| Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène. |
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| [Partie Jungle] Promenons-nous dans les bois... | |
| Auteur | Message |
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{Tael Lumenia}
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| Sujet: [Partie Jungle] Promenons-nous dans les bois... Lun 22 Fév - 22:19 | |
| Des arbres à pertes de vu, des lianes étouffantes et strangulant à la moindre occasion, la Jungle Shiveraine était connu pour être la zone la plus dangereuse de cité d’Ataraxia. Vous en riez ? Vous dites que cette jungle ne peut pas être plus dangereuse que les coupe-gorges de la Zone Basse ? Qu’on y est plus en sécurité que dans les Bas Quartiers Némésiens ? Ce ne serait que détourner le regard des dangers les plus profonds que cette planète offre : la nature. Dans des rues, quand vous tombez dans une embuscade organisé par des Hommes mal intentionnés, vous aurez toujours une légère surprise mais vous pourrez peut-être négocier votre reddition. Mais quand vous êtes en prise avec un tigre à dent de sabre ou lorsqu’un troupeau d’élasmothérium vous charge, aucunes paroles, aucune demande de pitié ne sera prit en compte et vous finirez forcement broyer et ce dans les meilleurs cas qui soient. Des hommes armés et armurés pourraient mettre en fuite des agresseurs mais la faune, elle, ne vous laissera aucun répit.
Le vent avait sûrement prit naissance dans la zone montagneuse Shiveraine et lorsqu’il s’engouffrait entre les arbres emmêlaient, il gagnait en puissant et sortait des feuilles ce que l’on aurait put qualifier de râle sépulcrales, de plainte venant d’outre-tombe. Un homme se tenait sur une des branches des hauts arbres qui formaient cette végétation. Son air était grave, ses traits étaient sérieux. Ses habits reflétaient un statut social assez élevé et à sa ceinture pendait un sabre d’ivoire. Derrière lui, deux autres hommes et la silhouette frêle d’une jeune fille. En contrebas, le regard à l’affut mais ne semblant cependant pas avoir remarqué le premier groupe, une dizaine d’homme se dirigeaient en direction de l’Ouest, des bagages sur le dos. Ce deuxième groupe avaient tous les tics nerveux des hommes qui essais de passer inaperçu. Par décret royal, les aller et venus entre la cité d’Ataraxia et l’extérieur étaient réduit au minimum et ce genre d’hommes prêt à traverser la jungle pour retrouver, en un premier temps la capitale Shiveraine puis le centre de la cité impériale.
L’homme au sabre s’accroupit sur sa branche comme pour visualiser la situation ou pour mieux scruter les détails… et il sembla trouver ce qu’il cherchait. Se relevant, c’est une imitation quasi-parfaite d’un cri de félin qui sortit de sa gorge, rugissement auquel un autre répondit bientôt, ce dernier venant de quelques part en bas, près des ‘clandestins’ qui semblait déjà plus que terrifié. Les lois étaient claires : la peine de mort attendait les intrus qui s’aventureraient dans cette jungle étouffante. Le signal était donner, l’attaque allait commencer. Déjà, au ras du sol, un des intrus avait disparu et son cri de peur mêlé de douleur indiquait que le félin qui avait répondu au chef de la troupe Shiveraine venait de faire sa première victime. Si la peur ne les avait pas cloué sur place, les hommes restants auraient prit leurs jambes à leurs cous.
Allons-y.
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| | | {Ismael Arundhati} Terrienne.
