laissant Chae Hye seule avec l'inconnu. Encore à terre, elle s'était redressée un peu et pouvait maintenant apercevoir « son sauveur ». Elle distinguait une grande silhouette élancée mais assez forte en apparence. Des cheveux noirs corbeaux moyennement longs, tirés en arrière. La vingtaine. Mais ce qui l'a sans doute le plus marqué ce soir là c'est le regard d'un noir profond qu'il avait posé sur elle. Elle n'arrivait pas à bouger. Qu'est-ce qu'il lui arrivait ? Il lui tendait la main pur qu'elle se relève. Le seul geste qu'elle put faire c'est de la repousser pour se relever par elle-même, avec, on doit l'avouer, beaucoup de mal.

    « Je n'ai pas besoin d'aide. Je pouvais m'en sortir toute seule de toutes façons... »

    Elle essuya le sang qui coulait le long de son visage d'un revers de manche. A cet instant, elle paraissait si frêle. Si fragile. Ce n'était pas la première fois qu'il la voyait dans le coin. Mais pourtant il ne lui avait jamais adressé la parole. Se contentant de l'observer quelques fois de loin, quand il n'avait rien à faire. Elle ne l'avais sans doute jamais vu. Il se mit à rire de plus en plus fort comme pour se moquer d'elle un peu plus.

    « Toute seule. Ouais je vois bien le genre. C'est sûr tu les as bien eu... Tu sais il y a pas de honte à accepter qu'on est faible. »

    Elle avait réagit immédiatement à ses paroles. Elle n'aimait pas entendre ces mots. Encore moins de la bouche de quelqu'un qu'elle ne connaissait pas, qui ne la connaissait pas.

    « Je ne suis pas faible, tu m'entends ? Dis-moi encore ça ne serait-ce qu'une fois et je te jure que....que... »

    « Et tu ? Je vois....Dans ce cas là il faut que tu saches quand même une chose: les gens comme nous ont parfois besoin d'aide. »

    Il avait tourné les talons et s'éloignait sans demander son reste, s'enfonçant dans une ruelle semblable à une cicatrice. Sans même se retourner il lança un dernier mot à l'attention de la jeune fille:

    « Si tu me cherches, tu sais où me trouver. »

    Les gens comme nous ? Comment pouvait-il savoir qu'ils étaient pareils ? Il ne pouvait pas. Impossible. Pourtant ce soir là,elle était rentrée chez elle plus tôt que d'habitude. Finalement, cet inconnu avait compris mieux que tout ceux qui l'entouraient. Le lendemain elle retourna sur le lieu de leur rencontre. Une nouvelle page venait de se tourner dans le roman de Park Chae Hye.


    Chapitre II.
    L'Envol du Phénix.

    Le square était baigné par la lumière du crépuscule. La jeune fille assise sur la balançoire ne savait pas encore que cette fin de journée ferait partit des souvenirs qu'on oublie jamais, ceux qui sont spéciaux, ceux qui marquent une vie à jamais. Assis à côté d'elle en silence, le jeune homme au cheveux noir corbeau laissait ses pieds s'enfoncer dans la terre. Il tourna la tête et tenta d'amorcer une discussion:

    « Tu veux toujours pas parler ? Ça fait une semaine qu'on se rencontre tous les jours ici et tu ne me parles pas. Pourtant c'est bien pour moi que tu viens, n'est-ce pas ? »

    Elle avait détournée la tête en soupirant bruyamment. Finalement ce n'était sans doute pas la meilleure idée qu'il ait eut de dire une telle chose. Il la fixa un instant, songeur. Qu'est-ce qu'elle voulait ? Qu'est-ce qu'elle attendait de lui ? Mais lui aussi pourquoi venait-il enfin de compte ? En réfléchissant bien , lui aussi, en venant ici tous les jours à la même heure, attendait quelque chose d'elle. Sans doute qu'elle le ramenait quelques années en arrière. Il avait l'impression de se voir dans un miroir. Lui aussi avait été comme ça. Un peu perdu. En pleine crise. S'il l'aidait, c'était sans doute, indirectement, pour s'aider lui-même.

