| Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène. |
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| ballade sous la pluie (libre) | |
| Auteur | Message |
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{Akima}
Messages : 18 Date d'inscription : 09/03/2010
| Sujet: ballade sous la pluie (libre) Sam 20 Mar - 23:38 | |
| La zone basse, lieu de naissance de la demoiselle, elle y avait passé les dix premières années de sa vie. Ce n'était pourtant pas par nostalgie qu'Akima y remettait les pieds, pas non plus pour tenter de revoir ses géniteurs qu'elle aurait de toute façon était bien incapable de reconnaître. Il faut dire que même lorsqu'elle avait vécu sous le même toit bancale qu'eux, elle n'était pas du tout avec eux, à vrai dire à cette époque là elle les voyait le moins possible et cela arrangeait tout le monde. Non si la biomancienne déambulait dans ce lieu à présent cela n'avait absolument rien avoir avec son passé, d'autant plus qu'elle n'était pas du genre à s'emprisonner dans les souvenirs, pour Akima il fallait savoir conserver l'expérience de ses souvenirs, mais surtout pas s'y enchainer. Elle n'était pas non plus là en tant que biomancienne, Akima se servait de ses proies comme cobayes et parfois de volontaires comme on en trouvait un peu partout si on se donnait la peine (pas bien méchante) de rechercher un minimum. Difficile de penser qu'elle pouvait rechercher une proie par ici, elle n'aurait pas été suffisamment attrayant aux yeux de la jeune femme, et puis il n'y avait pas grand chose à voler ici qu'elle ne pouvait trouver sur son terrain de chasse habituel. Non si Akima était venue aujourd'hui c'était simplement à cause du temps... ou pour lui, question de point de vue en fait.
Il pleuvait, une petite pluie, rien de suffisant pour faire de gros dégâts, encore moins dans un quartier protégé comme ceux des clans, mais la pluie était glaciale, accompagnée d'un vent tout aussi froid, froid qui ne perturbait nullement la jeune femme qui avait empruntait les vêtements adéquat dans la garde robe du biomancien chez qui elle habitait. Bon les vêtements étaient légèrement trop grand et elle avait du les couper, ce qui lui donner une touche quelque peu débrayés, mais dans le coin au moins elle ne sortait pas trop du paysage. Akima s'installa bientôt sur ce qui restait d'une maison qui s'était affaissé sur elle-même, de là elle pouvait voir les gens qui s'approchait d'elle, elle pourrait donc s'exercer dans un endroit grouillant de monde sans trop risquer sa peau, qu'elle appréciait au plus haut point. Cela faisait un moment que la jeune femme avait appris à se servir de la vision thermique, mais un petit entrainement de ce style de temps en temps ne faisait pas de mal, en plus elle s'ennuyait ferme avant de décider de venir ici.
Mais Akima ne s'entraina pas, une fois perché sur son reste de maison le soleil décida de re pointer le bout de son nez, et le temps capricieux décida de se radoucir, c'était bien sa veine, c'était beaucoup moins drôle comme ça. En fait le froid extérieur était loin d'être une condition nécessaire mais Akima avait été inspiré par le temps, et à présent elle n'avait plus envie. Que faire alors ? Il n'y avait pas grand chose par ici. La jeune femme descendit de son perchoir dans l'idée d'aller voir ailleurs si elle y était histoire de trouver une occupation intéressante, comme détrousser un pauvre bougre par exemple. Mais en chemin elle s'arrêta, elle avait reconnu ce visage dans la foule, plus de dix ans après... elle leva un sourcil, et s'en désintéressa bien vite, se disant ironiquement que les vielles carnes vivent longtemps pour pouvoir empoisonnés le monde plus longtemps.
Et puis tout à coup il y eut une vibration, tel était le mot pour désigner ce son. La terre tremblait-elle? Étrange... non c'était plutôt comme si un troupeau de lourdeaux se précipitait quelque part; Akima se retourna et aperçu au loin une créature très moche et très grosse qui passait son chemin, elle eut un sourire amusé, puis aperçut la silhouette à la démarche assurée qui se dirigeait vers elle, la biomancienne décida de ne pas bouger, elle s'ennuyait et la rencontre pourrait peut-être se montrer intéressante... |
| | | {Ismael Arundhati} Terrienne.
Messages : 53 Date d'inscription : 06/11/2009 Localisation : Mate Tael *W*
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| Sujet: Re: ballade sous la pluie (libre) Lun 22 Mar - 0:51 | |
| [Tu me dis si sa te va... sinon je change] Quittant la colline, le cœur battant la chamade après avoir eu le plaisir de rencontrer cet homme oh combien radin et flippant, Ismael était loin d’être au mieux de sa forme. Pas même la morsure brulante du soleil ou la douceur du vent si pur et frais n’arrivaient à rassurer et conforter le corps trempée et déprimée de la demoiselle. Une brume déprimante avait pris possession de son cœur, plongeant la voyageuse dans un semblant de dépression… soudainement épuisée de ne pas exister. Épuisée de ne pouvoir hurler au monde qu’elle existait. Épuisée de ne pouvoir vivre seule. Épuisée d’avoir perdu sa liberté. L’avait elle déjà eu en fait ? Autour d’elle, quelques regards curieux la fixaient un temps, admirant la silhouette fragile, étonné de croiser une handicapé encore vivante ou juste intéressé par l’épaisse veste de cuir aux couleurs shiveraines qui se balançait, nouée à ses hanches nonchalamment. Mais la voyageuse n’avait pas l’esprit à se soucier de cette attitude de bête de foire, trop focalisée sur la tentative de trouver rapidement un plan pour s’en sortir. Il fallait quitter les lieux rapidement avant toute chose et essayer de se rapprocher du quartier administratif. C’était là bas qu’elle aurait le plus de chance de s’en sortir et d’être retrouvé. Un sourire amer vint naitre sur ses lèvres… elle avait l’impression d’être une de ses enfants perdu dans un super marché sur Terre. Une gamine de 5 ans… toute seule et terrifiée… mais il y’avait des raisons d’être terrifiée. Fallait-il expliquer en quoi ses perspectives d’avenir étaient oh combien sombres ? Même avec beaucoup de chance… il y’avait peu d’espoir que Tael la retrouve rapidement. La pluie avait cessé… emportant avec elle son odeur et sa piste. Sans armes mis à part quatre dagues de jet, sans un sous, sans une identité et sans pouvoir s’orienter correctement… il ne lui restait rien mis à part la brulure sur sa joue dut à la gifle et un égo en charpie. Trébuchant plusieurs fois sur les pavés et les marches… ne se fiant qu’aux bruits pour s’en sortir… la voyageuse ne pouvait user de son don que quelques secondes, inutile dans sa situation. Les rares indications ne lui indiquait en rien les lieux où aller… il ni avait que des successions de mots comme « la Gare » ou des habitations et blocs de bâtiments tous semblables. Rien pour dire comment accéder aux autres quartiers et Incapable de demander sa route, Ismael ne pouvait que juste continuer pour retourner sur ses pas. Mais bientôt les minutes d’errances se transformèrent en une heure… les regards surpris devinrent lourds et insistants et la simple angoisse se mua en une terreur sourde entrecoupée de fausses joies lorsqu’elle pensait pouvoir enfin s’en sortir avant de tomber sur un nouveau mur. Le sable et la poussière rentrait dans les rues, la chaleur se faisait plus lourde et les bâtiments paraissaient être de plus en plus sales et mal entretenue. A force d’user de son don… le début d’une migraine sans importance pointa le bout de son nez… sa bouche était sèche, Ismael avait chaud, bref sa commençait à sérieusement la faire chier. Par chance la foule était peu présente… et elle n’était rentrée que dans quelques personnes avant de partir sans demander son reste. Sa tenue devait facilement se fondre dans le décor vu la pauvreté de ses vêtements. Qui voudrait faire les poches à une personne qui ne portait qu’un mini short, une paire de botte boueuse et un débardeur rouge foncé et délavé ? Quoi que les deux dagues de jets qu’elle portait à sa ceinture devait aider à faire partir les plus peureux… heureusement que ses cheveux noirs retombaient sur son regard pour cacher le fait que la jeune fille était aveugle ! Mais il fout quoi Tael ? Lui était il arrivé quelque chose ? L’avait il oublié… avait il trouvé une demoiselle plus sensuelle qu’elle ? Non c’est impossible ma