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| Sujet: Re: [Partie Jungle] Promenons-nous dans les bois... Mer 24 Fév - 20:10 | |
| Ne pose pas de question, ne cherche pas à savoir qui va être face à toi, fais lui simplement confiance. Ismael n’eu pas de secondes d’hésitation lorsque sa vue refit surface, embrasant l’étendue noire d’une lumière soudaine, d’une pureté rare. Pas le temps de se soucier du décor étouffant par sa grandeur. Pas le temps de s’autoriser un moment d’éblouissement devant le bonheur aussi vif et saisissant de sortir des ténèbres. Pas le temps de profiter de cet air frais qui venait jouer dans ses cheveux, l’emportant au-delà des sombres horizons qu’elle avait jusqu’alors connu…
On avait de toute façon jamais de temps ici. Prendre le temps hors de la cité c’était un peu suicidaire, car si pour l’instant ses « camarades » et elle étaient les chasseurs, ce n’était qu’une question de minute pour qu’un plus gros chasseur qu’eux ne les prennes pour proie. Et comme le temps manquait, comme la voyageuse ne pouvait se soucier que de très peu de choses, elle avait finit par accepter de n’accorder de l’intérêt qu’à une seule chose : la silhouette masculine qui se tenait devant elle, celle de son master… et ses ordres bien sur. Le corps si fragile, paraissant perdue dans certaines bourrasques de vents et dans l’étendue verte, se releva souplement et silencieusement en quelques microsecondes, son bras droit se dépliant tout aussi rapidement pour viser sans aucune réaction l’une des premières cibles. L’arbalète de bois était déjà armée, déjà prête à tirer et à tuer, une mauvaise routine qui déplaisait la jeune fille qui pourtant avait instinctivement calculé la distance entre elle et les victimes, ses possibles chances de réussite et choisit celle qui lui apparaissait la plus facile à atteindre. Dans son ancienne vie, elle aurait put comparer cette activité routinière à de la chasse à l’homme illégale, dans celle-ci, c’était toujours de la chasse à l’homme mais encouragée. Voila une grosse nuance qui avait réussit à venir à bout de ses derniers remords…et puis son master ne voulait pas de remords, alors elle n’en aurait pas. Ce n’était pas un temps pratique, il y’avait toujours des risques… mais la distance était amplement suffisante pour qu’elle arrive à toucher sa cible : l’un des hommes qui venait de passer sous sa branche, dos à elle. Nul besoin de se préoccuper du reste, des regards possibles vers sa personne cintrée dans une épaisse veste de cuir sombre grande ouverte sur une simple brassière et un short qui contenait difficilement quelques lames de jet et un fouet à son épaisse ceinture ou de savoir si cet individus avait une famille. Il n’avait pas à être là, voila tout. Pas le temps de profiter du plaisir solitaire et malsain propre au sniper : celui de maitriser une vie inconnue, de l’épier secrètement et de choisir quand y mettre fin. Finalement c’était mieux comme ça : un meurtre à la chaine, du travail bien fait et vite fait sans implications. Les deux hommes avec elle et son maitre, Ismael ne les connaissait pas et se moquait d’eux. Rester détacher et simple, la clé de la survie ici. Le doigt appuya sur la gâchette de l’arme, les yeux avaient scruté et analysé le moindre détail utile pour ce geste… les gens en bas n’avait pas l’air de se soucier de ce qui se passait en hauteur, ils avaient tord.
Normal quand un tigre à grosses quenottes vous fonce dessus vous me direz. Comme on dit, le tord tue…
Avec de la chance, cette mission là se finirait vite et ils pourraient rapidement rentrer, en sécurité et sortir de cette jungle aussi angoissante que meurtrière.
Quoi que me retaper toute cette marche en étant aveugle et en trébuchant sur la moindre racine me tente moins. Sans dec’ la prochaine fois je demande à me faire porter
Laissa échapper la jeune demoiselle dans un murmure tandis que sans attendre de voir le résultat de son premier tire, elle c’était attelée à réarmer l’arbalète tout en cherchant du regard son précieux master. |
| | | {Tael Lumenia}
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| Sujet: Re: [Partie Jungle] Promenons-nous dans les bois... Mer 17 Mar - 15:25 | |
| Tout pouvait faire de cette journée une bonne journée suivant le critère commun : le soleil montait haut et était des plus chaud mais le couvert des arbres assurait une certaines fraîcheur des plus agréables, les oiseaux aux alentours faisaient monter vers les cieux quelques mélopées des plus magnifiques. Certes le vent, comme vous l’avez dit, était peut-être plus puissant que désiré car il prenait de plus en plus de puissance au fur et à mesure qui s’engouffrait dans des couloirs d’arbres, s’abattant finalement contre un tronc centenaire qui, sans son grand âge et donc son épaisseur, aurait sûrement été brisé, pulvérisé sous la puissance, mais on pouvait aisément en faire fi. Oui, tout, absolument tout en cette journée d’été aurait pût sembler à tout un chacun des plus agréable mais pour les hommes qui avaient voulut faire du profit peu scrupuleux aujourd’hui, ces moments paradisiaque venait de tourner en une lente descente vers les Enfers.