    « Mon nom c'est Jun Lee Seok.. Et toi ? »

    Elle avait baissé les yeux vers le sol. Primitivement. Comme si ce geste allait pouvoir l'aider à ignorer la question. Elle sentait le regard de Lee Seok se poser sur elle. L'adolescence mal à l'aise marmonna tout bas:

    « Peu importe... »

    Un sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme. Décidément cette fille était plus coriace que prévu. Mais, malheureusement pour elle, il était lui aussi, extrêmement têtu.

    « Bien ''Mademoiselle Peu Importe''. Il va falloir d'abord m'expliquer pourquoi tu es là à cette heure-ci. Il n'y a personne qui t'attend ? Allez tu as quel âge : quinze ou seize ans ? Tu ne devrais pas trainer ici. »

    Elle s'était levée furieuse. Qui était-il pour lui donner des leçons. Il était mal placé
    « monsieur  ici c'est mon territoire » pour lui dire des choses comme ça. La jeune fille sentait une rage qui bouillonnait en elle. Elle serra les poings, tentant vainement de se calmer.

    « Qui es-tu pour me dire ce que je dois faire ? Je n'ai pas besoin de tes conseils. Je n'ai besoin de personne ! Alors arrête avec tes questions stupides. De toutes façons je ne te répondrais pas...je me casse de là, tu m'énerves. »

    Il l'avait arrêté en l'attrapant par le bras, la forçant à lui faire face et à le regarder dans les yeux.

    « Pourquoi tu es en colère ? »

    Elle avait reculé d'un pas en essayant de le repousser sans succès. Puisqu'elle n'avait pas la force de lutter tout ce qu'elle pouvait faire c'était crier. Elle sentait toute sa rage remonter du plus profond d'elle-même

    « Je ne suis pas en colère ! »

    Il se rapprocha d'elle. Un pas après l'autre.

    « Si tu l'es. Alors dis-moi pourquoi ? Dis-le moi. Je vais te donner le seul conseil valable que mon père m'aie jamais donné: si tu peux pas t'exprimer alors frappe. Maintenant vas-y. Dis-moi. Frappe moi.»

    Frapper pour s'exprimer. A cet instant elle se sentait vulnérable car doucement il s'était rapprocher de son cœur. Son cœur qui s'était refermé sur lui-même. Son cœur que personne ne comprenais. Son cœur que personne ne voulait comprendre. Le premier coup partit alors sur le torse du jeune homme, qui n'avait pas sourciller.

    « Je suis en colère parce que....parce que...personne ne me comprend ! »

    Un second coup

    « Je suis en colère parce que mon père nous a laissé ! »

    Encore.

    « Je suis en colère parce que ma mère n'a rien dit ! »

    Plus fort.

    « Je suis en colère parce que mon frère a fait comme si de rien n'était ! »

    Les larmes brouillaient sa vue et pourtant elle tapait avec autant de force qu'elle pouvait.

    « Je suis en colère contre tous ces abrutis du collège et du lycée ! »

    « Je suis en colère contre ce beau-père qui ne sert à rien ! »

    « Je suis en colère contre... toi parce que tu me laisses te frapper ! »

    Elle s'était arrêter, un instant, ses coups devenaient de plus en plus faible, jusqu'à devenir de légers effleurements. Les larmes coulaient le longs de ses joues sans qu'elle puisse les stopper.

    « Et je suis en colère....contre moi parce que.... je me déteste et parce que je suis faible. »

    Elle était tombée à genoux sur le sable du parc pour enfants. Épuisée moralement. Il s'était accroupi devant elle, passant sa main sur ses joues pour essuyer ses larmes.

    « Tu vois, maintenant tu es forte . »

    Il lui tendit la main pour qu'elle se relève. Hésitante, elle fini par céder. Peu importe combien elle avait souffert et combien elle souffrirai. Elle l'avait trouvé. Cette main tendue, c'était une lueur dans l'obscurité. Son espoir.