puce...Mais toujours est-il qu’il n’était pas là. La marche continua encore un instant, sa main droite effleurant le mur pour s’orienter… une rue droite et longue… elle était dans une artère principale du coin. Le nombre de personnes dehors se fit plus nombreux et vu les odeurs et les bruits, la voyageuse avait dut se gourer. Épices, viandes de piètre qualités, cuir de mauvaise qualité, sous ses sens développés par sa cécité se dessinait le tableau caractéristiques d’une rue de la zone basse. Shit… Funking day. Siffla entre ses dents Ismael, stoppant net son avancé. Une nouvelle fois elle activa son regard qui vint confirmer sa première opinion. La zone basse se dressait autour d’elle, succession d’échoppes pauvres et de voleurs à la recherche de la moindre petite bourse. Au moins j’ai échappé à la grosse bestiole qui…Mais la poisse était toujours en train de s’abattre sur elle car dès que la pensée d’être hors d’atteinte traversa son esprit, un tremblement soudain se fit sentir. Pas de doutes possibles… il s’agissait de la même créature qu’elle avait vu quelques temps avant. Cet enfoirè n’avait pas put gérer sa propre création. Une nouvelle vibration se fit… encore plus puissante et la panique arriva. Levant les yeux noirs vers le haut, Ismael au la vision de cette fameuse chose, cet immense milles pattes aux pattes faites d’épaisse lames et plutôt mal en point. Les zones touchées par des attaques dansaient par centaines sur la pauvre bête qui devait souffrir le martyre. (Même si on s’en moque un peu). Une partie de la tête avait explosé et le bas du corps était à moitié détruit… semant une substance répugnante et gluante sur sa route. Autour de lui, les bâtiments s’écroulaient à une vitesse folle, créant une pluie de pierres et gravas qui venaient s’écraser aléatoirement. C’est là que la voyageuse la vit. Cette personne qui ne bougeait pas, absorbée par la vision de la chose… et qui risquait de se manger un mur branlant au dessus d’elle. Une silhouette à 5 mètre d’elle… une silhouette qu’elle ne connaissait pas…. Une silhouette qui risquait de mourir. Il va y’avoir des centaines de morts par votre faute ! Tael n’était pas là… Ismael n’avait personne à protéger et ce n’était pas son boulot. Pas son affaire. Elle ne pouvait pas agir. Elle n’en avait pas le droit. Pourtant, Ismael courut et se jeta au dernier moment sur cette silhouette, alors qu’un autre pan de bâtiment s’écrasa là où la silhouette c’était tenue quelques secondes auparavant. |
| | | {Akima}
Messages : 18 Date d'inscription : 09/03/2010
| Sujet: Re: ballade sous la pluie (libre) Lun 22 Mar - 22:04 | |
| Akima attendait, se rapprochant d'une maison, elle leva la tête sur l'espèce de mille-patte, elle était certaine qu'il s'agissait d'une création adratéenne, mais qui avait suffisamment de savoir faire et de ressources suffisante pour pouvoir laisser une tel bestiole agir ici? Et alors que ça ne lui arrivait généralement pas, la jeune femme baissa sa garde, exit la personne qui venait vers elle, et le mur branlant à son côté, elle était partit dans ses pensées sinueuses. Heureusement pour elle, quelqu'un d'autre était attentif aujourd'hui, et ce quelqu'un était dans de bonne disposition puis qu'Akima vit clairement le visage de la brune au moment où elle se jetait sur elle pour l'éloigner du mur.
Il y eut un immense bruit, qui résonna dans tout le corps la jeune femme, puis de la fumée et des gravats. Le mur s'était écroulé à moins d'un mètre de la position actuelle des deux jeunes femme, qui curieusement se trouvait l'une à côté de l'autre. En réalité lorsque l'adratéenne avait été éjecté en arrière et qu'elle avait touché violemment le sol, elle avait roulé sur le côté, par pur réflexe. Akima secoua la tête, fit l'inventaire mental de tout ses organes puis se tourna vers sa sauveuse, ses cheveux avait glissé sur le côté dévoilant ses yeux aveugles... étrange ça, mais Akima savait qu'il ne fallait jamais se fier au apparences. L'adratéenne nota également le vêtement shivarien reconnaissable, bien que poussiéreux.
«Tout va bien? »
Oui parce que ca aurait été fort dommage que la shivarienne se blesse en la sauvant, pas pour Akima certes, mais la demoiselle savait faire preuve d'une certaine forme de reconnaissance, bien que jamais elle ne la remercierais verbalement. Akima se releva lentement, non elle n'avait rien de cassé, juste quelques égratignures ici et là, rien de bien grave. Elle aida sa sauveuse à se relever, elle aussi avait des éraflures sur le corps, là ou sa peau avait été nue. Akima enleva son pull et le tendit à la shivarienne.
« Ça devrait être utile »
Si elle ne le mettait pas elle pouvait au moins s'essuyer avec, mais bon lui aussi était plein de poussière... Akima avisa les armes de jets de la shivarienne, du moins celle visible, elle pouvait très bien en planquer d'autre, mais décida de ne pas s'en formaliser. Ce fut le moment que choisit le mille-pattes pour expirer son dernier souffle, façon de parler car il n'était pas certain qu'elle expire, dans un dernier soubresaut. La créature s'immobilisa net au milieu de maisons dévastés et d'une foule de curieux ou de fous, de rescapés, et de macchabées. Akima plissa ses yeux violets, haussa les épaules et revint à la shivarienne.
« Tu es perdu? »
Il est vrai qu'Akima se demandait ce qu'une shivarienne faisait dans ce genre d'endroit, même si remarque, elle était bien là elle aussi. Pourtant sa sauveuse n'avait pas l'air bien riche, et recouverte de poussière, tout comme la biomancienne, elle se fondait bien dans le paysage, si ce n'était la veste et les armes. Elle n'avait pas l'air d'une guerrière toutefois, et Akima se demandait comment une femme apparemment aveugle avait pu la voir, ou pouvait éventuellement se servir d'armes de jets. Pouvait elle voir en réalité? Enfin qu'importe ce n'était pas le moment de se poser ce genre de questions. La biomancienne se rendit alors compte que la couche de poussière était presque collante sur la peau de la shivarienne, qui devait très probablement être trempé avant de se recevoir le reste de mur.
« Faudrait peut-être qu'on se change... »
La remarque n'était pas spécialement adressé à son interlocutrice, Akima s'épousseta légèrement, mais bon elle devrait aller à nouveau se servir dans la garde robe d'un autre. |
| | | {Morgan Faust}
Messages : 59 Date d'inscription : 22/02/2010 Age : 32 Localisation : Somewhere over the rainbow ...
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| Sujet: Re: ballade sous la pluie (libre) Mer 24 Mar - 17:57 | |
| "L'activité fait plus de fortunes que la prudence."Ce à quoi j'ajouterai quand même 'Un homme mort ne profite de rien ..." "Cachée dans l'ombre sous le perron d'une vieille maison en ruine, une silhouette attendait que la pluie cesse de tomber. Lorsqu'elle avait senti la fraicheur du jour à venir, seule sur son balcon le matin-même, elle ne s'était pas doutée que les nuages arriveraient en réalité bien vite. Dommage. Cela faisait tout de même un long moment qu'elle attendait la fin de l'orage qui semblait vouloir durer éternellement, et la patience commençait à lui manquer. Sortant de l'obscurité qui la cachait aux yeux des rares passant de cette ruelle abandonnée de la zone basse du quartier civil, elle longea les murs afin de rester à l'abri -ou tout du moins de limiter les dégâts- et entreprit de se diriger vers la rue plus animée qu'était la Rue Rouge, certes plus vivante mais pas forcément plus sécurisée ... Sur son passage, quelques têtes se retournaient, regardant curieusement, certains avec admiration, d'autre avec méfiance, voire avec mépris, cette personne qui s'avançait tranquillement à travers les rues, trop bien vêtue pour être originaire d'ici, et pourtant pas assez soûle pour s'être perdue ... Que venait-elle donc faire ici ?"
Ça, c'était LA bonne question. Je commençais d'ailleurs à me la poser moi-même ... En réalité, aujourd'hui était un jour consacré à mes recherches, et la logique aurait voulu que je sois à mon laboratoire. Oui, mais voilà : j'avais le matériel, la démarche expérimentale, et ... pas de cobaye. Ça peut paraitre idiot, mais c'est tout de même très handicapant. J'étais donc partie dans la ville en quête d'inconnus dont la disparition ne ferait pas de remous, et prêts à tout pour de l'argent ...
Et bizarrement, ça ne court pas les rues ...