Mahel venait d’un petit village sans prétention, plus amoncellement de toiles de tentes près des murs d’enceinte d’Ataraxia à vocation de plate-forme d’échange entre la Cité d’Ataraxia et le reste du monde, un monde des plus féroces avec lequel les citadins voulaient restreindre au maximum les contacts. Mais ils arrivaient que certains de ses citadins veuillent plus éviter les taxes royales que le monde extérieur et dans ses cas là, on faisait appelle à Mahel. Il était vrai que pour faire entrer quelques marchandises que ce soit à l’intérieur de la cité, les gardes royaux délestaient les commerçants de quelques axias, sans compter les quelques pot-de-vin lorsque les marchandises passaient dans le domaine de l’illégale. Mahel proposait une chose bien simple, pour un prix fixe, généralement inférieur de ce que les gardes prenaient, il faisait passer autant de marchandises que cheval peut porter sur les épaules à travers la jungle Shiveraine jusqu’à la principale ‘cité’ du Clan Shivera. S’il arrivait là, la marchandise était, pour ainsi dire, plus qualifié d’illégale car nulle n’aurait put prouver qu’elle était entrée en fraude. Pratique non ? Un voyage en générale périlleux mais faisable quand on est lourdement armés et plutôt bien accompagné comme l’était Mahel. Mais tout ne marchait pas toujours comme prévu.
Un grognement féroce était monté des arbres alentours, le cri d’un grand félin…rien de bien rassurant. Puis à peine le temps de détourner les yeux qu’un des cousins de Mahel avait tout bonnement disparu et seul son cri de peur mêlé de douleur montrait qu’il s’éloignait, très certainement allongé au sol…Plus aucun, doute un félin l’avait pris, c’était leur méthode de chasse, et dans c’est cas là, qu’une seule chose à faire, rester grouper, attendre que la bête attaque pour l’abattre…ne pas bouger, cela n’était pas la chose la plus dur : la peur les pétrifiés tous. Attaquer au moment de l’assaut de la bête, voila qui était bien plus difficile vu la différence de vitesses et de réflexe. Attendre la bête, la voir venir, toujours être à - fffsssssiiiiiuuuuu Un carreau ? Cela n’était plus tellement dans les habitudes de chasse des grands félins. Des hommes étaient ici aussi à la chasse. Dans le meilleurs des cas, d’autres passeurs qui souhaitaient voler la marchandise, dans le pire, une brigade de surveillance Shiveraine. Dans tout les cas, il fallait fuir, se mettre à l’abri des tirs et du félin pour pouvoir réfléchir à comment renverser la situation à son avantage.
Bruit mat, un autre à terre. Le carreau que Mahel avait entendu quelques secondes plus tard avait fait mouche et un autre membre de sa famille venait de s’écrouler. Il est des choses plus puissantes que la peur, la haine en ait un parfait exemple. Et c’est cette haine qui porta les pas du passeur et de ses deux cousins restant. Des pas rapides, les trois hommes courant vers le couvert de haut buisson avant d’éviter les tirs et poser toutes les solutions pour pouvoir échapper à une hécatombe presque inévitable et pourquoi pas, planifier de justes riposte tout aussi sanglante.
