▌Fiche de Présentation ; | Nom:Astan Lyandrïa Prénom:Lyïa Sexe:Féminin Âge:17ans Date de naissance: 07 Décembre Lieu de naissance: Ataraxia quartier Est
Clan : Adratée Capacité & limite:/ Groupe : Haute-classe |
▌Caractéristiques;Description physique: Comment décrire Lyïa ? Et bien, comme la plupart des Adratées, ce n’est pas vraiment possible. Elle aime changer d’apparence, se transformer, modeler son corps selon son bon plaisir. Quoique d’allure anorexique, elle est d’une beauté à couper le souffle. Ses ongles sont mordus jusqu’au sang, ses longs doigts délicats sont agités de tremblements convulsifs, ses yeux allongés de félins sont ourlés d’une peau si fine que les veines transparaissent. Tout en elle n’est que délicatesse, grâce, mais mêlé d’une angoissante fragilité. Elle est plutôt grande, 1m70 environ, mais est si fine qu’elle semble plus frêle qu’elle ne l’est réellement. Une autre chose la caractérise cependant : ce sont ses yeux dorés, pas marron pailleté ni bruns, ni verts tirant sur le jaune. Non, les yeux de Lyïa sont d’une teinte dorée, couleur or, ou couleur soleil. Ces yeux encadrent un nez fin et allongé, entre des pommettes saillantes et des joues creusées. Des sourcils harmonieusement dessinés surplombent son regard, si hauts et si arrondis qu’ils donnent à son visage un air interrogateur. Une bouche fine et naturellement nacrée complète ce joli mais bien étrange minois. Etrange, il l’est d’autant plus lorsqu’elle décide d’orner ses yeux d’ailes de papillons, de transformer ses cils en longues épines souples, ou tout autre métamorphose quelque peu étranges.
Si elle n’aime pas modifier son corps aussi radicalement que ce qu’elle fait avec les animaux, Lyïa n’en reste pas moins une Adatée : ses armes, ce sont les qualités physique que la nature lui a offert et celles qu’elle a octroyé aux autres espèces biologiques vivant sur cette terre. Alors comme le dragon, elle est le fruit de plusieurs espèces : Pour ses mains anormalement longues, aux ongles acérés, les singes aux longs doigts que l’on trouve hors de l’enceinte de la cité. Pour ses yeux or, un serpent à crête rouge du Sud. Pour ses cheveux enfin, la peau d’un Acoua, cette sorte de caméléon à poil long. C’est ce qui lui donne respectivement des prises plus sûres et des griffes redoutables, une vision excellente surtout dans la pénombre, et cette capacité plus esthétique que réellement efficace de changer de couleur et de taille de cheveux comme elle le souhaite.
Mais méfiance, toute son apparence peut être trompeuse. Elle ne semble être qu’une jeune fille pâle, maladive, sans doute trop maigre et certainement faible. Mais tout comme ses cheveux, elle peut se transformer, s’adapter à son milieu, se cacher d’autant plus facilement qu’elle n’a pas, à part ses yeux, de caractéristiques marquantes. Une simple jeune fille, voila tout ce qu’elle est. Mais une faible jeune fille qui sait se battre. Si elle n’est pas forte, elle est rapide et souple. Equipée d’une arme de poing, d’une dague ou de son arme préférée, ses deux pistolets, elle sait se défendre. Elle posséde une capacité incoyable, celle de percevoir et d'enregistrer chaque détail de son environnement. Détails qu'elle utilise pour désarmer, blesser, voir même tuer ses adversaires. Elle se sert aussi de ses hybrides. Le plus fameux d’entre tous, son préféré en tout cas, elle le porte en permanence. Elle le porte, oui, car c’est un animal des plus étrange. Elle l’a crée il y a quelques temps, et il reste sa plus belle réussite. Qu’a-t’il à voir avec son apparence physique me demanderez-vous ? Eh bien rien. Et tout à la fois. Cette créature, elle l’a nommé un vetalis. Il s’agit d’une mince couche de tissus nerveux, une sorte de cerveau primitif si plat et si fin qu’il est à peine plus épais d’une aile de libellule, entouré d’une couche de cellules (de type épithéliale même) dont une des caractéristiques principale est de changer de couleur instantanément. L’autre, c’est d’être de type cancéreux, donc capable de proliférer à une vitesse folle, mais de mourir tout aussi vite. C’est à la suite des travaux de Lyïa sur les lignées tumorales qu’elle en est venue à créer ce tissu vivant, possédant la texture douce de la soie. Relié au cerveau de la jeune fille par un nerf de la taille d’un fil de toile d’araignée, le tissu est fixé au niveau du bas de son dos. Cette communication peut bien sur être rompue. Mais cette étroite communication entre les systèmes nerveux des deux êtres permet à la jeune adratée d’ordonner à sa créature de former telle ou telle tenue. Robe, pantalon, bandeaux, chaussures, il peut tout faire, en tissu bien sûr, tant que la connexion est maintenue. Alors lorsqu’il s’agit de se battre, regardez bien où se trouvent ces cellules, la jeune fille a la salle manie de toujours laisser des rubans de sa créature s’enrouler autours de ses victimes potentielles…
Particularité physique: Là ça devient vraiment compliqué. Au premier coup d’œil, rien de spécial. Ce n’est qu’après examen approfondi que l’on découvre deux trois petites choses qui laissent penser que la Lyïa n’est pas tout à fait normale….