J'en étais arrivée aux quartiers les plus reculés lorsque l'averse était tombée, masquant les odeurs désagréables, mais rendant la circulation bien plus difficile. Je m'étais donc arrêtée, attendant que l'orage cesse, observant l'environnement alentours.
•Note : Penser aux résistances bactériennes ...•
Car si l'on pense aisément à se prémunir des nombreux poisons violents qui circulaient, on pense moins aux maladies bêtes qui peuvent vous décimer des populations ...
J'arrivais près de la rue, et rajustait la capuche qui me couvrait le visage. Je ne voulais pas prendre le risque que l'on me reconnaisse, surtout dans ce genre de quartier. Pas forcément à cause des rumeurs, mais aussi et surtout parce que je tiens à ma peau ... Mes pensées furent bien vite interrompues par un tremblement de terre. Je m'écartais aussitôt des murs, simple principe de sûreté. Devant moi, de l'autre côté de la grande rue (j'étais à la limite de la sortie d'une ruelle) une personne ne bougeait pas, regardant arriver je-ne-sais-quoi, sans doute ce qui faisait bouger le sol car ça ne ressemblait pas à un tremblement de terre normal. Était-elle folle ? Suicidaire, peut-être ? Elle était en tous cas en danger et ne bougeait pas. Remarquez, moi non plus. Je n'allais pas la sauver en mettant ma propre vie en danger; mon existence valait plus que finir en crêpe à cause d'une imbécile. Cela s'appelle un réflexe élémentaire de survie ... que n'avait pas non plus apparemment celle qui se jeta sur elle, laissant le mur s'écrouler sur le vide après le passage du monstre que j'avoue n'avoir pas bien distingué. L'important fut qu'il mourut peu de temps après, rendant le coin un petit peu plus sûr que lorsqu'il était en vie.
Juste un peu. Car tout le monde semblait un peu sur les dents. Bon, note : ne pas dire que je fais partie du clan capable de créer ça.
Une fois l'horreur du moment passée, je me rapprochais pour voir ce qui restais. Avec un peu de chance, je pourrais récupérer quelques fournitures gratuitement ! Mais non, décidément ce n'était pas mon jour. Les deux femmes s'étaient redressées, montrant par là-même qu'elles étaient en vie. Enfin, tant qu'à m'être approchée, autant la jouer ... normal.Enfin, presque, je n'allais pas pouvoir jouer de ma position, après tout.
« Vous allez bien ? »
Une voix neutre, un ton calme et posé, absolument pas anxieux ni remplit de compassion, sortis d'une personne encapuchonnée trempée - ou peu s'en faut- postée à deux bons mètres de distance ... Il fallait bien avouer qu'il y avait plus engageant ...
Bah, advienne que pourra ... |
| | | {Ismael Arundhati} Terrienne.
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| Sujet: Re: ballade sous la pluie (libre) Ven 26 Mar - 23:47 | |
| Les genoux écorchés, le gout métallique de son sang dans sa bouche et les quelques tiraillements dans son corps n’arrivaient pas à venir à bout de la soudaine sensation réconfortante qui venait d’apaiser l’esprit de la voyageuse. Ce sauvetage n’était qu’une maigre consolation après avoir laissé auparavant la bestiole détruire un bout de la ville, mais c’était une consolation malgré tout… enfin c’était ce qu’Ismael voulait penser. Une simple bonne action rien d’autre. Surtout pas un moyen de prouver son utilité autrement qu’en zigouillant quelques cretins errants sur les terres Shiveraines. Aucunement l’envie égoïste d’avoir quelqu’un qui se souvienne de son passage dans cette ville. Non, elle ne ressentait pas ce genre de besoin, elle c’était fait une raison depuis longtemps. C’était une simple arme de mauvaise qualité, la voyageuse n’avait pas le droit d’espérer que quelqu’un se soucie d’elle. Pas vrai ?
Toujours est-il que faire une BA (et ne pas prouver son existence donc…) faisait quand même vachement mal, surtout avec la tenue des plus « décontractée » (pour ne pas dire totalement inadaptée à la situation) qu’elle portait et qui n’avait pas aidé pour amortir sa chute. Ah, cruel monde qui punit les sauveuses aveugles .
La jeune métis toussota et passa une main sur son visage et ses bras pour faire un rapide compte des dégats. Rien de bien grave… mais cela risquait de ne pas passer inaperçu lorsqu’elle rentrerait. Si j’arrive à rentrer
Mais pas le temps de s’apitoyer sur son sort car déjà la silhouette mystérieuse et immobile venait de se relever et une poigne ferme et décidée l’aida à se redresser. Au timbre de sa voix… ce devait être une femme, visiblement dans la fleur de l’âge et en bon état physique. Peu connaisseuse des accents du coin, Ismael ne pouvait pas savoir de quel clan ou de quelle catégorie sociale elle appartenait, bien qu’il soit étrange qu’une personne riche et influente se balade par plaisir dans la zone basse. Mais tout ceci ne pouvant être confirmé, car à cette distance mieux valait-il ne pas user de son don pour trouver de plus amples informations, il faudrait s’en contenter. Apres tout sa demoiselle en détresse n’avait pas de pulsions belliqueuses à son écart et ne paraissait pas vouloir lui voler ses maigres affaires vu qu’elle engageait même la discussion !
Il fallut un certains temps avant que la voyageuse ne retrouve le contrôle de ses sens. Le bourdonnement des uns et des autres courants, le tremblement surement dut à la méchante bestiole, l’odeur de la poussière… beaucoup de choses à prendre en compte qui n’aidait pas la voyageuse à se focaliser sur le début de conversation. Déjà qu’elle avait dut mal avec la langue de cette planète… si en plus elle ne pouvait pas être tranquille ! Une vraie coalition contre elle… Tâtonnant dans le vide quelques secondes, la jeune fille réussit à trouver ce que lui tendait la jeune femme… décidément bien sympathique. Un vêtement ? Hum. Un tissue un peu épais, une coupe plutôt courte, ce devait donc être un pull plutôt qu’un simple T-shirt, ou quelque chose dans ce genre.
En plus elle donne des vêtements gratos ! Bien fait de la sauver, c’est pas comme l’autre radin là. Petit enc…hem dix secondes..L la madame te parle Isma
Tout en enfilant le dit pull, grimaçant en sentant les petites éraflures sur ses bras, Ismael tenta de répondre sans trop faire remarquer son absence totale de connaissances dans la grammaire ataraxienne.
« Merci.. Je… j’étais avec mon chef mais… on a pas put se retrouver après le passage de la créature. Vous savez où je suis ?» Demanda-t-elle d’une petite voix, encore essoufflée par sa course. Ismael réussit après quelques échecs à passer enfin sa tête hors du pull, décoiffant d’avantage sa chevelure noire qui avait réussit à dégager les pupilles laiteuses et inutilisables de la voyageuse. Une légère rougeur monta sur ses joues et la jeune fille se dépêcha de replacer ses cheveux, détournant le regard. La métis n’avait jamais apprécié qu’on puisse remarquer son handicape, surtout quand celui-ci était aussi flagrant. Une forme de pudeur ou de honte pour être incapable de se débrouiller seule la plupart du temps. Le pull mit, et bien trop court pour elle, Ismael prit le soin de légèrement le lisser, remerciant d’un sourire gêné ce « don » temporaire. La jeune femme avait l’air de savoir où elle était… vu qu’elle venait de proposer de bouger. Elle vivait donc ici ?
Étrangement Ismael n’arrivait pas à la visualiser comme une habitante de la zone basse… mais bon, un tiens valant mieux que deux tu l’aura elle s’apprêta à répondre à la dernière invitation… lorsqu’une voix surgit d’un peu plus loin.
Instinctivement la jeune aveugle détourna les yeux vers la position où devait se trouver le (ou la serait plus correct) nouvel arrivant, se plaçant légèrement devant Akima sans pour autant répondre. Reflexe de garde du corps que voulez vous, habituellement c’était Tael qui répondait et elle qui servait de bouclier humain. |
| | | {Akima}
Messages : 18 Date d'inscription : 09/03/2010
| Sujet: Re: ballade sous la pluie (libre) Sam 27 Mar - 15:59 | |
| Où elles étaient? Quelque part dans la rue rouge, à côté d'une maison en ruine et non loin d'une invention farfelue et géante morte. Mais qu'importe Akima savait comment elle était arrivée jusqu'ici et de plus ce n'était pas sa première excursion par ici, en fait elle avait même encore des souvenirs de son enfance, bien que la zone basse change assez régulièrement d'architecture, une maison se construisant au beau milieu d'une ancienne rue au grès des tempêtes....