¨~*~¨ Que de futilité dans toutes ces vaines actions. Rester figés dans l’attente d’un possible assaut puis une fuite dans le but peut-être fantasque de survivre plus longtemps et, peut-être étaient-ils fantaisiste à ce point, d’exercer une quelconque vengeance en essayant de prendre la vie de ceux qui ne faisait qu’appliquer la loi inébranlable d’Ataraxia. Tael regardait d’un air des plus détachés, identique en tout point au visage qu’il arborait tous les jours en toutes heures. Pouvait-on imaginer homme aussi peu, semble-t-il, impliqué par tout ce qui l’entoure ? Mais ne vous trompez pas, ça n’était pas tellement l’air d’un je-m’en-foutiste totale mais plus de celui qui avait compris que pour avoir le dessus sur toute chose et tout un chacun, rester impassible était des plus appropriés pour une première étape. Un signe de main du Seigneur Shiverain et les deux hommes restés en retrait pour l’instant descendirent à terre et se jetèrent à la poursuite des fuyards. Tael se tourna alors vers sa voyageuse.
Couvre nous.
Et l’homme si loquace descendit a son tour de l’arbre. |
| | | {Ismael Arundhati} Terrienne.
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| Sujet: Re: [Partie Jungle] Promenons-nous dans les bois... Ven 19 Mar - 12:35 | |
| Hum… je vais te couvrir de très prés t’inquiète pas.
Les pensées de la voyageuses venaient de prendre un tournant dangereux après avoir entendu la voix grave et sensuel lui donner des ordres. Décrochage dès les premières secondes du combat, bouh que c’était mal. Mais comment lutter face à son regard qui avait légèrement dévié sur le dos son master pour finir un peu plus bas. Comment arriver à ne pas suivre les lignes de la silhouette oh combien masculine qui venait de la dépasser pour rejoindre le combat. Une légère rougeur vint naitre sur ses pommettes devant les soudaines images qui traversèrent son esprit. La métis avait réussit à avoir deux mots qui lui était directement adressé, c’était une sorte d’amélioration non ? Elle avait bien le droit de se récompenser et puis cet ordre pouvait très bien une invitation camouflée hein ? Non ? Comment ça prendre ses fantasmes pour des réalités ?... hem…De toute façon ce n’était pas le moment de fantasmer sur les différentes façons de couvrir son cher et tendre ! La voyageuse avait du boulot sur la planche
Reprend tes esprits ma grande !
Maintenant que l’effet de surprise était finit et que Tael rejoignait le combat, il fallait se focaliser sur le combat. Les choses sérieuses commençaient… une erreur ne pouvait pas être acceptée et l’idée même que cet homme soit blessé par sa faute plongeait Ismael dans un état de colère noire. Là encore il fallait conserver son sang froid et analyser la situation, se sortir de l’esprit quelques fantasmes pervers et retrouver son sérieux. Les yeux noirs se remirent à fouiller rapidement le champ de combat : trois hommes au sol, un tigre en pleine course genre pub royal canin en plus sanguinolent et trois taches rouges vives à qui c’étaient cachés derrière un buisson à sa gauche. Pas d’autre mouvements ni de taches colorèes, pour l’instant. Mais ce n’était qu’une question de minutes pour que la zone ne se mette pas à grouiller de charognard et autres charmantes bestioles. L’odeur du sang servait de GPS dans cette forêt. Ismael se mordilla la lèvre inférieure, continuant son analyse en moins d’une seconde. Ses pupilles pouvaient parfois être utiles… Bien sur, impossible de tirer et faire mouche de sa branche, sa position avait était repérée dès le premier carreau et les cibles mouvantes avaient suffisamment d’instinct de survie pour se trouver une planque. De toutes façons couvrir une troupe en mouvement avec un tel décor, ce n’était vraiment pas le plus simple, il fallait qu’elle bouge de son perchoir pour suivre l’avancée. Une rapide évaluation des distances lui donna une fourchette de 20 mètres entre son groupe et celui des passeurs mais aucun moyen de poursuivre en restant sur cet arbre là.
On ne pourrait pas combattre dans un terrain plus facile d’accès un de ses jours ?
Il ne restait plus qu’à se prendre pour un petit singe de la forêt. Pivotant et prenant son élan, Ismael courut le long de l’épaisse branche avant de sauter, atteignant sans problèmes celle d’un autre arbre légèrement plus bas et plus large que le précédent, suivant ainsi la course des shiverains à terre. Y’avait pas à dire, les bottes de Shiverain avait les meilleurs propriétés antidérapantes. Mieux que Nike….