| Les Yeux : Dorés, luisant faiblement dans le noir, ils ne sont pas courants, loin de là. Sa vue est sensiblement modifiée, mais pas beaucoup. Une légère intolérance à la lumière, une vision plutôt bonne, surtout dans la pénombre. Mais dans le noir, comme tout le monde (ou presque) elle est aveugle. |
| Ses Mains : Si Lyïa a des doigts incroyablement, longs, ils sont aussi fins, voir squelettiques. Les articulations ont tendance à saillir, mais c’est plutôt charmant…enfin, ça colle bien au personnage. Une manie que la jeune fille adore, c’est de se décorer les mains avec des motifs : arabesques, étoiles, fleurs, animaux, feuilles…sur ses mains, vous trouverez toujours de surprenantes fresques dessinées dans des encres de plusieurs couleurs, en fonction de l’humeur de la demoiselle. On précisera que l’encre ne peut partir qu’avec un produit spécial, elle garde souvent ses créations plusieurs jours.
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| Ses cheveux : Là encore, on ne s’en rend compte que lorsque vous assistez à une démonstration de ce talent. Les cheveux de Lyïa peuvent pousser d’un coup, et changer de couleur à volonté. Rose bonbon, verts citron, noire ou roux, la jeune fille adore changer de tête. Mais le plus couramment, ou disons, lorsqu’elle ne cherche pas à plaire particulièrement, ou à se déguiser, ils sont d’un noir grisé, ou brun.
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Armes: Ses griffes, ses vêtements (potentiellement en tout cas, même s’ils ne sont pas solides), souvent une dague qu’elle porte à sa ceinture ou dans les replis de son manteau, et une paire de pistolets à balles d’os, d’ivoire, de kératine dure, de filaments élastiques qui se déploient dans les airs comme des filets…enfin bref, tout un tas de super balles organiques. Il faut préciser qu’elle ne peut utiliser qu’un seul type de balles à chaque fois, ses deux pistolets nécessitant quelques adaptations à chaque changement de chargeur.
Description moral: Comment dire…Lyïa et la morale, c’est antagoniste. Dans tous les sens du terme. Déjà parce que, mentalement parlant, Lyïa est folle. Pas un peu dérangée, ni même sadique, mais elle souffre d’une véritable pathologie neuropsychique : elle ne conçoit pas le monde comme les gens normaux. L’origine de cette dégénérescence mentale provient des actions de ses parents qui, pour avoir un enfant prodige, lui ont ‘greffés‘ des tissus provenant de plusieurs espèces. Si cela lui a donné un QI surélevé et des capacités de création à la limite du génie, elle a en retour du subir les conséquences de ces transferts. Les données sensorielles transmises de ses organes à son cerveau s’y accumulent, générant chez elle des crises de suractivité cérébrale : elle est alors submergée d’informations provenant des ses récepteurs sensoriels, crises qui au mieux se terminent par un stade léthargique de plusieurs minutes voir plusieurs heures, au pire par un coma semi-profond de plusieurs jours. La peur que ces crises génèrent chez la jeune fille, l’angoisse que quelqu’un découvre son point faible, la conduisent à se replier sur elle, refouler ses sentiments et c’est ainsi qu’elle sombre dans des épisodes dépressifs provisoires, se caractérisant par des pertes d’appétit et de l’acharnement au travail.
Mais entre ces crises plus ou moins rapprochées en fonction des évènements, Lyïa est une jeune fille comme une autre. Elle se sait jolie, dans une conception fragile et délicate de la beauté, mais il lui suffit de claquer de ses doigts gracieux pour qu’on lui obéisse. Et elle ne s’en prive pas : depuis son plus jeune âge, elle est habituée à être écoutée. La manipulation par le sourire, par des regards charmants et des battements de cils, voila sa grande passion. Elle sait ce qu’elle veut, et elle sait l’obtenir. En dehors de ses crises d’angoisse, elle est autoritaire sans jamais crier, manipulatrice sans jamais menacer. On la compare souvent à un serpent, sinueuse, impossible à cerner et encore moins à attraper, c’est elle qui décide de ce qu’elle fait, ce qu’elle dit. Les normes de la société, l’étiquette sont des choses qu’elle suit par éducation, mais pas par principe. Car si Lyïa fait admirablement bien de la lèche à ses supérieurs hiérarchiques, elle est en revanche attentive à ses ‘inférieures’. En tant que médecin, elle est, du moins selon elle, au service des populations vulnérables (tant qu’ils lui obéissent). Alors autant elle pourra se révéler la pire des garces auprès de ceux qui n’ont pas besoin d’elle, autant les malades, les infirmes, les orphelins, tant qu’ils sont gentils avec elle, seront sûrs de trouver chez elle une aide, ne serait-ce que psychologique. Une personnalité complexe, la Lyïa hein ? Mais n’en est-il pas ainsi de tous ? Alors même si son comportement est parfois obscur, si les raisons qui la poussent à agir sont pour le moins inconstantes, elle reste avant tout une jeune fille angoissée, mais en même temps ouverte à ceux qui ont besoin d’elle.