« oui je peux te guider où tu veux »
Enfin presque, tiens elle n'avait jamais songer à être guide. Elle pourrait peut-être repéré quelques bourses intéressantes avec ce métier, et faire ainsi d'une pierre deux coups....enfin elle était loin d'être un guide professionnel et elle n'en avait pas spécialement envie. Et puis ce n'était pas spécialement le moment de penser à ça. L'inconnue enfila le pull avec difficulté dévoilant un instant ses yeux aveugles, mais Akima n'y prêta pas spécialement attention. Elle allait proposer à sa sauveuse de se mettre en route lorsqu'une autre femme vint à leur rencontre, d'ailleurs cette dernière était trop bien habillé pour vivre ici. Akima eut un petit sourire amusée, décidément la journée était riche en rencontre. Elle pourrait presque organiser un bal... mais la biomancienne n'aimait pas spécialement danser.
« Rien de cassé! »
La nouvelle venue s'était postée à près de deux mètres, comme si elle avait peur de quelque chose, se salir, de se faire agresser ? Enfin qu'importe, la solidarité n'était pas vraiment une valeur très courante par ici. Akima plissa les yeux examinant la nouvelle venue, elle était plutôt belle et implacables, elle avait la position assurée des gens aisée, ou de ceux qui se savent légèrement au dessus des autres. La jeune femme ne fit pas de commentaire mais elle savait, pour avoir l'habitude d'observer les humains, que la femme aux yeux noirs et aux vêtements soignées pourrait très bien faire une proie de choix. Akima enregistra dans un coin de sa tête son visage, sa voix, ses vêtements son allure, le moindre petit détail qui lui permettrait peut-être plus tard de la retrouver si l'envie lui en prenait. Mais de toute façon elle n'attaquait pas sans avoir suffisamment d'informations, et puis ce n'était pas le moment. Akima se saisit alors de la main de sa sauveuse qui s'était placé devant elle, à la manière d'un garde du corps et l'amena hors des ruines de la maison, se rapprochant ainsi de la nouvelle venue. La biomancienne commençait déjà à appréciait la shivarienne, il n'était pas certain qu'elles se revoient un autre jour mais si tel était le cas, sans doute qu'elle lui donnerait un coup de main... si elle était d'humeur.
« C'est gentil de demander, mais vous êtes? »
Akima avait employé le vous, mais son ton était assez froid, elle ne cachait nullement sa méfiance, bien qu'elle ne soit en aucun cas agressive. Mais la biomancienne se demandait qui avait envoyé, la bestiole à présent morte, par ici et la nouvelle venue aurait très bien pu en avoir les moyens. Quoi que dans ce cas là il était stupide de venir près de la zone de dommage de la créature, à moins d'être suicidaire, mais là, Akima en doutait, car pour être venue aussi vite à elles, la nouvelle venue avait du assister au sauvetage. Le regard de la biomancienne s'adoucit alors quelque peu, bien qu'il fut évident qu'elle surveillait quand même les gestes des gens autour d'elle. Rien d'inhabituel de toute façon, surtout dans ce genre de lieu.
« Vous n'auriez pas de quoi nettoyez un peu les plaies avant qu'elles ne s'infectent? »
Cette question était posé uniquement pour tester l'honnêteté de la nouvelle venue, si elle avait vraiment ne serait-ce qu'un fond d'inquiétude ou non. Remarque en tant que reine de la manipulation Akima savait qu'il était également possible d'aider des gens pour parvenir à des fins plus sournoise. Mais même si tel était le cas, la biomancienne et la shivarienne aurait gagnée de quoi s'essuyer de la femme aisée. |
| | | {Morgan Faust}
Messages : 59 Date d'inscription : 22/02/2010 Age : 32 Localisation : Somewhere over the rainbow ...
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| Sujet: Re: ballade sous la pluie (libre) Dim 28 Mar - 17:22 | |
| On notera qu'en politique comme ailleurs, on ne dit "la confiance règne" que si elle ne règne pas.
[Pierre Daninos] Et bien ... Quel accueil ... D'accord, je n'inspirais peut-être pas la confiance, mais ce n'était pas une raison pour faire comme si j'allais les tuer toutes les deux. Je n'allais pas me salir les mains, même pour deux corps gratuits en assez bon état. Et surtout pas devant tous les gens présents dans la rue ... Non mais pour qui elles me prenaient ? Une suicidaire dérangée du cerveau ? Sympa ...
Elles s'approchèrent tout de même, signe que si elles se méfiaient de moi, elles pensaient au moins être en mesure de se défendre. Hum ... Qu'elles croient ce qu'elles veulent, ça ne me regardait pas. Je m'en fichait royalement - et c'était le cas de le dire - vu que je ne les reverrait jamais. Et rien ne m'aurait poussé à me faire bien voir pour obtenir quelque chose d'elles puisque de toute évidence, elles n'étaient ni riches, ni d'un rang social élevé. Dommage pour elles. Mais l'une d'elle était définitivement en train de surveiller ma moindre respiration, ce qui était assez désagréable, et même si elles avaient eu la plus petite possibilité de m'être utiles autrement que sur une table d'opération en cobaye, elles commençaient à m'agacer trop pour que cette possibilité reste envisageable.
Le bouclier humain avait eut un geste étrange qui aurait pu passer pour normal sans la précipitation qu'elle mit à le faire. Je mis quelques secondes à comprendre ce qu'elle fit, jusqu'à ce que l'évidence me frappe. Ses cheveux cachaient ses yeux, il y avait donc quelque chose de spécial avec eux. Et le fait est que je supposais, à ses mouvements, qu'elle ne voyait rien. Bon, elle ne semblait pas maladroite pour autant, mais il y avait là quelque chose à exploiter, peut-être ...
La folle (oui, je décidais de les appeler "la folle" pour celle qui avait attendu joliment que le monstre lui fonce dessus, et "l'idiote" pour celle qui lui avait sauvé la vie) me demanda si j'avais quelque chose pour soigner. Hum ... A vrai dire, j'avais de quoi les tuer, de quoi me soigner en cas de petit dérapage dans l'utilisation de mes produits, mais de quoi les soigner, non ... Il faudrait que je pense à acheter des bandages et autres choses du genre ... Cela pourrait m'être utile, un jour.
« Non, désolée, je n'ai pas ça sur moi. »
Je gardais un ton détaché et ne bougeais pas. Je réfléchissais à ce que je pourrais faire. Rester là et ne pas bouger, ce qui laisserait la situation dans un cul-de-sac, chaque partie n'étant pas prête de faire quoi que ce soit sans l'autre. En même temps, je ne pouvais pas m'inventer un pouvoir de matérialisation - je doutais même que cela existât - et faire apparaitre de quoi la désinfecter ... Ce fut là que me vint l'idée.
« En revanche, je dois pouvoir vous conduire là où il y en a. Si vous arrêtez de me regarder comme une probable assassin, et acceptez de me suivre, ça me parait évident. »
Je pourrais en effet les emmener à mon laboratoire. je devais avoir de quoi soigner ça là-bas, ma dernière expérience ayant porté sur les poisons je devais avoir du désinfectant et autres choses du genre ... Pour la table et les outils, certes, étant donné que le but était d'observer l'agissement du poison sur la victime et non pas de le soigner. Mais ça devrait bien marcher sur quelqu'un ... Aussi douloureux cela soit-il.
Et puis, elles pourraient malencontreusement disparaitre dans ce laboratoire, après tout ... Ce serait tellement dommage ... pour elles, puisque personne n'irait les chercher chez moi, et pour ce qu'il en resterait de toutes manières ... Je doute que même leurs parents les reconnaissent ...
Sauf si je décidais d'être dans un bon jour. Pas gagné, vu comment tout cela avait commencé ... |
| | | {Ismael Arundhati} Terrienne.
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| Sujet: Re: ballade sous la pluie (libre) Jeu 1 Avr - 0:33 | |
| C’était tendu du slip si vous voulez bien me permettre cette expression, bien qu’elle ne siée guerre dans la bouche et dans les pensées d’une jeune demoiselle. Et bien qu’elle ait beau ne pas tout comprendre, Ismael avait réussit à saisir la « légère » tension de la scène. Enfin légère…. Aussi légère qu’un éléphant géant enceinte, mais passons. Lourdeur et tension inexplicables d’ailleurs ! A moins que cette sensation, la jeune métis ne l’imagine simplement ou soit abusée par la présence d’un cadavre de milles pattes géant à quelques mètres du groupe des trois demoiselles. Celui là même qui finissait de se vider de moult et peu ragoutants fluides qui dégageaient une odeur un peu forte de charogne ? Mystère et boule de gomme.