    Il vaut mieux être craint que d'être aimé. C'est ce qu'elle avait compris depuis ce jour fatidique dans le square. Elle lui devait tout. Tout ce qu'elle était devenu à présent c'était grâce à lui. Il lui avait appris à ce battre. Utilise la force de l'adversaire. Il lui avait appris à recevoir les coups. Tout réside dans le mental. Il lui avait appris à rendre. Si on te frappe, rend au centuple ce que tu as reçu. Il lui avait appris à garder la tête haute. A être fière de ce qu'on est. Elle se souvenait d'une phrase qu'il lui avait dit un jour et qui l'avait fortement marqué:

    « Quoi qu'il fasse, un délinquant reste toujours un délinquant au yeux de la société, alors porte ce titre comme un honneur, car les gens qui t'appellent ainsi te craignent en réalité. »

    A chaque pas qu'elle faisait elle pensait à cette phrase. Tout son quotidien s'organisait autour de cette maxime. C'était bien plus qu'une façon de pensée, c'était sa vie. Au lycée on ne lui parlait pas plus mais au moins on la respectait. C'était une notion importante, qu'elle avait appris également avec Lee Seok et tout le reste de sa bande. Maintenant elle pouvait le dire. Elle pouvait enfin dire qu'elle avait des amis. Des gens comme elle avec leur propres problèmes. Mais quand ils se retrouvaient tous ensemble, tout ça disparaissait. Il se prenait pour les rois du monde. Mais finalement ce n'était que des rois de pacotilles, des princes démunis. Mais pendant un instant ils étaient maîtres de leur destin.

    « Dis , Lee Seok, tu crois pas que ça serait le moment pour Chae Hye ? »

    Allongée sur une caisse de l'entrepôt désaffecté, elle s'était soudainement redressée, en entendant son prénom.

    « Le moment pour quoi ? »

    Le jeune homme aux cheveux noirs corbeau semblait pensif. Il se leva de sa place et s'avança vers le reste du groupe.

    « Tu as sans doute raison, c'est le moment pour elle d'appartenir à notre groupe officiellement. »

    Chae Hye le regardait intriguée. Il se dirigea vers elle et s'assit à ses côtés sur la même caisse:

    « On te l'as jamais dit mais on a tous quelque chose qui nous relie tous. En réalité, chacun possède un tatouage . En fait c'est le nom d'un animal qui nous représente le mieux. On est tous passé par là, tu vois ? »

    Il avait relevé son tee-shirt pour montré son poignet gauche. Dans le creux de celui-ci une inscription dans ce qui lui semblait être du japonais. Il avait remarqué l'air interrogateur qui était apparu sur son visage.

    « Le mien signifie ''dragon'' . »

    A tour de rôle. Ils avaient énuméré l'animal tatoué sur leur peau. Tigre, chien, cheval, chat, papillon, renard, corbeau, requin. Les discussions ont ensuite repris leur cours. Elle s'était rallongée en pensant à son tatouage. Quel animal ? Lorsqu'elle s'était relevé tout le monde était partit. Seul Lee Seok restait.

    « A ton avis, le mien c'est quoi ? »

    Il s'était retourné vers elle en la dévisageant. Il l'avait regardé de la tête au pied en souriant.

    « Pas de doute possible. Tu es le phénix...Et tu sais pourquoi ? Parce que après tout ce que tu as vécu, tu es encore là, encore plus forte que jamais. Tu renaît toujours de tes cendres.»

    Le phénix..Il se laisse mourir pour mieux revivre. Il se consume jusqu'au dernier souffle et revient ensuite flamboyant de mille éclats. Immortel à jamais. Elle serait celui-là.


    To be continued...




Just a . g e e k . b e h i n d . h e r . s c r e e n ;
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MessageSujet: Re: The one who was dancing in the dark ~   The one who was dancing in the dark ~ EmptySam 15 Mai - 17:22

    Chapitre III.
    Bad, Bad Romance.

    I' m a bitch. I-T-C-H. I'm a bitch when I fall in love. I'm a bitch when I give a kiss. I'm a bitch when I sing like this. La même musique passait en boucle sur son lecteur depuis presqu'une heure. I'm a bitch in disguise. Elle trouvait le temps long. I'm a bitch but never minds. Elle regardait l'effervescence autour d'elle sans bouger. I'm a bitch just realize. Ils étaient tous ridicules, tous autant. I'm a bitch all the time. Elle avait levé les yeux vers l'homme en face d'elle, assis à son bureau les yeux sur de la paperasse. I'm a bitch. Sans gêne elle avait demandé :

    « On peut fumer ici ? »

    L'homme avait lentement relevé la tête, incrédule, fixant l'énergumène aux cheveux roses avec ses écouteurs vissés aux oreilles. Il était resté bouche bée un instant, puis s'était levé furieusement de sa vieille chaise grinçante.