Mais elle reste, après un médecin, une scientifique. Son idéologie, c’est l’hygiène absolue. Le blanc est sa couleur fétiche, elle se lave les mains 20 fois par jour, déteste la saleté et voue un culte à l’alcool et au désinfectant. Elle porte souvent des gants, afin d’éviter tout contacte avec quelque chose de sale, et essaie de protéger les autres (surtout dans les taudis miteux du fin fond de la cité) des microbes et autres espèces microscopiques répugnantes. Inutile de vous préciser alors que les insectes, les mouches, les araignées, les cafards, sont sa phobie la plus complète. Aucun ne doit pointer son nez en sa présence ou c’est l’extermination assurée. La logique est son mode de vie, elle suit avant tout sa raison plus que ses pulsions (mais bon, on ne peut pas toujours lutter non plus…)
Qualités: Hygiénique, organisée, logique, ouverte (plus ou moins), intelligente, géniale.
Défauts: Manipulatrice, têtue, inconstante, angoissée, autoritaire.
▌Relations & autres ;Rêves, ambitions: Guérir. Cela reste son premier objectif, arriver à l’immortalité totale et la Santé Parfaite.
Relations: Alyster, dit aussi Johann Christian Cofalieris : Mon maître, source de vénération absolue, c’est à lui que je dois tout mon savoir en biomancie, en biologie, en science en général. C’est un personnage particulier, très juste, qui conserve des principes forts qu’il a cherché à me transmettre. Notre relation est cependant très intime, nous vivons ensemble depuis près de 15 ans.
Helena Oreis, née Héloyda : Ma tante, sœur de ma mère. Une jeune femme douce, gentille, mais droite et capable d’autorité. Elle fit mon éducation mondaine dirons-nous, m’appris à m’habiller, à me tenir…tous ces rôles qu’une mère remplit normalement. Elle me tint rôle de mère, et j’aime croire que je fus pour elle comme une fille.
Nathanaël Oreis : Mon oncle, commerçant de moyenne classe avant de gagner, par sa richesse, les galons de la haute classe avec la main de ma tante. Homme savant, il m’enseigna la géographie, l’histoire, la politique, la spontanéité… et même un peu de commerce, leçons auxquelles je restais totalement imperméable malheureusement.
Marc Omoura : Maitre de médecine, il m’enseigna mon actuel métier. Homme d’une grande bonté, sa peau noire et ses yeux bleus font de lui un personnage imposant et visible. C’est aussi mon médecin traitant, et un ami.
Blanche et Chloë Omoura : La femme de Marc et leur fille unique, ma filleule. Je la chouchoute beaucoup (trop), et j’aime Blanche à la fois comme une sœur, elle n’a que 6 ans de plus que moi, et comme une amie. Elle est la personne que je connaisse la plus proche de mon âge mental, et nous nous entendons très bien.
NeShä : C’est un peu particulier. Vetalis, c’est un objet, un tissu qui m’obéit et peut prendre une infinité (ou presque) de formes. Mais c’est aussi un être vivant très primitif dont les besoins se limitent à sa nutrition. Il communique avec moi par notre lien nerveux, mais se plie en 4 dès que le retire pour « hiberner ». Il a une très faible conscience du monde qui l’entoure..
| Kiratane S : Mon nouveau et premier vrai hybride. Mi-homme, mi-loup, mi-tout-plein-d’autres-trucs, c’est une sorte de chimère, faite pour le combat au corps à corps, et euh comment dire…pas pour la réflexion. Son cerveau, crée par moi du début à la fin, lui permet de me comprendre, de communiquer avec moi par des grognements le plus souvent, lui autorise quelques rares idées, et surtout une gamme étendue de capacités motrices. Mais c’est à peu près tout. J’ai réduit au maximum son esprit d’initiative, et je suis pour lui la seule autorité, avec Alyster évidemment. |
Que pense votre personnage au sujet de ;La famille royale : Je les côtois peu. J’en soigne quelque fois, je vais à des bals même, mais à part pour mon travail, rien ne m’attire là-bas. Non pas que je ne les aime pas, mais ils sont pour moi peu digne d’intérêt. Je ne les connais pas vraiment non plus…
Les différents clans : Adratée : J’aime mon clan, ses idées, ses projets. Si certains ont des conceptions pour le moins barbares (voir même anti-esthétique au possible), ils forment un groupe auquel j’appartiens, avec un héritage culturel et social ancré dans mon histoire, et que je ne peux en aucun cas renier.