Peut importait les raisons… la situation était tendue. Point. Pour une première rencontre avec deux jeunes femmes qui n’étaient pas du clan Shivera, la voyageuse était loin de vivre une pyjama party. Pas de pizza ni de coca à l’horizon et il fallait tirer une croix sur la joie et la bonne humeur. A la place on avait droit à une forme d’échange chargé d’électricité et de méfiance soutenue. Soudainement, une pensée bien étrange traversa l’esprit de la voyageuse. Y’avait il une chance que… enfin…peut être que toute cette tension féminine venait de son mouvement de bouclier humain ? …C’était vrai qu’il y’avait mieux pour lancer une discussion que considérer un des participants comme une véritable menace et se jeter sur la première venue pour la sauver. Mais on était sur Ataraxia que diable ! La paranoïa c’était un peu une seconde nature pour survivre, enfin à ce qu’elle avait compris depuis les deux ans qu’elle tentait de vivre dans le coin. Et puis Ismael n’y pouvait rien si par reflexe elle venait de montrer qu’elle acceptait de sacrifier sa vie et son petit corps pour une inconnue… c’était un peu son boulot de réagir ainsi. Surtout que, bon dieu, on n’apparaissait pas comme ça sans prévenir, dans la zone basse, connue pour être des plus agitée alors qu’un gros machin assez moche venait de ravager un bout de la ville, semblable à un Godzilla de téléfilms japonais! Cette demoiselle n’avait aucune notion de savoir vivre, même si son accent et sa façon de parler laisser supposer le contraire.
M’enfin bref … il ni avait pas de raisons de s’inquiéter pour l’instant, si la nouvelle arrivante voulait les attaquer, elle les aurait fait depuis bien longtemps et sans s’annoncer. Ou alors la jeune femme était vraiment stupide, ce qui ne devait pas être le cas, la voyageuse l’espérait pour elle. Cet étrange arrivante devait être intelligente… peut être même trop ? Avait elle un plan machiavélique en tête ? Peut être souhaitait elle les disséquer dans une ruelle sombre avant de rire démoniquement en empoignant leurs cœurs encore chaud. Ou alors son invitation allait les mener dans une maison en pain d’épice ataraxien pour les gaver avant de les manger ? Ce qui était tout de même assez probable connaissant les gugusses qui vivaient dans le coin, enfin la deuxième solution l’était moins. Quoi qu’ elle avait put voir des choses tellement étranges. Non je ne suis pas paranoïaque je suis objective. Apres… rester bêtement dans sa position durant trois heures en réfléchissant n’était pas une bonne solution pour faire avancer la discussion et connaitre les buts de cette femme, si elle en avait. Il pouvait bien exister des gens dénués de toutes volontés de nuire ? Ismael décida de faire confiance, une fois n’étant pas coutume. Elle se redressa, relâchant ses muscles et sur son visage naquit un sourire qui vint éclairer ses traits.
« Pas de problème pour moi » se contenta de répondre la voyageuse, se déplaçant légèrement pour s’approcher de la jeune femme… ou plutôt de la position qu’elle imaginait être celle de la jeune fille, ne se basant que sur le son de sa voix. Levant les paumes de sa main en signe de vague paix… ou juste pour montrer qu’elle n’allait pas lui sauter au visage, la jeune métis jetant un regard inutile vers l’arriere… attendant la réaction de l’autre jeune femme. Allait-elle les suivre ou continuer sa vie loin du danger potentiel de cette visite ? Ismael aurait prefèrè que la jeune femme reste, histoire d’avoir un soutiens si tout se passait mal ou un GPS si tout se passait bien. faut songer à rentrer Déjà le ciel avait perdu quelques couleurs et le temps allait bientôt se radoucir. Tael aller surement la tuer si elle rentrait après la nuit… Etait ce vraiment le moment de se balader ? Non bien sur. Mais au fond… une pointe de curiosité avait envahit l’esprit d’Ismael. Les seuls endroits qu’elle connaissait étaient, en grande partie, dans les terres shiveraines. Et bien qu’un danger soit toujours possible, pouvoir visiter le coin et discuter un peu était suffisamment innovant pour la sortir d’une certaine routine. Que savait-elle des gens du coin ? Pas grand-chose. Alors une telle invitation ne pouvait se refuser, surtout quand on n’avait aucun instinct de survie. Pas vrai ?
« Mais je dois aller où ? » Bha voui… la jeune fille voulait bien suivre si on lui indiquait la route et qu'on l'aidait un peu pour s'orienter. |
| | | {Akima}
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| Sujet: Re: ballade sous la pluie (libre) Jeu 15 Avr - 21:33 | |
| Akima eut un sourire amusé et sembla se détendre, du moins elle ne donnait plus l'impression qu'elle allait sauter sur tout ce qui s'approchait d'un peu trop près d'elle.
« La méfiance est un bouclier par ici, mais qu'importe pour une fois que trois femmes se baladent ensemble »
Sur ce Akima se mit à rire comme à une blague qu'elle était seule à comprendre avant d'enchainer.
« Partons donc d'ici...et moi c'est Akima »
La biomancienne se saisit alors de la main de la shivarienne lui montrant ainsi qu'elle lui montrerait le chemin. Les trois femmes se mirent en route mais furent arrêtés au bout de quelques mètres, devant eux un mur c'était écroulé, et bien qu'il n'empêcha pas de continuer d'avancer les trois personnes braquant des arbalètes bricolés main pointés sur les femmes semblaient moins malléables que la matière sur laquelle reposait leurs pieds. Akima plissa les yeux, intrigués, la moyenne d'âge n'étaient pas bien élevée, ils n'avaient pas encore de poil sur le menton et l'un d'eux avaient les genoux qui tremblaient. Ils faillaient se méfier d'eux pour la terreur qui les animait, elle fait faire bien des erreurs, mais d'un autre côté ils étaient inexpérimentés et il devait être facile de les faire tomber à terre...en parlant de tomber les trois imbéciles étaient debout sur un mur écroulés pas très stable. Akima ferma alors les yeux et étrangement se mit à chanter.
« Dans les prisons de Ank y'avait un prisonnier y'avait un prisonnier, personne ne le vint voir que la fille du geôlier que la fille du geôlier »
Le tireur aux genoux tremblant sembla alors intrigué puis énervé, Akima ne sut se qu'il voulait faire mais il avança se tordit la cheville et s'écrasa lamentablement sur le sol. Et bien c'était la première fois qu'elle faisait tomber quelqu'un à coup de chanson, les autres regardèrent le malheureux à terre puis revinrent à l'attitude menaçante des deux femmes entourant Akima, et détalèrent sans demander leur reste.
« Bizarre...pourquoi être là si on a peur au premier problème venu...remarque peut-être est-ce du au gros tas là-bas »
Enfin qu'importe ce n'était pas le moment de se poser des tas de questions inutiles sur la psychologies de ces trois gamins, et puis la biomancienne doutait qu'ils reviennent avec du renfort, les gens étaient bien trop occupé à piller leur voisin pendant qu'il tentait de sauver son peu de maison ou à pleurer sur leurs êtres chères écrabouillés par le gros tas.
Akima et les deux autres femmes se mirent alors en route, en bavardant un minimum, ce qui était bien dommage car à présent la biomancienne avait une envie de parler...elle allait justement relancer la conversation lorsqu'un son qu'elle était la seule des trois à pouvoir entendre lui parvint, un son qui vibra dans tout son corps, suivit de près par une intensité de chaleur un peu plus loin devant elle, la jeune femme s'arrêta net. S'agissait-il d'une explosion? Était-ce dangereux? Que se passait-il dans cette battisse étrangement parfaitement intacte et d'une gamme légèrement supérieure à ses congénères. Akima la désigna alors de la main.
« Il y a un peut-être un problème avec ça.... » |
| | | {Morgan Faust}
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| Sujet: Re: ballade sous la pluie (libre) Ven 16 Avr - 19:50 | |
| Les princes ont un pouvoir infini sur ceux qui les approchent ; et ceux qui les approchent ont une faiblesse infinie en les approchant.[Fénelon] Bien, si toutes les deux étaient d’accord, nous pouvions donc nous diriger vers l’antre du monstre, ou plutôt vers mon modeste laboratoire où je pourrais soigner la demoiselle si tant est qu’elle n’y vivat pas ses derniers instants. La femme étrange, aussi surnommée par moi « la folle » ou « la suicidaire » (prenez celui que vous préférez) se présenta, donnant son prénom à défaut de son nom. Vous vous doutez bien que je n’allais pas sortir mon vrai nom ici, surtout devant deux jeunes femmes qui, alliées, auraient pu me porter préjudice malgré toute la bonne foi dont elles avaient pu faire preuve jusqu’à présent (et encore ...), aussi je choisissais d’ignorer tout bonnement la remarque avant que l’autre ne se présente aussi, ce qui me donnerait le temps de m’inventer une identité solide en attendant.