La distance de séparation entre les deux groupes était maintenant d’environs 15 métrés… et toujours rien aux alentours. Deux tirs furent exécutés pour maintenant les passeurs derrière leurs buisson, menace d’une mort violente si ils bougeaient d’un centimètre leurs orteil pour tenter une sortie. Sans stopper sa course, la jeune fille continua son avancé, tout en multipliant les vérifications autour d’elle, de moins en moins rassurée. La voyageuse avait crut apercevoir des mouvements bien plus loin, vers le Nord, mais même pour elle à cette distance il aurait été impossible de savoir si c’était le fruit du vent, des rares espèces pacifiques du coin ou d’une des bien plus nombreuses espèces belliqueuses. Au milieu de bordel ambiant, il lui était impossible de se focaliser sur toutes les informations que son cerveau recevait par vagues… ou plutôt tsunami. Mouvement des feuilles, déplacement d’insectes qui apparaissaient en minuscules points rouges rien ne semblait vouloir lui être épargnée.
Quelques sauts et branches plus tard, il ne restait entre elle et les « ennemis » qu’un ersatz de protection qu’elle détruit sans remords en lançant un autre carreau qui vint transpercer de gauche à droite la boite crânienne d’un des individus qui s’apprêtait à sortir du fourré. Un coup parfait...comme toujours: trop rapide pour qu'il puisse souffrir. Un petit cadeau d'au revoir qu'Ismael faisait le plus souvent possible, ignorant le pincement qu'elle ressentait... là dans le coté gauche de poitrine. |
| | | {Tael Lumenia}
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| Sujet: Re: [Partie Jungle] Promenons-nous dans les bois... Mar 30 Mar - 0:28 | |
| Comment pourrait-on qualifier cette journée comme autrement que catastrophique ? Apocalyptique ? Adopté ! Cette journée était tout bonnement apocalyptique. Qu’attendait donc le chevalier à la montre pâle pour venir le dépossédé de ce qui semblait être désormais sa seul possession : sa propre vie. Qu’attendait donc la mort pour venir lui extraire son âme de ses doigts décharnés ? Mahel n’en savait absolument rien et à vrai dire, était-ce enviable de le savoir ? Sûr que non. Tout être normal, aussi brave soit-il, aurait, sur Terre, posé genoux au sol en priant le dieu auquel il croyait de l’épargner ou même, dans les extrêmes, de lui donner une mort rapide et la moins douloureuse possible afin que les derniers instants ne ressemblent pas à l’Enfer qui l’attendait. Mais ici, sur Khalis, l’Enfer était déjà au porte de la cité et même, en une certaine mesure en son sein. Ne pas pouvoir faire un pas sans avoir la sensation qu’au moins un homme veut vous tuer, ne pas pouvoir passer une journée sans avoir l’oppressante impression que ce jour pourrait être le dernier avait le don de vous préparé au pire et de vous donner le don de pouvoir, le moment venu, regarder la Mort en face. Mahel en ce point était un pur Khalisien et même s’il devait quitter la surface de cette ô combien inhospitalière planète, ce ne serait pas sans emporter avec lui le plus de monde possible. De plus, il n’était pas seul : restait avec lui, bien camouflé dans un talus, son cousin puîné. Pas le plus costaud, pas le plus malin certes, mais très certainement le plus hardie et en un instant aussi critique que celui-là, seule la hardiesse comptais réellement. De plus, le fait donc que ce soit son cousin, son propre sang, une osmose au combat était fort probable et ce n’était donc plus deux combattants distincts que ces maudits Shiverains devront abattre, mais bel et bien un corps à quatre bras et deux têtes. Lame au clair, les deux hommes sortir sur un mouvement de tête de leur cachette, fonçant sur leur ennemi. ¨~*~¨ Tael s’avançait d’un pas lent et assuré. Pour lui, tout cela n’était que train train quotidien. Combattre encore et toujours les ennemis d’Ataraxia et du clan Shivera était après tout son métier, l’unique chose pour