Les Autres : Si je n’ai aucun savoir technique, informatique, végétal ou tout autre science de ce genre, ces clans ne m’inspire ni crainte, ni amour fou...On verra plus tard si un jour j’y ai à faire…
▌Passé, présent, une histoire;La Naissance :
C’est un 07 Décembre que, dans une vaste demeure du quartier Est des Adratées qu’Astan Lyandrïa Lyïa vit le jour. Une enfant déjà maigre et bien faible, dont on craignait pour la survie. Sa mère, Arythanoïs Astan Lyandrïa, nom de jeune fille Héloyda, était une Adratée pure souche sur toutes les générations dont on gardait la mémoire. Elle appartenait à une des plus vielles familles des ce quartier, et avait la beauté et les longs cheveux dorés qui faisaient la fierté du clan familial. Sa puissance de biomancienne était reconnue, et elle espérait secrètement que sa fille la dépasse un jour. Son père, Goldric Astan Lyandrïa, avait des origines royales, et était d’une famille tout aussi riche et puissante que sa femme. Si les deux familles, par le mariage arrangé des deux époux, avait souhaité une union entre des adratées d’une puissance égale et non négligeable, elles espéraient en retour un héritier ou une héritière d’une puissance formidable, d’une intelligence remarquable, d’un talent infini et d’une beauté fascinante. Inutile de préciser que l’arrivée de Lyïa fut pour tous une déception. Cette enfant maigrichonne, pâle, pas trop moche, mais avec des cheveux noires en rien semblables à la chevelure ondoyante de sa mère, et aux dires de tous bien trop faible pour faire une biomancienne digne de ce nom, fut laissée à une nourrice, afin que ses parents puissent s’occuper à la création d’un véritable enfant prodige. Malheureusement, le destin fut tout autre : le père de Lyïa, bien qu’un des savants les plus respectés de son époque, mourut dans un accident des plus tragiques : il se prit un morceau de taule sur la tête un jour de grand vent. Pour Arythanoïs, sa vie bascula. Elle reprit Lyïa avec elle, et entreprit de faire de l’enfant le prodige qu’ils avaient désiré. La première, et par ailleurs la seule expérience qu’elle eut le temps de faire, dans sa folie, sur son enfant fut, de greffer des morceaux de tissus nerveux de plusieurs espèces, dont des parties de cerveaux de son propre clan, dans l’encéphale de la fillette. Celle-ci, alors âgée d’un an, n’en garda aucun souvenir. Par contre, les traces psychiques ne devaient jamais s’éteindre.
La Découverte :
Mes premiers souvenirs, plus que des impressions ou des images fugaces, remontent à mes deux ans. Mère étaient déjà profondément perdue dans sa folie, et je restai seule, enfant de 23 mois et 13 jours solitaire et renfermée. Ma nourrice, Hanna, qui m’avait suivie dans la maison familiale, s’occupaient bien de moi, mais la pauvre n’était pas des plus perspicaces. Elle ne remarqua pas mes comportements différents, ma précocité plus que douteuse. A part ma mère, qui dans ses crises de délire m’avait appris ce qu’elle avait fait de moi, nul ne savait ce que j’étais vraiment. Mes premiers souvenirs…ce sont ceux d’hivers brumeux dans les rues étranges mais néanmoins si fascinantes de mon quartier adratée, portée par ma nourrice qui ignorait que je marchais. Des précepteurs, sortes d’éducateurs pour enfants, venaient m’apprendre à parler, à marcher, et pour tous j’étais stupide. Mais c’était plus que consciemment que je les laissais prendre le bébé que j’étais pour une demeurée. Ce qu’ils ignoraient, c’est que je commençais à déchiffrer les livres électroniques de la bibliothèque familiale. J’adorais les livres. Si étranges qu’ils apparaissaient à mes yeux encore inexpérimentés, ils m’ouvraient les voies sombres mais jouissives de la biomancie. Si j’ignorais encore jusqu’à quel point mon cerveau était différent de ceux des autres, je savais en revanche que feinter d’être normale était le seul moyen de me protéger des expériences qu’on me ferait certainement subir si on découvrait ma nature. Alors pendant quelques mois encore, je travaillais, si on peut nommer ainsi le fait de lire sans fin des traités de médecine, d’anatomie, de biologie et de neurologie dés que je pouvais être