Mais la journée ne devait définitivement pas se passer comme prévu, puisque nous nous retrouvâmes coincées par un mur effondré sur lequel se trouvaient trois jeunes hommes. Pas très dangereux vu leur apparente confiance et habileté qui laissaient l’une comme l’autre à désirer. Je laissais toutefois les deux autres s’avancer, restant en arrière non pas par peur, j’étais armée après tout et face à eux je doutais de craindre vraiment quelque chose, mais parce que le meilleur moyen de les faire fuir était de leur montrer une certaine chose que je ne voulais pas que les deux autres voient. Akima se mit à chanter, sans que je comprenne très bien pourquoi. Ca pouvait peut-être le déstabiliser, mais certainement pas les battre. Le mur cassé, par contre ... L’un des trois jeunes se tordit d’ailleurs la cheville dessus. Dommage pour lui, tant mieux pour moi si ce n’était pas trop abîmé. Il tomba à terre et ne parvint pas à se relever. Les deux autres n’ayant apparemment pas pour but de l’aider, je me pris à sourire, avant de décider de finir l’entretien le plus vite possible pour pouvoir récupérer le corps le plus vite possible. Je sortais donc de ma manche l’insigne royal que je possédais et, lorsque les deux malfaiteurs restants se retournèrent vers nous, délaissant pour de bon le pauvre malchanceux, leur regard accrocha la broche et ils prirent la fuite.
Nous reprîmes notre route, pressées d’arriver à destination, et je laissais les deux femmes discuter entre elles, sans entretenir vraiment la conversation. Je préférais écouter et tenter d’en apprendre sur elle plutôt que les laisser faire la même chose sur moi. Et comme le sort s’acharne toujours quand il ne faut pas, Akima s’arrêta bientôt, et montra une maison, nous signalant qu’il y avait possiblement un problème là-bas. Ha, ça nous avance beaucoup ça. Non seulement elle ne savait pas ce qu’était le problème, mais en plus elle n’était même pas sûre qu’il y en ait un. Quelle chance ! J’étais tombée sur le clown des bas quartiers, ma parole ...
« Sans vouloir être pessimiste, elle a besoin de soins, et s’arrêter à chaque problème ne fait que retarder ceux-ci. »
Le ton, calme, froid, n’était pas pressant. Plutôt las, à vrai dire. Aller voir ce qu’il y avait là-bas ne me posait en soi aucun problème, mais par principe, je ne voudrais pas que ma deuxième partenaire y passe parce qu’on avait perdu du temps pour rien, j’avais quelques principes. Et puis, de toutes façons, morte par empoisonnement elle ne me servirait à rien, alors autant la garder vivante. Cela dit, si elle voulait risquer sa peau ... Ce n’était pas à moi d’en décider.
« A vous de choisir, donc, si vous voulez y aller. Je ne mettrai pas votre choix en cause. »
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| | | {Ismael Arundhati} Terrienne.
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| Sujet: Re: ballade sous la pluie (libre) Ven 21 Mai - 0:34 | |
| Une cave sombre, des fondations de bois branlantes et une forte odeur de produit chimique, voila le décor qui allait servir de dernière demeure à Marco. Une modeste pièce sans histoires jusqu’à il y’a quelques mois. Une modeste pièce, donc, dans une de ces nombreuses maisons sans propriétaires et sans vie, aux fenêtres barricadées et aux portes grinçantes. Pas d’impôts et pas de maitre, la règle qui sévissait dans ce genre d’endroit était simple : le premier dedans restait le chef jusqu’à son départ… ou sa mort. Il il y faisait ce qu’il voulait et y imposait ses règles, cherchant le plus souvent une vie calme loin de la détresse quotidienne qui sévissait dans cette partie d’Ataraxia. Mais depuis que ce jeune homme aux cheveux blonds roux et aux grands yeux vert y avait aménagé, la modeste demeure et sa modeste cave avait dut abandonner son titre de « sans histoire » pour servir de laboratoire clandestin et de QG d’un petit trafique de drogue… Comme ça, du jour eu lendemain quasiment. Un petit trafic qui avait finit par prendre une importance grandissante… peut être trop grandissante. Marco passa une main sur sa poitrine et regarda avec terreur le sang sortir de sa blessure, lui faisant tourner la tête, transpirer, annonçant sa mort prochaine. La porte qui permettait de monter aux étages supérieurs et de sortir, de se sauver loin, était à présent bloquée par un quelconque meuble. Les hommes de la pègre du coin ne voulaient pas lui laisser une chance. Bientôt… tout exploserai emportant dans une vague de destruction les restes de son royaume de poussière, son château de carte qui avait, un instant, permis à ce garçon trop vite grandit de rêver à une vie de luxe. Au milieu des sifflements et des bruits plus haut, il n’allait falloir que quelques minutes avant que cette maison ne s’écroule, piégeant son modeste propriétaire. Lorsque les yeux fermés, l’incendie vint trouver les précieux produits chimiques de l’étage… Marco n’eu pas peur. Quitter cette planète n’était pas si horrible que ça… et le souffle et la chaleur de l’explosion lui permit d’oublier la douleur qui avait prit son corps et le froid qui habitait son âme depuis bien longtemps. ….. Cette fois… la voyageuse était encore plus larguée. A croire qu’à chaque minutes qu’elle passait loin de son maitre et de ses chaines, le chaos monstre dans lequel elle était plongé semblait s’épaissir et noyer ses maigres espoirs, noyant l’idée fragile qu’elle pouvait s’en sortir seule. Traduction de ce moment de littérature bancal : « Bon maintenant qu’est ce qui se passait encore pour qu’elle s’arrête ? » Venaient-elles d’arriver ? Ce n’était pas très long comme chemin… sympa et pratique pour elle qui commençait à ressentir les effets de sa marche forcée. Cette mystérieuse inconnue habitait donc par ici ? Bien étrange pourtant… car au fur et à mesure de leurs avancée, la métis avait acquis la forte impression que cette jeune femme n’avait rien à voir avec les personnes vivant dans le coin. Tout comme Akima d’ailleurs. Bien que la terrienne soit insensible aux échanges, aux discussions ou incapable de voir le maintient et la tenue de ses « accompagnatrices », les quelques sens de la voyageuse encore utilisable avaient pourtant indiqué une appartenance bien supérieure à celle de la populace habituelle. Une odeur qui trahissait de l’argent pour des soins et des produits de beautés, une voix loin d’être celui de racaille, une assurance qui témoignait d’une vie bien loin des errances de bar. M’enfin, l’erreur est humaine . Le soulagement de se sentir enfin arrivé quelque part (pas encore à destination mais elle devait s’en approcher) sans que son maitre ne lui tombe dessus pour l’engueler était trop importante pour ce laisser aller à une humeur maussade dut à son erreur. Pour l’ex pompom girl, le voyage c’était donc passé sans embuches et sans problèmes, plongée dans une sorte de bonheur aux accents de mystères et d’indépendance qui n’était pas pour lui déplaire. Le bref interlude avec les enfants était, en effet, quasiment passé inaperçu pour la jeune voyageuse qui était trop occupée à écouter avec bonheur la maigre discussion d’Akima. Akima…c’est cool comme nom! Elle ne connaissait pas beaucoup de prénoms… et encore moins de personne qui lui prêtait un pull sans lui crier dessus. A bien y réfléchir, l’autre jeune demoiselle semblait tout aussi sympathique. Un brin plus silencieuse et renfermée mais elle devait juste être timide. Voui… des jeunes filles charmantes ! Tout ce qui avait de plus correct… bon que certaine chante des choses étranges qu’Ismael n’arrivait pas à traduire et qui parlait de fille et de prisonnier. Une sorte de chanson paillarde ataraxienne ? Mais, mis à part cette chanson et le petit silence qui les accompagnait, il fallait rester… comment on dit déjà ? Ha oui positive . Parce que bon dieu elle ne sortait jamais, elle ne se baladait jamais en compagnie de jeunes filles… alors tout allait parfaitement bien se passer et personne n’était animé de pulsions de meurtres ou de plans machiavéliques. C’est sur cette dernière pensée que la jeune fille s’arrêta, essayant de comprendre ce qui se passait en regardant là où elle imaginait se tenir ses camarades. Mais maintenant que son esprit épuisé avait finit sa réflexion intense et inutile quelques petits détails vint stopper son élan de positivisme à toute épreuve. Une odeur de fumée.. le craquement du bois… des… des cris ? Un problème ? Agir ? C’était vrai que maintenant que la métis n’était plus en mode labrador affectueux aux yeux humides d’amour et de respects (ce qui était très dur quand on est aveugle) elle pouvait sentir une odeur de fumée lui picoter le nez. Quelque chose prenait feu ? Le labo de la pas bavarde ?... Non vu ce qu’elle comprenait ce devait être une maison d’inconnu peu chanceux. Et voila qu’on lui demandait son avis ? Un pull… un avis.. C’était noël aujourd’hui ! Mais avant que la voyageuse ne puisse ouvrir la bouche et exprimer depuis bien longtemps son opinion ; un bruit de craquement inquiétant se produisit. Comme au ralentit, la métis eu à peine le temps de se retourner pour chercher l’origine de ce bruit, un air étonné sur ses traits, qu’une vague d’air brulant ne se fasse sentir sur sa peau, que de la poussière ne pénètre dans sa bouche et que, en une microseconde ; elle sentit ses pieds quitter terre. Bien que protégée de l’explosion moins puissante que prévu, le souffle fit trembler les murs autour d’elles et le corps frêle de la jeune fille ne put résister…. Ismael ne put stopper le vol plané de quelques mètres qu’elle fit avant de retomber sur le dos dans un bruit mat. Si le mystère de la maison n’avait plus lieu d’être… restait à savoir comment allait les deux autres demoiselles. |
| | | {Akima}
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| Sujet: Re: ballade sous la pluie (libre) Dim 30 Mai - 21:50 | |
| Maison bang bang, Shivarienne boum!