    « Non mais tu te crois où là ? T'es dans un commissariat ma petite, alors tu devrais plutôt te taire et penser aux conneries que tu viens de faire. C'est clair ? »

    Il s'était rassis en vitesse, voyant que ses collègues étaient en train de l'observer en pouffant. C'était pas son jour aujourd'hui. Elles étaient loin les années où ils s'occupaient des vrais criminels. Maintenant, ils devait surveiller des délinquants en pleins crises d'adolescence. Il était flic pas nourrice. Il soupira.

    « J'espère que quelqu'un va bientôt venir te chercher. Je vous jure les gosses de nos jours, ils sont mal élevés, si c'était que moi ça filerai droit.... »

    Si on pouvait tuer d'un simple regard. Il serait sans doute mort. Et plutôt deux fois qu'une. Pour qui se prenait-il, franchement ? Qui était-il pour juger les gens sur leur apparences. Il ne savait pas ce que c'est d'être comme...elle. Il ne saurait sans doute jamais. De tout les commissariats de quartier qu'elle avait « visité », celui là était sans doute le moins accueillant, c'était sans doute la faute de cet inspecteur « chez moi ça file droit ». Une voix qu'elle connaissait bien vint la tirer de ses pensées. Elle avait levé la tête vers le nouvel arrivant.

    « Bonjour, monsieur, je suis vraiment désolé pour tous les problèmes que ma sœur vous a causé. Notre mère a quelques problèmes de santé et n'a pas pu venir. Veuillez nous excuser encore une fois. »

    Sans même la peine de lever la tête, il avait fait signe dédaigneux, balayant l'air avec le dos de sa main:

    « Oui, oui, c'est ça. Vous pouvez partir et surveillez la mieux à l'avenir. Je veux plus la revoir ici. »

    Sur tout le trajet, son frère ne lui a pas adressé la parole. Mais elle était étonnée qu'il soit venu la chercher. Cela faisait longtemps qu'il l'avait renié. Ce n'était plus sa sœur. Enfin de compte il avait toujours eu honte d'elle. Lorsqu'elle était encore la fille invisible et qu'il était en compagnie de ses amis à l'extérieur il faisait semblant de ne pas la voir. Maintenant encore, lorsqu'il la croisait dans la rue en compagnies de ses amis, il faisait semblant de ne pas la connaître. Il était en colère contre elle. Elle avait toujours besoin d'accaparer l'attention. Peu importe combien il était brillant en cours, combien il était populaire au collège, au lycée puis à l'université. Peu importe que les gens le trouvaient tout à fait charmant Peu importe qu'il était bel et bien partit pour avoir un somptueux avenir. De toute façon il n'y en avait que pour Chae Hye. Tout était de la faute de sa sœur . Si leur famille partait en lambeau c'était de sa faute. Si leur mère allait mal c'était de sa faute. Lorsqu'ils sont rentré ce soir là, elle est rentré dans sa chambre et n'en n'ai pas sortit. C'était de sa faute.


    Un jour elle avait entendu dire que l'amour n'était pas une rue à sens unique, mais un pont à construire à deux. pour rassembler deux rives, pour toujours. Pourquoi se retrouvait-elle toujours dans cette rue à sens unique. Où se trouvait donc cette rive, ce pont ? Pourquoi il ne l'aimait pas ? Elle avait beau crier son mal-être, il ne semblait pas comprendre à quel point elle avait besoin qu'il la regarde. Il était toujours entouré de filles magnifiques, qui vont, qui viennent. Elle n'était peut-être pas sublime mais elle était fidèle et prête à tout pour lui. Alors pourquoi ? Elle l'avait toujours suivit partout. Elle avait toujours tout ce qui lui disait de faire. A chaque fois qu'elle y pensait elle sentait son cœur se serrer, son âme envahis par une noirceur exécrable. Elle sentait qu'elle perdait pied, qu'elle se noyait. Bientôt l'oxygène lui manquerait et elle disparaitrait emporté par les flots de la colère et de l'incompréhension. Elle sentait ce torrent bouillir au plus profond d'elle même. Elle était de plus en plus violente avec tout le monde. Chaque coups qu'elle donnait semblait porter en son sein une seule question sans réponse: « pourquoi il ne m'aime pas ? ». Plus fort. Plus agressif. Chaque frappe se faisait la retranscription de ses peines de cœur. Elle faisait de plus en plus de choses dont elle n'était pas fière pour oublier ses états d'âme: drogue, alcool, médicaments. Quand on a l'es ressources nécessaires c'est tellement facile de s'en procurer. Les cartes de crédits ouvrent toutes les portes. On dit que l'argent n'a pas d'odeur, c'est faux le monde entier empeste le fric.