seule. Cette existence paisible aurait pu durer éternellement si ma mère n’avait décidée un jour, comme ça, de se pendre. La dépression est une chose dangereuse, et chez elle, elle avait atteint son paroxysme. Je ne ressentis rien lorsque ma nourrice me mena, en me tenant la main, dire un dernier adieu à ma génitrice. Pour moi, elle n’était que la cause de ma différence. Mais lorsque mon Oncle, le mari de la sœur de ma mère, vint prendre possession de la maison, des meubles, et de moi au passage, je sus que le moment était venu de révéler que je n’étais pas une enfant comme les autres. J’avais atteint les 2 ans, 4 mois et 11 jours lorsqu’il vint à la maison, où je résidais encore avec ma nourrice, la bonne, les précepteurs et les cuisiniers. Pour l’occasion, j’avais revêtus ma plus belle robe, mes cheveux noires, si disgracieux, étaient brossés en deux couettes, et j’avais tout l’air d’une brave petite fille, un peu fluette certes, mais mignonne tout plein. Alors que mes maîtres se plaignaient de mon incapacité à apprendre le langage, prétextant que je refusais de balbutier ne serais-ce que le moindre mot, j’entrais dans le salon, et le vit pour la première fois. Non pas mon oncle, jeune homme d’une quarantaine d’années encore bien conservé, très aristocratique dans ses gestes, et très gentil avec moi, ni même sa femme, ma tante, câline parfois, autoritaire le plus souvent mais juste toujours. Non, l’homme que je découvris ce jour là était debout, derrière le fauteuil de mon oncle avec qui il échangeait un regard profondément peiné, sans doute par l’évidente démonstration de ce que toute ma famille présupposait : mon idiotie totale. Il était grand, surtout pour moi du haut des mes quelques années, le visage taillée à la serpe, un nez fin et droit, des yeux noires profondément enfoncés dans un visage de marbre. Il devait avoir 30 ans, mais en faisait beaucoup plus. Ses tempes commençaient à grisonner précocement, et ses cheveux, coupés très courts, étaient surtout noires. Un bel homme, diraient certains, qui ne semblait avoir eu recours à aucune modification physique. Mon oncle, avisé de ma présence, me fit signe de venir vers lui. Je ne savais vraiment comment lui expliquer ce que j’étais, comment même oser parler devant ces maîtres à qui je n’avais jamais dit un mot. En réalité, ce fut beaucoup plus simple que tout ce que j’imaginais : Un de mes précepteurs, le plus enragé sans doute, celui à qui j’avais le plus désobéi aussi, se leva à mon entrée, clama haut et fort qu’il n’y avait rien à faire pour moi, et après avoir salué mon oncle, prit le parti de faire une sortie grandiloquente en s’inclinant devant moi, déjà pas bien grande, en me souhaitant bien du courage, que j’en aurait besoin, et ponctuant ses propos d’un tonitruant « Au revoir, Mademoiselle ! ». Je crois que j’ai gâché son bel effet théâtral en lui répondant un « Au revoir monsieur » susurré avec tout le dégout qu’il pouvait m’inspirer. Le premier à réaliser ce fait, ce ne fut pas mon oncle, mais l’illustre inconnu qui s’écroula de rire dans un des beaux fauteuils du salon. Mon oncle à son tour sourit, et mes maitres se retirèrent un par un, craignant qu’on accuse de négligence ce qui ne se révélait être qu’une parfaite incompétence. Ma tante me regarda un instant, me fit venir auprès d’elle, alors que l’homme reprenait son souffle et murmurait à mon oncle :
« Une bien bonne surprise que vous à fait votre belle-sœur. On s’attendait à une imbécile, voila que la petite sait parler et qu’elle a de l’humour ! Auriez-vous vraiment cru cela, en venant chercher cette orpheline ? Je vous dis, moi, que cette enfant à bien d’autres secrets qu’une simple capacité à parler. » Et ce faisant, il passa une main négligente dans mes boucles d’ébènes, soulevant une de mes nattes pour révéler une légère cicatrice derrière mon oreille droite. Pour eux, c’était le signe certains que j’avais subi une opération cérébrale. Mais ils n’imaginaient pas encore ce que cela impliquait, pour eux, ma nouvelle famille, pour l’inconnu, et pour moi.
L’Apprentissage :
Première leçon : Les choses ne sont jamais ce qu’elles semblent être.