Akima avait sentit l'explosion, tout son corps avait vibrer, elle avait alors éviter les chutes d'objets dangereux, non parce que une fois c'était suffisant. Et puis elle vit la shivarienne décoller, et atterrir quelques mètres en sens inverse de la biomancienne. Bon tant pis pour le rattrapage. Il y eut beaucoup de poussière, puis le sol et les mur cessèrent de trembler. Encore du bruit des vibrations et de la poussière, et plus de pluie. Il était vraiment temps qu' Akima aille prendre une douche, les trois filles d'ailleurs étaient couverte de poussière, même celle bien habillé.
Bon quoi faire, bizarrement, une fois certaine qu'une seconde explosion n'allait pas avoir lieu, Akima alla voir comment se porter la shivarienne. Pas trop mal visiblement, juste un peu plus crade. C'était pas vraiment dans l'habitude de la biomancienne de se soucier des autres, mais en même temps vu les raisons habituels qui la poussait à sociabiliser.... Une fois certaine que la shivarienne n'avait rien, Akima se tourna vers la deuxième femme qui...était par terre. Ah? Comment diable avait-elle atterrit sur le sol? Les secousses provoquer par l'explosion peut-être? Akima hésita une fraction de seconde puis alla l'aider à se relever.
« Et bien décidément c'est plus agité que d'habitude niveau tremblement de terre surtout »
Akima eut un petit sourire amusée, vraiment cela changeait de ses traques habituels, ce n'était pas désagréable comme excursion. Si on enlevait la poussière bien entendu. Et les cris agités des gens qui s'amassait près de la maison en se querellant pour tenter de récupérer un morceau quelconque de la ruine. Pourtant il n'y avait probablement rien de merveilleux à récupérer, mais les matières premières pour fabriquer un abris étaient utiles, et Akima ne se rappelait que trop bien que dans ce genre de situation le premier arrivait pouvait éventuellement trouver quelque chose d'intéressant qui avait survécu aux flammes. Et comme ici le dicton premier arrivé premier servi n'était pas vrai, remplaçai par celui qui tape le plus fort remporte le butin, une bagarre collective commença à s'engager non loin des jeunes femmes.
«Bon on ferait mieux de dégager vite fait»
Et là quelque chose d'étrange se passa. La jeune femme bien habillée et maniérée, mais couverte de poussières également (il faut dire que la poussière ca s'insinue partout de manière sournoise), fit un pas en avant son pied se retrouva coinçai entre deux pierre et elle oscilla en avant. Akima qui se trouvait juste à côté eut le curieux réflexe de la retenir par l'épaule, même si elle aurait probablement put se rattraper d'elle même. Akima fit eut grimace surprise, rien qu'une fraction de seconde. Oui il fallait qu'elle dégage de là et vite, voilà que pour la deuxième fois elle aider spontanément une personne sans arrière pensée. C'était vraiment trop étrange et dérangeant comme sensation. Elle s'écarta vite de la demoiselle pour aller rejoindre la shivarienne.
«Je connait un moyen de s'éloigner vite fait de là, quelque soit l'endroit ou tu désirait nous mener » Là elle s'adressait bien évidemment pas à la shivarienne. « Mais il serait peut-être plus simple que tu prenne ma main »
Là elle parlait à la shivarienne, Akima était presque prête à la jeter sur son dos, mais il n'était pas certain que la shivarienne apprécierais, ni même les épaules de la biomancienne remarque. |
| | | {Morgan Faust}
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| Sujet: Re: ballade sous la pluie (libre) Mer 2 Juin - 19:01 | |
| Le plus grand danger de la bombe est dans l'explosion de bêtise qu'elle provoque.[Octave Mirbeau] Un tout petit peu avant que l’explosion ne retentisse, j’avais déjà le pressentiment qu’il allait se passer quelque chose. Quelque chose de dangereux, d’inquiétant, qui m’aurais donné raison d’hésiter à entrer dans cette maison. Une explosion se déroule en plusieurs phases très rapprochées dans le temps, mais si l’on est suffisamment attentif et réactif, on peut détecter les premières pour se protéger des dernières, plus dangereuses. En premier, le ronronnement du mécanisme qui décompte. Puis vient le clic du déclenchement, suivi du ronronnement plus intense des mécanismes associés. Ensuite vient le silence total, inquiétant, et la déflagration qui suit à peine quelques millisecondes après. En fonction de votre distance, le sol tremblera plus ou moins longtemps avant que le souffle de l’explosion ne vous atteigne. Si en plus vous avez la chance d’avoir des animaux à portée, vous pourrez vous apercevoir que leur sixième sens et beaucoup plus développé que le nôtre (enfin pour les personnes normales, bien entendu) et qu’ils deviennent nerveux juste avant l’explosion, cherchant à s’enfuir bien avant que vous n’ayez remarqué une quelconque anomalie ... Or là, un groupe d’oiseaux s’envola des maisons alentours, m’alertant. Les deux autres semblant se désintéresser de moi, je courais me mettre à l’abri derrière un muret, m’asseyant par terre et me faisant la plus petite possible, protégeant en particulier ma tête. Quelques instants plus tard, un « Boum ! » sonore retentissait précédé d’un craquement, secouant le sol et faisant tomber quelques gravats sur moi, minimes par rapport à ce qui était passé par-dessus. Une fois l’incident fini, je dégageais les pierres qui étaient sur moi et remarquais ainsi que ma cheville en avait pris un sacré coup. Le reste pouvait aller, j’étais simplement couverte de poussière ce qui était assez désagréable, plus tôt je prendrais une douche mieux je me sentirais. En revanche, la suite du chemin allait s’avérer douloureuse ... Je m’extirpais tant bien que mal et m’apprêtais à me relever lorsqu’Akima arriva et m’empoigna le bras, tirant fortement dessus pour m’aider à me relever. Je ne fis aucun commentaire et parvint même à cacher la douleur qui envahit ma cheville. Je ne lui avais rien demandé à elle, pourquoi avait-elle fait ça ...