laquelle il avait un réel dont. Certes en seigneur d’une famille noble Shiveraine, il devait aussi gérait son domaine ainsi que ses gens et il s’en débrouillait pas trop mal, mais le combat était en quelques sortes la chose pour laquelle il avait été formé (formaté dirait les Némésiens). Alors quand on sait faire quelques choses presque parfaitement bien, autant le faire…. Non ? Et Tael le faisait. Pas avec joie car retirer la vie d’un homme n’était jamais chose aisée, pas avec empressement car ce n’était pas le plus engageant des travails mais avec une nette et, avouons le, rare efficacité. Un pas après l’autre, il s’avançait vers le buisson qui abritait les derniers hors-la-loi qui tenaient encore debout. Les Khalisiens, l’héritier Lumenia le savait, étaient tels les animaux sauvages qui peuplaient cette planète : quelque soit sont apparence à la base, une fois acculé, ils ne pourront qu’être des plus dangereux. C’est pour cela que c’est prudemment que tout autant que sûrement que Tael s’approchait du végétal receleur de l’objectif de l’homme si peu loquace. Les deux hommes qui avaient accompagné l’aristocrate et la voyageuse étaient plus proches des buissons que ne l’étaient leur maître. Le fait de savoir leur petite escouade les avaient mit peut-être un peu trop en confiance…confiance bien déplacée en ce type de circonstance car les deux passeurs sortirent d’un bond du buisson, sabres tirés, et d’un coup d’un seul, tranchant dans la chaire des deux Shiverains qui s’éteignirent en un râle sanglant. Tout naturellement, ce coup d’éclat passé, ceux qui n’était jusqu’alors que de simple cible se tournèrent vers le dernier homme qui leur était visible… et leurs armes s’abaissèrent. Avaient-ils reconnu à qui ils avaient affaire ? C’était plus que probable et dans leurs yeux, fila rapidement le soudain espoir naissant pour ne laisser place qu’à une soudaine déception pour ne pas dire un certain fatalisme. Croyez-vous la bête abattue ? Ce serait bien mal connaître les animaux sauvages. L’homme qui semblait être le plus jeune se jeta à corps perdu sur le chef de famille Lumenia …en vain, a part si on considère que s’effondrer par terre et se vider de son sang est une réussite en soit. Tael tourna le dos au dernier survivant et rengaina son sabre. Pourquoi faire preuve de temps de légèreté alors que je vous ai déjà prouvé que dans ce cas là la moindre vigilance était nécessaire, surtout que le dit homme se jetait à son tour sur Tael ? Quelqu’un veillait sur lui….du moins l’espérait-il. Finis-en.
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| | | {Ismael Arundhati} Terrienne.
Messages : 53 Date d'inscription : 06/11/2009 Localisation : Mate Tael *W*
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| Sujet: Re: [Partie Jungle] Promenons-nous dans les bois... Dim 11 Avr - 23:37 | |
| Un sifflement qui aurait pu passer pour un simple souffle d’air dans les branches. Un vol d’oiseau ? Une brise ? Un simple geste. Un doigt qui appui… un jet de sang rouge et un corps qui s’écroule aussi sec, sans avoir compris que son destin avait été tout tracé. Dès l’instant où Tael avait tourné le dos en fait. Lorsqu’Ismael avait appuyé sur la détente, elle c’était demandée beaucoup de chose. Qu’avait pensé cet homme ? Qu’avait il ressentit en voyant son équipe être anéantit en si peu de temps ? Avait il vraiment pensé avoir une chance alors qu’il ni en avait jamais eu ? A moins qu’il n’ai cherché à écrire sa vie sans se soucier des risques… quelle stupidité . La vie était ainsi dans ces forets qui s’étendaient à perte de vue. On n’était jamais le maitre de sa propre destinée… il y’aurait toujours quelqu’un pour vous le rappeler et vous forcer à mettre le point final de votre vie. Le regard noir remonta vers son maitre qui n’avait pas bougé ni tremblé, ce qui venait de se passer en était la preuve. La liberté d’action n’existait pas. Finis-en. Qu’est