Vous venez, comme moi, de rencontrer trois des quatre personnes qui ont déterminées qui je suis à présent. Revenons brièvement sur eux : Mon oncle, homme admirable en tout point, avait épousé la sœur cadette de ma mère. Il était peu talentueux dans les arts de la matière, mais un redoutable commerçant qui avait fait fortune au point de pouvoir prétendre à épouser une jeune fille aussi bien née que ma tante. Il gardait cependant des manières moins empruntées que les autres aristocrates de sa condition, ce qui lui donnait un attrait tout particulier à mes yeux. Un homme honnête, cela existe donc ! Il gardait aussi de sa jeunesse de marchand des contacts multiples avec des voyageurs, des explorateurs, et d’autres gens douteux qui cheminaient, allant de-ci de-la sans attache propre et qui savaient sur le monde beaucoup de chose que les nobles de salon ignoraient. Il invitait souvent d’anciens amis à passer chez lui nous régaler d’aventures fabuleuses au-delà de notre cité. Ma tante était une jeune femme gracieuse, certes moins belle que ma mère, aux cheveux bruns, à la peau pâle et aux yeux gris. Au contact de son époux, elle avait elle aussi gagné une spontanéité qu’elle me fit, j’aime à le croire, partager. Elle est aussi une piètre biomancienne, mais possède des capacités de logistiques fort utiles au demeurant. Elle n’était pas encore enceinte au moment où elle décida de me garder, et n’eut jamais d’enfant. Si mon oncle se chargea de mon éducation géographique et politique, ma tante désira faire de moi une demoiselle du monde, bien élevée. Elle m’apprit à séduire, à me mettre en valeur, à me faire obéir comme une femme le doit et surtout elle me rendit belle. Non pas par magie, ni par métamorphose : elle me fit voir ce que j’avais de particulier, de fin, de gracieux, comment mes cheveux d’un noir profond mettaient en valeur mes yeux lumineux. C’est grâce à elle que je suis à présent suffisamment sure de moi pour me prétendre jolie (oh, peut être aussi parce que dans les années suivant mes 12 ans, on me l’a beaucoup dit, mais ma modestie prendrait un coup de cette révélation). La troisième personne, l’inconnu de ce jour là, est un être des plus étranges. Nommé, je l’appris par la suite, par le simple nom d’Alyster, il a préféré ce nom à son ancienne identification (Johann Christian Cofalieris). C’était un chercheur, un biomancien génial mais controversé, qui ne recherchait ni la puissance, ni le pouvoir, mais le savoir. Lui-même était déjà dépositaire de tellement de connaissances que chaque jour, il m’étonnait davantage. La première nuit chez mon oncle, je m’étais couchée dans ma chambre, en haut d’une tour faite d’os et de verre (j’ai toujours adoré ce mélange incroyable de calcium et de transparence), lorsque ma tante vint me dire bonne nuit. Du haut de mes deux ans physiques, et de mes six ans d’âge mental, je lui ai alors demandé qui pouvait être ce mystérieux invité. Elle m’a alors demandé ce que je croyais qu’il était. Connaissant un peu mon oncle, je réfléchis un instant sur les vêtements, simples voir usés de cet homme, ses traits non transformés, son visage ouvert et ses manières calmes, mais en rien aristocratiques :
« Un marchand, sans doute... un messager ? Ou alors un des aventuriers dont mon oncle nous a souvent parlé…Je ne sais pas, mais dites moi, ma tante, vous le savez vous ? »
« Un savant, m’a-t’elle répondue, un des plus grands chercheurs de notre époque, doué d’une facilité pour créer des hybrides époustouflante. C’est parce qu’il ne cherche pas à être riche qu’il n’est pas bien habillé. C’est parce qu’il passe ses journées à chercher dans son laboratoire, celui fourni par ton oncle, que son air est fatigués. Et s’il n’est pas transformé, comme moi ou mon époux, c’est qu’il croit que le plus grand pouvoir de l’homme réside dans son cerveau. Réfléchis à ça cette nuit, il ne faut pas se fier aux apparences. Tu es bien placée pour le savoir. »
De cette conversation, je n’avais retenu, à part sa dernière phrase, qu’une seule chose : Il s’intéressait aux cerveaux ? Bien, nous allions nous entendre.
Deuxième leçon : Avoir un cerveau ne suffit pas, encore faut-il l’utiliser.