J’observais un peu les alentours. Avec l’explosion, quelque chose était sûrement récupérable .... Et bien non, même pas. Rien de très intéressant ne trainait dans le coin. Et comme les charognards ne mettent jamais longtemps à trouver un cadavre, les ferrailleurs et autres opportunistes arrivèrent bien vite près des ruines. Mon alarme de danger au maximum, je me décidais à proposer aux deux autres de déguerpir. Je m’apprêtais à faire un pas en avant lorsque mon pied se coinça entre deux dalles de pierre disjointes. Si normalement cela ne m’aurait posé aucun problème - j’aurais continué ma route comme si le sol avait été normal – là mon pied était fragilisé et ma cheville lâcha, me faisant tomber. Akima était encore à côté de moi et elle eut le réflexe de me rattraper par l’épaule avant que je ne touche le sol. Elle eut l’air surprise de son geste et décampa. De plus en plus étrange. Si elle avait des troubles de personnalités, mieux valait qu’elle me prévienne tout de suite, parce que ça ne m’amusait pas plus que ça, et qu’elle donnait l’impression de me prendre pour une attardée incapable de prendre soin de moi. Ce qui, n’étant pas le cas, m’agaçait au plus haut point. Retenant une grimace je continuais mon chemin pour les rejoindre. Si la route devait s’avérer longue, je ne donnais pas cher de mon pied. Moi qui avais réussi à préserver mon anatomie intact jusqu’à ce jour ... Génial. Enfin mon labo n’étant plus très loin ...
Akima connaissait apparemment un moyen de nous sortir d’ici vite fait. Elle avait l’air d’être dans un bon jour dis donc ... bon, tant mieux en un sens.
« Je te suis ... Il faut juste que ça conduise vers le quartier Adratée, le reste je m'en charge. »
Oui, je l'avouais, je n'avais pas plus confiance que ça, et ça devait se ressentir au son de ma voix. Mais ma méfiance naturelle pouvait être un défaut, il n'empêchait que j'étais encore en vie pour prouver que ça n'avait pas que des mauvais côtés. Je me rapprochais et commençais à la suivre en ignorant mon pied gauche. J’ignorais par où elle voulait nous faire passer, mais ça avait intérêt à être vraiment un raccourci. [Note : si ça vous arrange, vous pouvez dire avant mon post qu’on arrive à mon labo =o Vraiment désolée, le post sert à rien, mais bon ... Je voyais pas trop par où nous faire passer ... ^^'''] |
| | | {Ismael Arundhati} Terrienne.
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| Sujet: Re: ballade sous la pluie (libre) Dim 13 Juin - 1:51 | |
| Des pas, des pas et encore des pas. Avancer sans cesse. Un pied devant l’autre. Sir, yes sir. Bien que sans blessures graves, Ismael continuait de sentir le choc de l’explosion dans son corps et dans ses entrailles… surtout dans ses entrailles. La terreur d’avoir sentit, un bref instant certes, son corps quitter terre sans qu’elle n’ai réussit à le sentir avant était bien plus présente que la douloureuse bosse sur le front ou les éraflures à ses genoux. Et pire que cela, elle ne paraissait pas vouloir disparaitre. Pourquoi ? La jeune fille avait abandonné l’idée de comprendre ce qui se passait… abandonner l’idée de juste d’écouter en fait. Les oreilles bourdonnantes et la tête lourde, elle n’était pas en état, tout simplement. Alors la voyageuse suivait stoïquement, sa main effleurant la surface des murs pour s’orienter légèrement. Quelques temps auparavant, la jeune aveugle c’était redressée et avait dit dans un sourire encore choqué mais rassurant que tout allait bien, pour éviter qu’on ne lui pose trop de question et pour tenter de se rassurer elle surtout. Puis, la métis avait fait ce qu’on lui demandait, un vieux reflexe qui l’avait fait passer en mode pilotage automatique. C’était mieux et moins fatiguant. Moins angoissant. C’était juste ce qu’on me demande de faire pas vrai ? Elle avait pris cette main sans réaliser que ce geste, elle ne l’avait pas fait depuis bien longtemps. Non mais vous voyez Tael ou un des autres gardes du corps lui tenir la main ? Juste irréalisable hein… inimaginable.
Cette soudaine liberté qu’Ismael avait devant elle lui faisait peur à présent et bloquait beaucoup de réflexions ou émerveillements potentiels. Quelque chose allait il encore lui arriver ? Tout pouvait sauter à la figure ou attaquer, comme toujours sur Ataraxia, mais cette fois elle n’avait pas d’arme, pas de plan de bataille et pas le droit d’utiliser son don. Pas de maitre non plus. Surtout… . La métis cherchait maintenant dans son esprit les raisons de cette folle aventure. Avait-elle fait le bon choix ? Chercher à rentrer seule… se prouver quelque chose… après réflexion c’était totalement bidon et puérile. Comme on disait sur Terre, quand le vin est tiré il faut le boire. L’explosion avait fait disparaitre son odeur et sa piste déjà dure à retrouver avec l’orage de ce matin et les rues labyrinthiques qui venait la happer tandis qu’elle suivait le sillage des deux autres jeunes filles n’aideraient surement. Peu importait . Ismael devait se remettre de ses émotions… rester dans cet état ne servirait à rien. Ce n’était pas la première ni la dernière fois qu’elle se mangerait un tel coup. La motivation était faible mais présente tout comme la sensation de cette peau étrangère, de cette chaleur étrangement réconfortante qui la guidait sans flancher dans les noirceurs de son monde… c’était l’essentiel. Elle resterait forte pour être digne du pull d’Akima !
Ainsi, comme par magie (ou pas le biais d’une ellipse scénaristique oh combien subtile et bien placée) la quêtes des trois drôle de dames vint se finir au moment où la voyageuse réussit à se remotiver presque entièrement et retrouver le sourire joyeux et niais qui avait réussit à naitre sur ses lèvres. L’inconnue réalisa quelque mouvement qui restèrent à jamais inconnu de l’aveugle, eu quelques indications pour Akima et, à peine deux ou trois minutes plus tard, une étrange odeur de désinfectant et de produit d’entretiens vint monter aux narines de l’aveugle. C’était donc ça un laboratoire sur Ataraxia ? Cette odeur était presque réconfortante… lui rappelant celle de sa classe de chimie quand elle menait encore une vie insouciante sur sa petite planète bleue. Peut être que dans quelques secondes on lui tapoterait l’épaule pour la réveiller… comme avant. Qu’est ce que tu peux être conne parfois quand tu t’y mets ma puce Etait ce vraiment le moment pour ce genre de rêves stupides ? Elle qui pensait avoir réussit à dépasser ce stade la voila repartie en mode nostalgie. Mais cette odeur… tellement différente de celle qu’elle connaissait. L’odeur étrange et inconnue de la forêt, celle plus forte et tenace des animaux… tellement plus étrange et plus sauvage. Comment pouvait-on vivre avec de telles différences de culture ?
Toujours immobile et visiblement mal à l’aise dans son nouvel environnement… la jeune fille ne savait pas vraiment où se mettre de peur de toucher ou casser quelque chose, préférant rester dans le noir complet plutôt que de risquer une quelconque action étrange ou louche dans un endroit totalement inconnue, Akima était toujours là… mais pour combien de temps ? Un laboratoire… y’avait il des voyageurs qui vivaient dans ce genre d’endroit ? Des cobayes enfermées dans d’étrange cages avec une roue pour hamster géante histoire de les faire se défouler ? Si j’avait été un scientifique fou c’est ce que j’aurai fait en tout cas En parlant de scientifique… un détail qui avait pourtant son importance remonta à l’esprit de la jeune métis. Le mot « Adratè » qui résonnait dans son esprit n’était vraiment pas une bonne nouvelle… surtout que le territoire du clan n’était vraiment pas la porte à coté de celui de Shivera ! Elle avait pris le mauvais coté ! Et doubler voir tripler ses heures de marches !
« Merci… de nous accueillir… »
Oui même quand on se rend compte qu’on est pas du tout au bon endroit il vaut mieux rester polie et reconnaissante sur Ataraxia. Voila pourquoi la shiveraine avait prononcé ses quelques mots de politesse basique mais qui, elle l’espérait devrait suffire. Cependant, ragaillardit par ses quelques mots, Ismael continua malgré toutes les lacunes et gène soudaine à l’idée d’être tombée dans la gueule de la chimère.
« J’imagine que je ne peux pas vraiment vous proposer mon aide pour aide pour vous remercier »
Oui… elle ne prenait pas trop de risque en disant ce genre de choses vu qu’à première vue une gamine aveugle qui sortait d’on ne sait où avait très peu de chance d’être un médecin de première ordre ou un expert comptable en management et gestion des laboratoires ataraxiens.
« Mais si vous me donnez votre nom… mon chef pourra vous récompenser pour cette aide, ainsi que de la votre Akima »
Oui tael allait payer… c’était la moindre des choses non ? Et ce n’était pas du tout une vile vengeance pour n’avoir pas encore réussit à la retrouver.. non non c’était pas son genre d’être rancunière.
[Hj : j’ai pensè que comme ça sa vous donnerez une raison de tenter un rp entre Morgan et tael…m’enfin c’était aussi pour lancer la conversation :p] |
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