ce qu’il venait de lui faire là ? Et puis comment devait-elle le prendre ? Une confiance absolu en elle ou la certitude que jamais la voyageuse ne pourrait se rebeller et ne pourrai qu’accepter les ordres ? Qu’elle ne pourrait jamais être le vrai maitre de ses actes ? Etrangement, la métis préféra la première version et oublia encore plus rapidement l’étrange envie d’hurler vers le ciel qui venait de la prendre. Ainsi que celle de fracasser son poing contre le tronc de l’arbre La métis ne pouvait s’opposer à cet ordre, elle ne voulait même pas le faire d’ailleurs. Veiller sur lui c’était la seule chose qu’elle acceptait de faire. Alors pourquoi se plaindre ? « C’était dangereux ». La voix de la jeune fille réussit en quelques secondes à annoncer son état d’esprit : plus que coléreuse. Rien qu’à imaginer qu’elle ai put se louper, que quelque chose aurait put LUI arriver… un frisson remonta le long de son échine bien que ses yeux ne puisse s’empêcher de couver et d’admirer le sang froid de Tael alors que ses mains lui démangeaient de le gifler. Il fallait qu’elle s’en assure… que tout allait bien pour lui. Qu’elle soit à coté de lui. Dès la seconde où le corps c’était effondré, la jeune fille sauta de son modeste perchoir pour retomber sur le sol dans un doux craquement de feuilles et d’herbes. L'esprit encore étrangement angoissé devant la sensation inexplicable de danger qu'elle ressentait. Rien pourtant à l'horizon mis à part les mouvements habituelles d'une foret. Pourtant... L’odeur du sang et la mort planait déjà et se rependait dans l’air trop rapidement… les corps, les sacs grands ouverts et les bruits d’une bagarre gagnée d’avance était déjà en train de rameuter la faune du coin. Enjambent quelques cadavre, la jeune fille s’approcha dans de grands pas de Tael. Il fallait attendre la suite des ordres et oublier l'envie de se carapater le plus rapidement possible. C’était la première fois… mais elle n’arrivait pas à savoir ce qui se tramait ici. « On fait quoi ? ».Bonne question. Il ne restait plus rien… deux contre le reste de la forêt, c'était encore plus suicidaire. Il fallait rentrer… partir loin et vite. Mais ce n’était pas en son pouvoir de choisir une telle décision. Elle ne pouvait que chercher à savoir si il allait bien. Résister à l’envie de le toucher et au besoin de le sentir contre elle Cette torture allait finir par la rendre folle. Une nouvelle rougeur monta sur les joues pales de la jeune fille qui ne pouvait s’empêcher de vouloir se rapprocher d’avantage de son maitre… jusqu’à ce qu’elle sente quelque chose sur son épaule. C’était… liquide… et froid… et sa coulait sur son unique veste. Pas intérêt que sa la salisseLevant les yeux doucement, ce qu’elle vit dans les hautes branches la ramena sur terre et lui fit oublier un instant sa colère. C’était…une plante… qu'elle n'avait jamais vu jusqu'alors. Une de ces immenses plantes carnivores de plusieurs dizaines de mètres qui peuplent les cauchemars. Elle se déplaçait entre les branches et ses lianes avaient finit de s’entortiller autour des troncs autour d’eux comme de fins serpents verts et se dirigeaient vers leurs pieds à toute vitesse. Mais le pire devait être les plusieurs « têtes » comme celle des Dionées qui se penchaient vers eux… à une cinquantaine de mètres et semblaient vouloir n’avoir qu’un objectif : baver sur les deux êtres humains avant de les dévorer tout cru. Un des cadavres se mit soudainement à glisser sur le sol, attrapé à la jambe par une des tentacules, ce qui fit sursauter la jeune fille totalement tétanisée devant la vision terrifiante. Ils étaient pris au piège… tous les mouvements qu’elle avait perçu sans saisir l’origine était en fait des centaines de tentacules qui se déplaçaient sous les hautes herbes et autour d’eux… les encerclant sans un bruit. Oh my funcking God... |
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