Je restais avec mon oncle et ma tante quelques jours, tout comme Alyster. Ma tante m’emmena faire des courses afin de trouver pour mon corps de bébé des vêtements plus modernes et plus joyeux que les vieilles robes que je possédais. Une lubie de ma mère, qui voulait que tout autour d’elle ne soit que robe, volants et autres niaiseries dégoulinantes de couleurs pastelles. Elle me porta comme on l’aurait fait d’une enfant, et je m’abstins de prononcer le moindre mot. D’un commun accord, nous avions décidé que moins j’en dirais, mieux tout le monde se porterait. Ce n’est qu’après plusieurs semaines, peut être deux ou trois, que mon oncle me fit appeler pour m’expliquer ce qu’il comptait faire de moi : Pour le reste du voisinage, j’étais l’enfant normale, orpheline, adoptée généreusement par mon oncle et ma tante et sous la tutelle de mon nouveau précepteur. En réalité, je serais instruite de tout ce que mon cerveau étrange pourrait contenir, afin de faire de moi, non pas une arme, mais un petit génie aux capacités intellectuelle certes fascinantes, mais douée surtout d’un Savoir. Mon maître, je l’appris alors, ne serait autre que l’inconnu du premier soir. Lorsque je le sus, j’en fus profondément satisfaite : cet homme me plaisait déjà par ses manières sereines et son attitude posée. Et si la relation qui devait se créer entre nous fut bien plus riche que celle d’un simple professeur pour son élève, c’est sans doute parce qu’elle était réciproque : il m’apportait le savoir, la biologie, la biomancie, les structures sociales, l’histoire, la science en général, et je lui fournissais un sujet d’étude neurologique tout neuf : moi ! C’était parfait. Je devais habiter avec lui, dans un appartement annexe à son laboratoire. Ledit laboratoire était au rez-de-chaussée d’une grande tour, comme les autres du pâté de maison en ivoire, os et verre, entourée d’un jardin tout vert, rempli de plantes qui formaient une voute nous coupant du monde extérieur. Ma chambre donnait sur ce jardin, que j’adorais de suite. Elle était petite, mais fort bien meublée, un lit, un bureau, une moquette toute douce, des draps et des murs, le tout d’un blanc immaculé. Tout était blanc. Le laboratoire aussi. Il m’avait fait préparer une paillasse, des accessoires, mais le plus beau cadeau qu’il m’eut offert en ce jour, ce fut une de ses créations : Mon vetalis.
« Il s’appelle NeShä. Il prendra toutes les formes que tu voudras, tant que vous êtes liés pas ceci. » Il me tendait une sorte de fil, transparent, presque invisible.
Je ne savais que dire. Bien que riche, mes parents ne m’avaient jamais fait de cadeau d’une telle valeur, au moins sentimentale. Ne sachant comment il convenait de se comporter dans cette situation, mon cerveau repris l’âge que j’étais censée avoir, et je lui sautais au cou…enfin, aux jambes plutôt. Il sourit, m’embrassa, et me promit qu’ensemble, on ferait du bon travail. J’allais rentrer dans ma chambre sortir mes affaires, me croyant escortée de ce Vetalis, lorsqu’il me rattrapa par la capuche et me tendit le fil. Ah, zut, il fallait que je m’implante ce truc sous la peau pour qu’il m’obéisse. Mon maitre, puisque que c’est ainsi que je devrais le nommer à présent, me lança un clin d’œil et m’aida à fixer la puce en me susurrant malicieusement : « Avoir un cerveau ne suffit pas, encore faut-il l’utiliser.»
Troisième Leçon : Quand la mode est aux pantalons, porte une mini-jupe.
Je vous ai dit que quatre personnes m’avaient fait grandir, jusqu’à devenir ce que je suis. Je rencontrai la quatrième aux alentours de mon 11ème anniversaire. J’étais alors, selon mon maître, une élève brillante, déjà bien avancée sur les chemins tortueux de la biomancie, et enfin Alyster accepta de me laisser réaliser mes premières expériences. S’il ne m’avait permis jusqu’à maintenant de suivre et l’assister dans toutes ses tentatives, ses recherches sur les structures nerveuses, s’il m’avait aussi aidé à commencer mes propres études de ma nouvelle passion : les cellules cancéreuses, il m’avait toujours refusé le droit de créer moi-même des créatures. Pour lui, c’était une responsabilité d’influer sur le vivant, de créer, et il avait auparavant souhaité que mon développement psychique et que mes études d’éthique soient bien avancées. Mais à 11 ans, lui qui avait patiemment suivi mes progrès, mes premières crises de surinformation cérébrale, mes doutes et mes colères de petite fille, m’avoua que mon cerveau se développait encore plus vite que prévu, ce qui, en amplifiant les maux de tête auxquels j’étais sujette, avait cependant l’avantage de me permettre d’apprendre, encore et encore. Il décida alors deux choses : Si je voulais devenir, comme telle était ma volonté, médecin, je devais avoir comme professeur un docteur. En outre, pour le bien de mon encéphale dont la gyration (le fait qu’il se plie et face des sillons) était plus poussée du fait de la restriction de ma boite crânienne qui, elle, ne grandissait pas, il fallait que je consulte un neurologue. Il se trouve que je trouvai en Marc