    Ce soir là elle était enfermée dans sa chambre. La maison semblait endormie. Elle n'était pas sortie depuis qu'elle avait entendu son beau-père, sa mère et son frère parler en cachette. Complot. Ils voulaient l'envoyer en pension loin de la ville. Ils allaient lui payer. Comment osaient-ils parler d'elle dans son dos. Ils voulaient se débarrasser d'elle dans son dos. Les traitres. Elle ne leur pardonnerait pas. Elle n'irait pas. Elle commença à préparer un sac, en important de l'argent et des effets personnels. Elle ne savait pas où elle allait aller mais elle savait qu'il fallait qu'elle parte. Il fallait qu'elle quitte cet endroit au plus vite. Qui irait-elle voir ? Lee Seok. Elle ne savait pas qui d'autre pourrait l'aider. Il lui avait toujours indiqué quoi faire. Pour la énième fois elle faisait le mur. Cependant, cette fois-ci, elle ne reviendrait pas.

    S'enfuir. Elle avait couru, le plus vite possible. Elle savait qu'à cette heure-ci, il serait à l'entrepôt avec les autres. Elle était rentré dans le hangar sur la pointe des pieds. Elle ne savait pas encore ce qu'elle allait lui dire. Que devait-on dire dans ce genre de situation ? Tu sais quoi aujourd'hui j'ai fugué et je ne veux plus retourner chez moi. Non, ce n'était pas la solution. Elle continuait d'avancer silencieusement. Les voix de ses amis se faisait plus proches plus distinctes. Elle s'arrêta lorsqu'elle entendit son nom dans la conversation. Cachée derrière un mur elle les écoutaient parlé, sans qu'ils ne se doutent de sa présence.

    « Hey Lee Seok, tu penses quoi de Chae Hye. T'es pas encore passé dessus ? Ça m'étonnes de toi... »

    Les ricanement s'élevèrent. Ils plaisantaient, c'était tout, n'est-ce pas ? Ils ne le pensait pas réellement. Non ils ne le pensaient pas. Les rires furent stopper par la voix de Lee Seok.

    « Arrêter, je la considère pas comme ça. C'est comme ma petite sœur. C'est tout. Vous imaginez pas des trucs. »

    Ses mots elles ne voulait pas les entendre. Juste une petite sœur. Voilà ce qu'elle était, elle ne serait jamais plus à ses yeux que la gamine à problèmes. Tout le chemin qu'elle avait parcouru lui semblait désormais inutile. Elle avait remonté toute la rue à sens unique pour s'apercevoir finalement que c'était une impasse.

    « Aller te la joue pas, on sait que tu sautes sur tout ce qui bouges, nous l'a fait pas ? Si elle te dis oui, tu dis pas non, allez avoue-le ? »

    Les rires moqueurs reprirent de plus belle. Cette fois-ci Lee Seok les accompagnait.