Omoura à la fois un professeur de neurologie et de cancérologie, et en même temps un médecin. C’était un ami de mon maître, un homme très doux et très calme. Il me prit sous son aile et je passais à présent la moitié de mon temps chez mon maître, l’autre chez Marc et mon oncle. Pour tous, on devait au maximum développer mes capacités. A 15ans, j’approchais les 24ans de développement mental, stade auquel je suis restée depuis lors. Marc est un homme plein de charme : grand, près d’1m95, avec une peau noire et des grands yeux bleus, le contraste est des plus saisissants. Il parle d’une belle voix grave, est mariée à une charmante femme, Blanche, douce, très câline, un peu plus jeune que lui, et de 6 ans mon ainée avec qui je m’entends très bien. Elle était dame de compagnie à la cours où son mari allait régulièrement donner des soins. Il m’emmena plusieurs fois visiter de riches et royaux patients, tout comme les plus pauvres de notre société aussi. C’est ainsi que moi, qui n’étais jamais sortie de mes tours d’ivoire (au sens littéral), me familiarisa avec les différentes classes sociales. Si les nobles sujets de ce royaume me semblaient assez peu dignes d’intérêt, le peuple et sa liberté, son charme et toutes ses particularités me plaisaient vraiment. Un jour, alors que j’allais sortir avec Omoura et mon maître visiter des malades, ils me révélèrent que nous allions dans un quartier populaire. Je m’apprêtais alors à aller changer mon pantalon de soie blanche et ma veste pour une tenue plus discrète, lorsque marc m’arrêta :
« Une fille aussi mignonne que toi n’a pas à changer d’apparence parce que les conditions le lui dicte. Souviens-toi bien de cela Lyïa : tu fais ce que tu veux de toi, de ton corps, il t’appartient. Mais je dirais même plus : Si la mode est aux pantalons, porte une mini-jupe ! C’est ta différence qui montrer que tu as du caractère. »
Depuis ce jour, peu de choses ont vraiment changé : je suis restée moi, Lyïa, avec ma famille, mon oncle, ma tante, Alyster et Marc, sa femme et leur petite fille dont je suis la marraine, Chloë. Je porte du blanc en permanence, l’hygiène est mon idéal de vie. Je me colore mes mains, que j’ai modifiées avec mon maître peu avant mes 16ans, avec des motifs inspirés de la tribu des Omoura, que Blanche m’a enseignés. Mes cheveux, je les ai modifiés avec Marc le jour de mon 17ème anniversaire, mes yeux quelques jours après. Alyster a près de 45ans maintenant, mais il semble au contraire rajeunir. Pour moi, il reste mon idéal masculin, l’homme parfait. Alors s’il continu à rajeunir et moi à vieillir, peut être qu’un jour cela s’arrangera…. Nous habitons toujours ensemble, mais nous avons déménagé dans une sorte d’appartement avec un petit jardin au somment d’un immeuble. D’architecture très moderne, organisé en U autours d’un coin de verdure recouvert de tout cotés de murs végétaux, et même d’une petite cascade, il contient aussi notre laboratoire. Je suis autonome, au niveau travail comme de mes responsabilités juridiques, ayant obtenue la majorité avancée à ma 16ème année. Sony me suit toujours partout, il obéit au moindre de mes désirs. Je suis à présent médecin pour de vrai, j’ai le droit de soigner, mais je me concentre sur les populations pauvres avant tout. Je poursuis mes études de biomancie aussi, créant quelques créatures mineures, des animaux de compagnie pour Chloë, une sorte de chat modifié pour ma tante, mais le projet dont je suis le plus fière, c’est mon Vetalis. J’ai mis de nombreux mois à étudier sa technique, les souches cancéreuses envahissant mon bureau, toujours aux cotés de mon maître. Lorsqu’enfin je l’ai achevé, je dois dire que j’en ai presque pleuré. Cette chose, ma création, est une pure merveille. Ses influx nerveux sont anarchiques, primitives, se limitant aux besoins de base qui, lorsque je suis fatiguées, se mêlent à mes propres pensées. Mais il est beau. Je travaille en ce moment sur peut être mon premier « monstre », ma première vraie créature autonome et pensante, faite pour l’attaque et ma défense. Elle vient juste de sortir de sa cuve et est tout juste achevée. Je peaufine en l’éduquant les derniers détailles de sa structure cérébrale, domaine dans lequel je suis devenue maître. J’envisage à présent, secondée par mes patients qui se révèlent être d’excellents sujets d’étude, très obéissant, de parvenir à comprendre et recréer des mécanismes psychiques : créer un individu, jusque dans ses pensées, son entité spirituelle, voila quel est le vrai pouvoir d’un dieu. Mais cela reste encore de la science-fiction…pour l’instant.
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▌Le joueur, derrière l’écran ;[/color]
Pseudo:…Maitre c’est bien^^, sinon ben euh…devine =p
Âge: 17ans
Comment avez-vous connu le forum ? Par inspiration divine : un jour, dieu m’apparut et me dit : « Va ! ». Et c’est ainsi que je suis venue…
Nan, c’est Isma en fait.
Que pensez-vous du forum ? I love it ! J’aime beaucoup les contextes précis et bien détaillés comme ça. Et puis le graphisme est génial !