    « Disons pour une nuit, juste histoire de marquer le coup. Mais c'est tout, alors. Après tout c'est une gamine, ça pourra jamais être sérieux. Elle est influençable, c'est ce qui la rend intéressante. C'est pas mon genre de fille. »

    « Dis plutôt que tu peux pas l'avoir, fais pas genre qu'aucune fille te résiste. »

    « Tu rigoles là ? Chae Hye est à mes pieds. Elle me vénère littéralement. Tout ce que je dis elle prend ça pour des paroles quasi divines. Elle me mange dans la main. Je fais ce que je veux d'elle. Une fois je lui ai même demandé d'appeler une fille pour lui dire que c'était fini entre nous. Elle fait tout ce que je veux. C'est impressionnant comme elle peut-être manipulable. Trop bonne, trop conne comme on dit. »

    Les larmes coulaient silencieusement le longs de ses joues. Alors, tout ça c'était un mensonge. Il se servait d'elle. Elle avait vu toutes ses espérances se briser en milliers de morceaux. Elle avait vu tout ses moments heureux s'effondrer comme un château de carte. Elle avait vu son amour sali. Elle avait vu que finalement sa vie n'était qu'un mensonge. La jeune fille s'était levé en essuyant ses larmes. Il fallait lui apprendre qui était Chae Hye. Elle savait qu'ils cachaient de l'alcool dans l'entrepôt. Et malheureusement pour eux, elle savait où. Elle s'était levé, s'éloignant de ceux , qui, jusqu'à lors, qu'elle avait considéré comme ses amis. Dans la pièce à côté la caisse d'alcool était là. Elle avait tout sortit et aspergé les poutres en bois du hangar. Tout ça devait partir en fumée, comme sa vie. Tout devait disparaître. Elle sortit son briquet de sa poche, l'alluma et le laissa tomber dans un mélange immonde de rhum, de vodka, de gin, et de whisky. Elle tourna les talons et sortit de l'entrepôt.

    Oui, le phénix renait de ses cendres. Le feu symbole de purification. De l'extérieur elle regardait les flammes lécher les murs et les consumés. Tous s'écroulait ils ne resterait bientôt plus rien. Souviens-toi que tu es né poussière et que tu redeviendras poussière. Elle avait vu tout le groupe sortir en catastrophe du hagard. Elle les attendait le visage impassible. Lee Seok, qui semblait avoir du mal à respirer, s'était avancé vers elle:

    « Qu'est-ce que tu fais là ? Il faut appeler les pompiers, grouilles-toi ! »

    Elle restait là sans rien faire, les yeux haineux. Elle se mit à rire nerveusement

    « Oui bien sûr je fais toujours ce que tu veux. Je te manges dans la main, hein ? Je suis trop conne, pas vrai ? J'aurais voulu que tu crèves ! »

    Il avait reculé d'un pas. La peur se faisait sentir. Il n'osait pas poser cette question qui lui brûlait les lèvres.

    « C'est...c'est toi qui...qui a fait ça ? »

    Les flammes se reflétaient dans ses yeux. Elle eut un sourire effrayant. Elle avait perdu l'esprit. Chae Hye regardait son ouvrage dans toutes sa splendeur flamboyante. La douce chaleur de la vengeance. La destruction. Le chaos. Finalement, il n'y avait que ça de vrai.

    « Quelle perspicacité. Et tu sais quoi ? Je regrette pas de l'avoir fait. Rien que de voir ta tête de pauvre petit chiot apeuré ça me fait marrer... »

    Elle ne l'avait pas vu venir. Cette gifle. Il n'avait pas pu se contrôler. Sa main était partie d'elle même. Sous le choc, elle avait tourner la tête. Sans même réfléchir elle lui avait rendu la pareille. Comme il lui avait appris. Toujours plus fort. Comme une hystérique elle s'était mise à crier:

    « Je t'interdit de me toucher ! Tu m'entends ! Pour moi tu es mort dans cet incendie ! »

    Elle s'était mise à courir. Elle fuyait, encore et encore. Elle ne savait plus où aller. Elle avait perdu tous ses reperds. C'était la fin. Elle était tombé en plein milieu de la rue en pleurant. Qu'est-ce que j'ai fait ? Elle ne voulait pas se retourner. Elle l'avait cru. Ce n'était pas censé se terminer comme ça. Qu'allait-elle faire de tous ces souvenirs ? Certaines choses sont ineffaçables. Elle pleurait, elle criait. Dégoûtée et brisée par la vie. Elle ne savait même pas où elle se trouvait. Perdue. Elle avait levé la tête. Devant elle un pont. Enfin elle l'avait trouvé. C'était son pont. Son dernier espoir. Mais personne ne l'attendait de l'autre côté. Elle s'était levée en titubant. Oui, tout cela ne serait plus qu'un lointain cauchemar...


    Chapitre IV.
    Le Saut de l'Ange.

    Au bord du précipice. Physiquement et moralement. Elle était monté sur le rebord du pont. Elle ne savait plus où elle en était. Les idées se bousculaient dans sa tête. Une chose était sûre, ce qu'elle s'apprêtait à faire désormais était irréversible. Elle regardait l'eau qui s'écoulait. Comme la vie. L'eau qui passait. Comme le temps. Elle ne reviendrait pas. Elle s'était mise à tournoyer. Le vide était immense. A chacun de ses pas la chute la guettait. Les bras tendu comme une funambule, elle balayait le vent frais du soir. Elle leva les yeux vers le ciel étoilé. Elle respira enfin. Les airs avait un avant goût d'éternité; comme la douceur de la saveur du paradis retrouvé. Elle dominait le monde, l'observait attentivement avec, à nouveau, des yeux d'enfants. A ses pieds la ville s'étendait, immense et majestueuse. Elle ne pouvait s'empêcher de regarder toutes ses lumières, de la plus faible, celle qui était prête à s'éteindre, jusqu'à la plus rayonnante et éblouissante. C'était inimaginable. Et il fallait se dire que derrière chacune d'entre elle se cachait une vie. Fermant les yeux, elle avait ressentit une impression étrange: la sensation que dès l'instant d'après, ses ailes cachées allait se déployer, apparaître sous les feux des lumières, sous les yeux des habitants qui n'ont pas encore sombré dans un sommeil profond. Alors ces ailes d'argent immaculées l'aurait emmené là où aucun être vivant n'a jamais été. Dans l'immensité du ciel. Loin, très loin, pour ne jamais revenir. Mais l'ange était-il destiné à retrouvé le chemin de sa maison originelle ?

    Ce ciel de nuit sans fin, elle aurait voulu l'attraper, le capter, le garder pour elle à tout jamais. Comme le trésor de pacotille d'un enfant mais qui a ses yeux vaudrait plus que tout l'or du monde. Elle semblait pouvoir l'effleurer du bout de ses doigts. Soudain elle s'était rappeler de son père et la façon dont il avait de l'appeler « mon ange ». Mon ange. Comme c'est jolie. Mais bel ange où sont donc passé tes ailes ? Bel ange pourquoi es-tu tombé si bas ? Une larme coula le long de sa joue. Murmurant doucement, comme une confidence à la lune:

    « Papa, regarde-moi : je suis là. J'arrive alors promets-moi de m'attendre. Papa, ton ange arrive.... »


    Et Seul la nuit entendit ses paroles.

    Le cœur au bord du vide. Elle avait déployer ses bras, contemplant l'abîme ténébreuse qui l'attendait. Les étoiles miroitaient dans l'eau. Pourquoi un moment si beau devait-il être si triste ? Non personne ne devait être triste. Elle sourit. C'était son adieux au monde. Elle avait traverser les tempêtes et les naufrages maintenant il lui fallait trouver le courage. Le saut de l'ange.

    Elle sentit comme un gouffre qui l'aspirait de l'intérieur. Une force incommensurable .Dans tout ce silence reste une évidence. Tout est devenu noir. Le néant l'avait happé dans ses profondeurs. Et derrière le brouillard des ténèbres ? L'inconnu.

    Chapitre V.
    De la Cendre Naît le Phénix.

    Tout était si blanc. Immaculé. La lumière artificielle lui faisait mal aux yeux. Elle avait réussi ? Le paradis ressemblait-il à cela ? Elle percevait le grésillement d'un néon qui clignotait. Tout autour d'elle des silhouettes dont elle peinait à voir le visage. Si c'était bel et bien le paradis, les anges eux ne ressemblaient pas au portrait que tout le monde se faisait. A moins qu'autour d'elle ça soit...l'enfer ? Sa vision était trouble. Elle entendait des voix lointaines, des murmures dans une langue inconnue. Sa tête lui faisait mal, le décors tournoyait autour d'elle. A nouveau le noir. Lorsqu'elle se réveilla quelques heures plutôt, le lieux avait changer. Un homme se tenait debout devant elle en la fixant comme une bête de foire. Elle eut un réflexe humain:

    « Qui...qui êtes vous ? »

    Il ne semblait pas parler sa langue. C'était la meilleure. Et pis pourquoi elle n'était pas morte ? Car non, elle n'était pas morte. Elle avait toujours cette sensation de froid qui lui parcourait l'échine. Elle nageait en plein délire. Mais qu'est-ce qu'il se passait ici ? Elle allait le découvrir plus tôt que prévu. Elle avait toujours cru que la terre était l'enfer et que le paradis était ailleurs. Mais ici si n'était ni le paradis ni l'enfer, où se trouvait-elle ?
    Des jours étaient passés sans qu'elle sans rendent compte. Enfermée dans une pièce sans voir la lumière du soleil, on perd vite les pédales. Les tests quotidiens sur elle s'étaient stoppé lorsqu'elle avait arrêter de s'alimenter volontairement. Elle avait vite compris que si elle ne mangeait pas il ne pourrait rien faire sur elle. Alors elle restait enfermé dans la petite pièce immaculée sans bouger, sachant pertinemment qu'ils l'observait à chaque instant. Tout le monde pouvait voir ces foutues caméras au quatre coin de la pièce. Enfermée comme un animal en cage. Elle ne pouvait ni bouger, ni communiquer. Bloquer entre quatre mur. La vie est dure. Enfin si on peut encore parler de vie. Au bout d'une semaine n l'avait fait sortir. Mais elle ne savait pas que ce qui l'attendait allait chambouler son existence. Elle n'était pas prête. En même temps qui l'aurai été. L'heure de vérité était proche.


    Entourée par plusieurs gardes, elle traversait un dédale de couloir d'une blancheur impeccable, presque effrayante. Pire qu'un centre hospitalier Comme si dans sa condition physique, elle pouvait s'enfuir. Et c'est là, à un croisement entre deux couloirs qu'elle compris que tout ce qu'elle avait connu désormais n'existerai plus. Devant elle une immense baie vitré, d'une transparence limpide. Et derrière elle, quelque chose qu'elle n'avait jamais vu et qu'elle ne pensait jamais voir. Une immense cité aux allures futuristes tout droit sortie d'un film de sciences fiction américain dont le budget s'élève à des millions de dollars. Mais c'était bien devant ses yeux, c'était vrai, elle ne rêvait pas. Ainsi la réalité pouvait dépasser la fiction.

    Dans la grande salle, tous avaient les yeux rivés sur une seule personne. Chae Hye était restée des heures assise, devant ce qui lui semblait être de la nourriture. Tous commençaient à s'impatienter. Mais elle ne se décidait toujours pas à manger. L'homme assis en face d'elle soupira et chuchota deux mots à son voisin. Ce dernier se leva et se plaça debout à côté de la jeune fille. Il tapa du poing sur la table et prononça quelques mots dans sa langues. Pas besoin d'être bilingue pour comprendre ce qu'il voulait. Malheureusement pour eux, elle était têtue. Elle envoya le plateau de nourriture à travers la pièce. L'inconnu l'attrapa par le bras pour la lever et la gifla. La bague qu'il portait effleura la joue de l'adolescente qui ne pu retenir une larme. Celle ci coula le long de sa joue, faisant disparaître immédiatement son égratignure.

    Tous avaient vu dans cette larme la promesse de l'immortalité.

    The End ?




Dernière édition par Park Chae Hye le Sam 5 Juin - 18:12, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: The one who was dancing in the dark ~   The one who was dancing in the dark ~ EmptySam 15 Mai - 18:54

Hum... j'ai pas encore lu (j'attend que ce soit fini) mais après lecture du don... Tu pense vraiment arriver à le rendre utile irp? parce que bon c'est quand même vachement situationnel, très peu utile, et inexploitable par la contrainte ce qu'est quand même pas vraiment le top pour un voyageur qui a une fonction plus proche de l'objet qu'autre chose.
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MessageSujet: Re: The one who was dancing in the dark ~   The one who was dancing in the dark ~ EmptyDim 16 Mai - 0:06

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